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France : Politique en France

Zemmour-Trump contre Macron-Biden : l’élection volée, épisode 2

Zemmour-Trump contre Macron-Biden : l’élection volée, épisode 2

Du Philosopheur :

Eric Zemmour a laissé entendre que s’il devait être candidat, il ferait un “remake” français de Trump 2016. Une information qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, si l’on compare les manœuvres en cours autour de Macron avec celle des soutiens “démocrates” de Biden.

En 2016 Trump a utilisé les médias à contre-pied en les faisant hurler à l’unisson contre lui, ce qui, en plus de lui permettre de substantielles économies de frais publicitaires, a rallié la population à sa cause sur le thème « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Et Zemmour de jouer brillamment une adaptation de ce classique de la politique, les peuples, comme les journalistes, ne pouvant rien apprendre, puisque, par bonheur, la génération montante ne peut pas télécharger les souvenirs des anciens.

En 2020, les “Démocrates”, avertis des talents du personnage, ont décidé de voler – ce que Trump a dénoncé depuis le premier jour, sans que les élus Républicains américains s’en émeuvent avant qu’il ne soit trop tard. Peut-être faut-il lier cette torpeur, non seulement aux menaces d’agression des démocrates, mais aussi, dans un certain nombre de cas, à la générosité des vendeurs de machines à tricher, comme par exemple pour le gouverneur de Géorgie. La poussière de l’élection retombée, les tribunaux et les journaux à leur suite commence à reconnaître que oui, l’élection a été volée, mais tant pis, c’est trop tard.

Un homme averti en vaut deux et qui veut faire du Trump doit s’assurer qu’il joue bien la pièce de 2016 et pas celle de 2020. Et quel que soit le candidat, il ferait bien de se poser quelques questions en comparant les mesures prises en 2020 au Etats-Unis et celles en cours de préparation en France.

Personne n’a oublié que l’extension des modalités de vote par correspondance aux Etats-Unis a donné lieu à une augmentation vertigineuse du vote par correspondance et des accusations de fraudes associées, lesquelles ne sont toutefois que l’aspect visible d’une conspiration, dont les auteurs se vantent publiquement maintenant qu’elle a réussi.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on comprend mieux les récentes tentatives de faciliter la fraude électorale en France : tentative d’introduire le vote électronique en avance le 16 février au 2021 au Sénat, proposition de loi de vote par correspondance le 21 septembre 2021 et maintenant tentative de prolongation du passe sanitaire jusqu’après les élections présidentielles.

Il est, à cet égard, instructif de lire l’étude de l’observatoire du vote français sur la fiabilité du vote électronique en France de 2007 à 2012 : 34,4 % de bureaux de vote électroniques en erreur contre 9,7 % des bureaux papier. Lors de élections de 2017, cet écart était de 4,5 à 5,5 pour 1. Et on parle ici de vote dans des bureaux physiques, pas d’un vote par internet… Sans doute est-ce la raison pour laquelle Gérald Darmanin était encore opposé au vote par correspondance en novembre 2020. Sa récente capitulation sur cette question serait-elle liée aux derniers sondages pour la présidentielle ?

Les mêmes qui veulent l’étendre aujourd’hui ont hier supprimé le vote par Internet pour les français de l’étranger… à cause des risques des « opérations hybrides » – à moins que ce ne soit dans le cas d’espèce parce que ces Français-là ne votaient pas comme il faut ?

Le pass sanitaire est, à cet égard, l’instrument le plus pernicieux puisqu’il permet d’écarter à n’importe quel moment une part importante de la population en changeant les règles, comme c’est le cas depuis le début. La promesse qu’il ne sera pas étendu aux activités politiques, vote inclus, n’engage que ceux qui y croient. Et croire encore le gouvernement, alors qu’il ment de façon systématique et constante, relève au mieux de la complicité, au pire de la duplicité.

Dès lors, un maire soucieux de la vérité des urnes ne peut pas se satisfaire du pass sanitaire, à moins de soutenir la volonté de frauder du pouvoir en place. Bien évidemment, comme garant des listes électorales et de la sincérité des scrutins, il n’autorisera pas la validation des votes par correspondance, encore plus par voie électronique, mais il fera diffuser le dépouillement des votes en direct sur internet. Qu’il ne soit pas dit que les votes des gens confiés à sa protection aient été volés.

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6 commentaires

  1. Je ne vois pas ce que cet article m’apporte de nouveau. Il est possible que Macron ne soit pas présent au deuxième tour, ni même au premier. Ce sera peut-être en raison d’une impasse sanitaire : Macron étant perçu comme psychopathe par ses financiers et devenu un danger pour l’économie en cas de guerre civile ou de grève générale. ‘Macron et le chaos’, c’est risqué pour des investisseurs.

  2. Comme c’est beau la démocratie en marche…

  3. Depuis le 1er confinement, j’ai pris à plusieurs reprises le pari dans ces colonnes que l’état d’urgence “sanitaire” serait prorogé jusqu’au printemps 2022, afin de permettre les mêmes manœuvres électorales qui ont si bien réussi à Joe Bidon et aux “démocrates” américains. Pour mémoire, je rappelle que les logiciels SCYTL, utilisés sur les machines électorales Dominion, sont déjà utilisés dans les ministères français de l’Intérieur et des Affaires étrangères depuis 2017.
    Je crains d’être en passe de gagner mon pari avec l’annonce gouvernementale de la prolongation du pass “sanitaire” jusqu’au 31 juillet 2022 et la mise en place de modalités électorales “différentes”.

  4. Mais Trump a obtenu l’investiture des Républicains quand celle de LR pour Zemmour lui est fermée (et c’est peut-être mieux pour lui car il s’intéresse plus aux électeurs LR qu’à ses cadres). La comparaison doit donc s’arrêter là.

  5. https://www.ah2020.org/2021/09/30/ah2020-le-20-heures-30-09-2021/
    écoutez ce que dit cet énarque à partir de 1h26 : “….neutraliser les risques du suffrage universel…”

  6. quand trump a tapé sur la table, de nombreux industriels ont rapatrié leurs usines
    la désindustrialisation de la france nous coute un “pognon de dingue” mais que les politicards proposent ils?

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