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France : Société

Xavier Lemoine, maire de Montfermeil

Intéressons-nous à cet homme que Le Monde qualifie d’idéologue. C’est un élu qui a des :

Maire "convictions d’homme de droite qui s’assume. Et qui ne craint pas de poser les mêmes questions que Jean-Marie Le Pen ou Philippe de Villiers sur les liens entre immigration et délinquance, la compatibilité de l’islam avec la République ou la France en déclin."

Xavier Lemoine est père de sept enfants, ancien officier de la marine marchande et ancien du MPF.

"Il est aujourd’hui à l’UMP, une appartenance qui n’a qu’une importance relative pour lui. (…) Il professe le retour de l’ordre, la réhabilitation de l’"autorité", seuls moyens à ses yeux de répondre au déclin de la France."

"Catholique pratiquant, il a fait sienne l’idée que le nihilisme de l’Occident renforce le fondamentalisme islamique – la lecture des derniers textes de Benoît XVI le renforce dans cette idée. "Nos banlieues sont un concentré des enjeux mondiaux. Une ville comme Montfermeil est aux avant-postes de l’histoire de France", affirme-t-il. L’homme lit beaucoup sur l’islam – sa bibliothèque est remplie d’ouvrages sur le sujet. Devant un journaliste néerlandais, il livre le fond de sa pensée, assurant que les cultures musulmane et française induisent des comportements individuels très différents."

"La publication de son arrêté, suspendu ensuite par le tribunal administratif, interdisant aux jeunes de 15 à 18 ans de se réunir à plus de trois dans le centre-ville est [une réaction à] la volonté supposée du ministère de la justice de ne pas poursuivre certains émeutiers afin d’apaiser les esprits : "Clément le ministre de la justice est criminel : c’est une prime aux caïds, c’est une trahison pour les policiers qui montent au front."

On comprend mieux pourquoi le journal qui fait l’opinion de la classe politicienne le traite d’idéologue. Un qualificatif qui correspond mieux à l’envoyeur.

Michel Janva

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11 commentaires

  1. Xavier Lemoine a le tort d’être “catholique pratiquant” comme le relève l’immonde et de partager les analyses de J.-M. Le Pen ou P. De Villiers sur l’immigration. Ce qui suffit à le faire passer pour un “idéologue” alors que tout le monde sait que c’est le socialisme qui est une idéologie ! Encore une fois, ils utilisent la subversion du langage.
    Je relève la haine de ce journal contre les chrétiens, et particulièrement à la fin qui précise : “En bon père de famille chrétienne, il a réuni ses sept enfants et son épouse pour un conseil de famille mardi matin, aux aurores, pour savoir s’ils voulaient quitter la ville pour se protéger. Ses enfants lui ont dit : “Papa, on reste.”
    Et constate avec effarement, qu’un élu, chargé de la politique dans l’une des villes de notre pays, n’est même plus en sécurité chez lui !
    Mais un certain Mittérand est passé par là il y a quelques années, assénant : “Ils sont chez eux chez nous.” Et nous, sommes-nous encore chez nous ?

  2. Faudrait-il demander à Xavier Lemoine qu’il lise Louis Veuillot ou le Cardinal Pie, puisqu’il se dit catholique pratiquant ? Il y découvrirait cette sentence (tout à fait inappliquée et inapplicable par le parti auquel iul adhère) : “Si le Christ ne règne pas par les bienfaits attachés à sa présence, il règnera par tous les maux inséparables de son absence.” Tout est dit!

  3. Dommage qu’il ait quitét le MPF, car je ne vois pas ce qu’il peut trouver à l’UMP qui est un parti foncièrement anti chrétien.

  4. Mais quel interet y a-t-il de citer “Le Monde”, le journal des vieux celibataires coincés, retraités de la Fonction Publique ?
    En plus, a chaque fois qu’on ouvre une page de leur site, on leur fait gagner de l’argent a cause de la publicité !
    Si vous tenez absolument a lire leurs cochonneries, et prenez plaisir a lire nos idées salies et deformées, recopiez tout d’abord leur cochonneries (Sans mettre le lien d’origine) sur un blog anonyme vous appartenant, et envoyez les liens sur ce blog anonyme (Avec des bandeaux publicitaires faisant de la publicite aux sites amis).
    Et voila !! “Le Monde”, c’est comme la pornographe : Il y a des gens qui ne peuvent pas s’empecher d’en lire, mais ce n’est pas une raison pour l’encourager en la payant :):)

  5. Le Monde est le journal qui fait l’opinion de nos élites. A commencer par les énarques.
    Il est utile de savoir ce que pense l’adversaire, comment il le pense et où il a tordu la réalité pour penser ainsi.
    Idem pour Libé, le journal des bobos gauchos.
    Rien ne vous oblige à cliquer sur le lien. Mais contrairement à ce papier, je cite mes sources. Enfin presque… ;-)

  6. je voulais dire “retraités de l’Education Nationale ?” et non pas “retraités de la Fonction Publique ?”
    Pour ceux que le Monde fait encore rever, lire ceci ecrit par des partisans de ce journal !
    http://www.homme-moderne.org/plpl/l0303/lm0225.html
    Le journal est la cible d’attaques croisées des extrêmes dans des livres pamphlétaires et des libelles depuis les années 1950
    “Sous couvert d’information impartiale, Le Monde se permet une déformation, une désinformation, une mésinformation systématiques pour induire en erreur ses lecteurs et ceux des journaux suiveurs. Toute une technique de falsification, dans chaque rubrique, est mise au service d’une cause inavouable.” Cette citation ne date pas d’hier : elle a été publiée, en 1952, dans une brochure intitulée Le Monde auxiliaire du communisme. Rédigé pour l’essentiel par Boris Souvarine, cet opuscule est financé par Georges Albertini, ancien collaborateur notoire.
    Ce pamphlet donne la trame argumentaire d’une longue lignée de libelles dirigés contre Le Monde. Il mêle les affirmations sur la vénalité du directeur et les accusations sur ses liens avec les puissances étrangères : Hubert Beuve-Méry est tour à tour stipendié du gouvernement tchécoslovaque (“l’homme aux 6 000 couronnes”), soupçonné pour un “voyage mystérieux en Russie soviétique avant la guerre” et convaincu d’une “mission discrète au Portugal pour le compte du gouvernement du maréchal Pétain”. Despote, le directeur du Monde manipule ses journalistes : “Tous les rédacteurs du journal attestent que M. Beuve-Méry lui-même révise la prose de ses collaborateurs. C’est M. Beuve-Méry qui “arrange” les textes, autrement dit qui les déforme, les altère, les tripatouille pour les mettre au service d’une information dirigée dans le sens qui convient au parti pris adopté par lui dans la guerre froide.”
    Dès cette époque, des opinions divergentes, quoique semblables sur le fond, se coalisent contre Le Monde. Les gaullistes affirment “qu’il est toujours du côté de la majorité au pouvoir, dont il propage les vues et excuse les erreurs”. Pire, selon les gaullistes, la direction du Monde “est entièrement entre les mains d’hommes appartenant à un parti de la troisième force et à un seul : le MRP.” Les communistes, par la voix de Roger Garaudy, dans L’Humanité du 16 mai 1951, déclarent : “Le Monde n’est pas le journal d’un parti, c’est le journal d’une classe, le journal de la classe de la grande bourgeoisie capitaliste.”
    Au travers d’une douzaine de livres, Le Monde et ses directeurs successifs sont depuis un demi-siècle les cibles d’attaques croisées des extrêmes. Le quotidien subit des charges au canon lorsqu’il se porte bien et que son indépendance rédactionnelle et financière est assurée : de 1951 à 1956, après la crise qui a permis la création de la Société des rédacteurs et la consolidation du pouvoir d’Hubert Beuve-Méry ; entre 1970 et 1977, lorsque Le Monde, alors dirigé par Jacques Fauvet, atteint un sommet d’audience en incarnant le désir de réforme de la société française ; sous la direction d’André Fontaine, lorsque Le Monde réaffirme son indépendance, enfin depuis quelques années, à la suite du redressement opéré à partir de 1994. En revanche, lorsque Le Monde va mal, les attaques faiblissent…
    FORCÉMENT COUPABLE
    La première vague d’attaques est prolongée en 1955 par un polémiste de la mouvance catholique intégriste, Jean Madiran, au travers de deux livres, “Ils ne savent pas ce qu’ils font” et “Ils ne savent pas ce qu’ils disent”. Centrés sur l’amitié forcément coupable entre les dirigeants de La Vie catholique et le directeur du Monde, ces livres cherchent à alerter l’épiscopat et le Vatican : “Le déjeuner hebdomadaire de M. Beuve-Méry avec Mme Sauvageot et ses collaborateurs atteste que le directeur prosoviétique du Monde est aussi le directeur de conscience politique de la presse catholique de grand tirage. Il s’agit d’une mainmise organisée sur l’opinion catholique.” Ce cycle se termine en 1956 avec le fiasco du lancement du quotidien Le Temps de Paris, financé par des industriels afin d’asphyxier Le Monde.
    La deuxième vague est plus fournie. Elle débute en 1970 par un livre rédigé par deux communistes, Aimé Guedj et Jacques Girault, et atteint un pic en 1976 avec le livre de Michel Legris, “Le Monde” tel qu’il est, envoyé gracieusement à plusieurs dizaines de milliers d’anciens élèves des grandes écoles françaises. Cette phase est close par l’échec de J’informe, quotidien du soir éphémère concurrent du Monde, lancé par une coalition de financiers pompidoliens.
    Une dernière vague se dessine à partir du milieu des années 1990, lorsque le redressement financier de l’entreprise et la restauration de l’indépendance du quotidien sont accomplis. Elle s’inscrit dans la longue durée des attaques qui ont scandé la vie du Monde, singularité bien hexagonale vue de l’étranger.
    Le précédent “Pour Lire Pas Lu”
    Le Monde réduit à l’aventure d’un dangereux “trio” : le livre de Pierre Péan et Philippe Cohen reprend une thèse popularisée depuis septembre 2000 par Pour Lire Pas Lu, plus couramment appelé PLPL, “bimestriel sardonique contre les organes du spectacle de l’ordre mondial capitaliste”, animé notamment par le journaliste Serge Halimi. Dès son premier numéro, entièrement consacré au Monde, Jean-Marie Colombani était devenu “Raminagrobis”, Edwy Plenel “Le roi du téléachat” et Alain Minc “Le nabot malfaisant”, puis “Le plagiaire servile”. La “laisse d’or” du numéro 10 de PLPL (juin-août 2002) fut attribuée à notre collaborateur Nicolas Weill pour son “sionisme militant”, dans un article commençant ainsi : “Weill est vil, Weill est veule, Weill est vilain”.

  7. Je suis de l’avis de Michel Janva :”Il est utile de savoir ce que pense l’adversaire, comment il le pense et où il a tordu la réalité pour penser ainsi.”
    J’ajoute, que Le Monde est le journal de la franc-maçonnerie “sociale”, dite “de progrès”… Vous comprenez combien est puissant l’endoctrinement qui fait que les gens le croient !
    Il faut connaître l’ennemi pour le vaincre. C’est le baba de “l’art de la guerre” (Lao Tseu). Faire comme s’il n’existait pas, l’ignorer serait une monumentale erreur tactique. D’où l’intérêt – c’est tout le travail remarquable du Salon Beige qui décortique l’actualité à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise – de savoir ce que dit l’immonde (mais aussi Le Figaro…), connaître leurs méthodes, comment tous ces journaux aux ordres de la Secte déforment la réalité, falsifient les faits…, subvertissent le sens des mots, combattent par les mots…, bref, comment ils mettent en place leur propagande maçonnique.
    Ce n’est pas en se voilant la face ni en cachant ces réalités qu’on remportera la guerre. Car il s’agit bien d’une guerre entre la civilisation et la barbarie.
    Cordialement,
    dans les coeurs de Jésus et de Marie,

  8. Point de détail , mais autant en profiter : “l’Art de la Guerre ” c’est Sun Tzu (ou Sun Zi) mais pas Lao tseu;
    Fin de la parenthèse….Reprise des échanges :-))

  9. Exact, lapsus de ma part.

  10. Le supreme crime, c’est “Pratiquant”.
    Catholique, ils ne savent pas ce que ça veut dire, mais “pratiquant” ouh la la la la ! Que c’est drôle ! Je m’amuse tant. C’est quoi un catholique non-pratiquant ? C’est un bel oxymore, non ? Un type qui n’aime pas son prochain, qui convoite la femme de l’autre et qui ne visite pas les prisonniers ? Beurk.

  11. Après Christian Vanneste et Jean-Paul Garraud, encore un vrai homme de droite emprisonné dans un parti compromis. Dommage!

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