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France : Politique en France

Xavier Darcos répond à la désinformation

Face au mouvement lycéen, le ministre de l’Education nationale affirme qu’il restera "ferme" :

Darcos "Soit l’on continue à considérer que la réponse aux problèmes du lycée est une réponse quantitative. Soit nous considérons que cette logique de nombre de postes n’est pas la bonne et qu’il faut un New Deal du lycée. Or, il faut admettre que la logique quantitative, défendue par les syndicats, n’a pas empêché la dégradation continuelle des performances de notre système scolaire dans les classements internationaux ! Et ce, alors qu’un lycéen coûte au contribuable 22% plus cher que la moyenne des pays de l’OCDE. Dans ce contexte, vouloir plus de postes à tout prix, c’est une forme de recul, c’est une erreur. D’autant que, sur les 8500 postes d’enseignements qui seront supprimés à la rentrée prochaine, quelque 5000 d’entre eux sont transformés en heures supplémentaires. Ce qui revient in fine à 3500 suppressions de postes, un chiffre à mettre en relation avec les 145000 élèves que nous avons perdus au cours des 3 dernières années. […] les prévisions pour la rentrée 2007 étaient de 25000 élèves en moins et finalement, les effectifs ont diminué de 50352 élèves !

Tout ne peut pas être réglé par la question de l’emploi public et rien ne sera réglé par une querelle de chiffres. C’est d’ailleurs mon principal point de désaccord avec les syndicats enseignants et je ne peux me résoudre à voir des adolescents de seize ans, qui ont l’avenir devant eux, reprendre ce leitmotiv à leur tour. D’autant plus que j’entends des contre-vérités sur le thème «halte à la loi Darcos», loi qui n’existe pas, ou encore «nous ne voulons pas être 40 par classe» alors qu’il n’en a jamais été question ! Le rôle des syndicats n’est pas de se retrancher derrière les lycéens pour les encourager à manifester, ni à déambuler dans la rue."

Michel Janva

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1 commentaire

  1. Certes, la question n’est pas seulement quantitative mais elle n’est pas non plus seulement comptable. Il faudrait que la droite et la gauche se posent la question des méthodes pédagogiques désastreuses qui coûtent chères et qui nécessitent beaucoup de professeurs pour en gérer les conséquences.
    Pour en savoir plus, venez écouter Elisabeth Nuyts au centre Charlier, 70 Bd St Germain, jeudi 24 avril.

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