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France : Société

Volontariat du dimanche ? T’as qu’à croire !

Un vendeur d'un hypermarché à Salon-de-Provence a été mis à pied trois jours en janvier pour avoir refusé de travailler le dimanche. Alors qu'il avait indiqué ne pas être volontaire pour travailler les dimanches de décembre, la direction l'avait reçu pour lui indiquer que sa demande serait respectée mais que "dans un souci d'équité" au sein du personnel, il était "possible" qu'il soit amené à travailler. Le salarié avait indiqué qu'il ne viendrait pas et s'arrangerait avec ses collègues. Or, le 14 décembre, le salarié ne s'est pas rendu à l'hypermarché alors qu'il était censé travailler sans s'être arrangé avec des collègues, selon la direction, qui reproche aussi à l'employé des problèmes d'étiquetage dans son rayon. En conséquence, elle l'a mis à pied trois jours. La CFDT a souligné :

"C'est non seulement scandaleux mais, à notre sens, totalement illégal (…) Le directeur a voulu faire un exemple pour le volontariat à venir".

Michel Janva

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5 commentaires

  1. Dans ce cas précis, il est bien possible que le salarié n’ait que ce qu’il mérite. Ce qu’on lui reproche, c’est de n’avoir pas respecté le contrat (il n’a même pas prévenu qu’il ne pourrait pas venir), et de mal fait son travail (étiquetage). Donc sans plus d’éléments, je donne raison au patron.
    [Evidemment, puisqu’on a juste la défense du patron… MJ]

  2. Ce jeune homme devait savoir que dans la grande distrib, tout le monde est volontaire!!
    Et que dans un soucis d’équité tout le monde devait travailler le dimanche.
    Sauf le boss, comme de bien entendu!
    Le problème d’étiquetage? Facile de trouver des erreurs dans ce métier de fous!
    J’ai même connu un patron qui “fabriquait” des erreurs pour pouvoir sanctionner!
    Le même fabriquait des vols pour pouvoirs virer !
    Le même suscitait des courriers clients pour pouvoir virer un représentant du personnel (dans le cas présent, si le licenciement était, à mon sens justifié, la méthode, elle, relevait du grand banditisme)
    Ce que je dis est vrai, et c’est du vécu!
    Il n’y a pas plus inhumain et pervers que la grande distribution.
    Méthode presse-citron et Kleenex !
    Mais ils savent très bien vendre leur salades humanisme à base de franc-maçonnerie d’épiciers!
    Admirer le triangle, ou le cercle dans leur logo fraternel : Auchan, Carrefour, Leclerc, Gifi, Leroy-Merlin, Conforama, La Halles, j’en passe et des meilleurs. Amusez-vous à le chercher ce triangle,dans les zones commerciales, vous serez impressionnés !
    La grande distribution tue les emplois, crée des sous emplois, est facteur de précarité.

  3. Au revoir hypermarchés Géant Casino : Je n’irai plus chez vous pour faire mes courses. […]

  4. Travailler un jour férié “par soucis d’équité” par rapport aux autres (refuser de travailler un jour férié ça passait, deux ça passait plus) : j’ai déjà entendu cet argument il y a 10 ans dans un supermarché. A l’époque, comme c’était un job provisoire j’ai démissionné aussi sec. Malheureusement il y a des milliers d’employés pour qui ce genre de décision est plus difficile à prendre. C’est la raison pour laquelle, pour tous ces gens, il ne faut pas se contenter de refuser la nouvelle loi (se battre uniquement contre quelquechose fait courir le risque de perdre quelques positions) mais il faut attaquer en réclamant l’abolition des dérogations déjà accordées. Selon le principe : “tu veux remuer la boue pour voir si tu ne peut pas en rajouter, puisque tu évoques le sujet profitons-en pour nettoyer tout ça !”. Seul ce genre d’attitude, généralisé, permettrait de calmer tous les fossoyeurs de la civilisation chrétienne, qui préfèreraient encore le statu quo plutôt que de prendre le risque de rouvrir de nouveaux chantiers.

  5. la vraie solidarité voudrait que nos amis sur place aillent manifester devant le magasin en question et au besoin devant le tribunal des prud’hommes qui devrait être saisi en référé.

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