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Cathophobie

Vol de crucifix dans un cimetière

Lu ici :

Plus d’une vingtaine de crucifix en bronze et en laiton ont été volés
dans la nuit de jeudi à vendredi dernier dans un cimetière de
Haute-Savoie, afin « probablement d’être écoulés sur le marché des
métaux », a indiqué mercredi la gendarmerie.

Vingt-quatre croix et
trois plaques en métal ont été arrachées sur des tombes
du cimetière de
La Tour, un village de Haute-Savoie de 1200 habitants, a détaillé la
gendarmerie, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

« Il n’y a pas eu de profanation, les crucifix ont tout simplement
disparu. Nous sommes convaincus qu’ils ont été volés pour leur valeur
marchande
», a précisé le chef d’escadron de la compagnie de Bonneville,
Frédéric Allamand. « Malheureusement, les malfaiteurs n’ont plus de
limites et aucune barrière morale
», a déploré le commandant de
compagnie qui a ouvert une enquête pour « vol avec destruction ou
dégradation ».”

En même temps, à force de passer sous silence toutes les profanations et dégradations qui touchent les lieux chrétiens, il est presque normal que la ‘barrière morale’ s’estompe.

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9 commentaires

  1. Ce n’est évidemment pas qu’un vol mais cela repose aussi sur la facilité d’un vol pour ceux qui ne croient plus à rien et encore moins aux respects des morts chrétiens.
    C’est aussi excellent pour ceux qui veulent voir disparaitre la religion catholique ou chrétienne au sens large, les familles hésiteront à remettre un crucifix ou à en mettre lors de prochaines obsèques.
    Le diable se frotte doublement les mains – CQFD

  2. Le relativisme entourant les profanations et/ou dégradations des bâtiments chrétiens n’est dû, à mon sens, qu’au relativisme religieux des chrétiens qui, au lieu de défendre leurs lieux de cultes et leurs sépultures, se laisse bercer dans une sorte d’apathie fatiguante et dangereuse.
    Il n’y a rien à attendre des médias conventionnels. Seule une réelle prise de conscience des catholiques français pourra résoudre cette infâme injustice… Mais quand ?

  3. Malheureusement, pour une fois, l’excuse est crédible… rien n’échappe aujourd’hui aux voleurs de métaux…

  4. C’est vrai qu’il y a un véritable pillage des métaux, y compris sur des chantiers presque au vu et au su des occupants des maisons voisines ( témoignage d’une proche parente résidant près d’un chantier et réveillée par le bruit des voleurs qui ne font pas dans la discrétion en se servant).

  5. “Il n’y a pas eu de profanation, les crucifix ont tout simplement disparu.”
    Donc, si dans quelques jours on constate la disparition, sur une mosquée, d’un croissant (c’est du métal), d’un minaret (il y a certainement des parties métalliques) ou autres, il n’y aura pas lieu d’y voir une profanation, juste des ornements métalliques auront tout simplement disparu.
    À voir.

  6. Malheureusement nos cimetières vont perdre leur âme,car beaucoup de tombes sont peu visitées et ne seront pas réparées; quant aux autres, les descendants des défunts,la mort dans l’âme (c’est le cas de le dire), ne prendront pas le risque de remettre du métal.

  7. Les “Récupérateurs Officieux de Métaux” ont encore frappés! Rien ne les arrête, car ils n’ont RIEN à craindre de notre justice “badintérisée”.
    De plus beaucoup sont membres de sectes évangélistes ou témoins de Jéhovah, alors aucun respect pour les “Jésus morts”.

  8. On voit bien la confusion intellectuelle ambiante dans les propos du chef d’escadron de gendarmerie.
    D’un côté, il fustige la disparition des barrières morales, ce qui est assez inhabituel et remarquable pour un responsable des forces de l’ordre.
    De l’autre côté, il assure qu’il n’y a pas eu de profanation, puisque les crucifix ont simplement disparu.
    Apparemment, il confond donc profanation et dégradation.

  9. On voit bien la confusion intellectuelle ambiante dans les propos de Robert Marchenoir qui prend pour argent comptant les propos du chef d’escadron de gendarmerie tels qu’ils ont été rapportés par la presse.
    Si la profanation ne fait aucun doute dans cet acte déplorable de “vol de crucifix dans un cimetière”, en ce qu’il touche au sacré et le “salit”, ce n’est pas le cas, à proprement parler, sur le terrain du droit pénal car l’élément moral constitutif de l’infraction de profanation (l’intention coupable de “profaner”) n’est pas manifeste.
    Pour connaitre personnellement le commandant de gendarmerie et les faits, je peux vous dire que les journalistes ont retenu une partie seulement de ce qui a été dit pour condamner, objectivement comme l’avait fait cet officier, un acte d’une extrême gravité.

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