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Histoire du christianisme

“Vive Jeanne, vive la France !”

Jeanne d’Arc a été condamnée à être brûlée vive le 30 mai 1431 à l’âge de 19 ans à Rouen. Ses cendres ont été jetés à la Seine, mais des restes pourraient avoir été récupérés sous son bûcher par un inconnu. Conservés dans un petit bocal, une côte humaine, du bois et d’autres ossements ont traversé les siècles avant de devenir la propriété de l’archevêché de Tours. Ils sont aujourd’hui conservés dans un musée par l’association des Amis du Vieux Chinon. Jeannedarc1

Ces restes vont être analysés pendant 6 mois, afin "de s’assurer de l’authenticité des restes de Jeanne d’Arc", qui "sont remarquablement bien conservés", a souligné le Dr Charlier. En 1909, des analyses avaient conclu à l’authenticité "hautement probable" des restes de la pucelle d’Orléans. Le bocal contenant ces ossements a été brisé lors d’une exposition dans les années 1970. Sur son couvercle, un parchemin indique: "Restes présumés trouvés sous le bûcher de Jeanne d’Arc, pucelle d’Orléans". Une côte humaine d’une quinzaine de centimètres enrobée dans une substance noirâtre, probablement issue de restes organiques carbonisés, se trouvait à l’intérieur.

"Il va falloir s’assurer que cette côte correspond bien à une femme de 19 ans", notamment en contrôlant l’absence d’arthrose, a expliqué le médecin. L’ADN sera utilisée uniquement pour déterminer le sexe. 18 scientifiques vont plancher sur quelques fragments animaux et d’os humains, ainsi que sur des morceaux de bois pouvant provenir du bûcher. Dans ce dernier cas, il s’agira de dire s’il était bien utilisé dans la région de Rouen, à l’époque concernée. Macroscopie, radiologie, toxicologie, parasitologie, carbone 14… Toutes les techniques de la médecine légale et de l’archéologie seront utilisées. 0720jeanne20darc

Le chercheur a rappelé que Jeanne d’Arc a été brûlée à trois reprises le même jour : la première fois, elle était morte intoxiquée. La seconde, il restait des viscères et une troisième crémation avait été ordonnée afin qu’il n’en reste plus rien. Or, ces multiples incinérations ont donné "un aspect particulier" aux ossements. "Il n’y a pas eu 1.000 femmes brûlées à Rouen en 1431, notamment à trois reprises", a souligné Philippe Charlier. F12

Au-delà des questions scientifiques bien légitimes, on peut trouver qu’il est assez providentiel que la Sainte de la Patrie ressurgisse en cette période troublée de l’actualité, alors que certains souhaiteraient bien faire la loi chez nous. Comme l’écrirait Lahire (du Salon !) -absent ces jours-ci – à la suite de Jeanne : "En nom Dieu, les hommes d’armes batailleront et Dieu leur donnera la victoire".

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Le carbone 14 n’est-il pas sujet à caution quand les éléments analysés ont subi un incendie?(cf. le linceul “daté” du XIVe siècle) .
    D’ici qu’on nous annonce que Jehanne est morte noyée… Ou qu’elle n’a jamais existé comme le Christ parait il…!!!

  2. Non, il s’agit juste d’authentifier des reliques qui seraient celles de Jeanne.

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