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Culture de mort : Avortement

Victime d’un viol, elle garde l’enfant, qui fait son bonheur

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

A "Cette histoire n'est pas politiquement correcte. Elle nous vient d'Argentine, de Rivadavia où encore l'année dernière les médias se mobilisaient pour faire pleurer à propos d'une adolescente violée par son père et qui devait avoir « droit » à l'avortement. Cette fois-ci, le journal régional Diario de Cuyo a repris non sans une émotion un peu étonnée un fait divers qui dit tout l'inverse. L'histoire d'une jeune fille souffrant d'un retard mental qui a donné la vie, il y a moins d'un mois, à un joli garçon pesant 3 kilos, en parfaite santé, et qui est la coqueluche de son quartier. […] Or logiquement – dans l'état actuel de la loi argentine que les médias jugent pas assez libérale – ce bébé devrait être mort. Eliminé. Avorté. Car il est le fruit d'un viol, et d'un viol sur une femme souffrant d'un retard mental, incapable d'avoir des relations sexuelles consenties. Cas d'école pour le droit argentin : le « pire », celui où l'avortement dépénalisé est quasiment concédé d'office. […]

Après avoir souffert de l'agression innommable du viol, et malgré tout, la jeune maman a trouvé un vrai bonheur avec son bébé qu'elle garde tout le temps avec elle : elle l'allaite depuis sa naissance, le change, le soigne. Elle lui a donné la vie qu'il n'avait certes pas demandée, pas plus qu'elle : comme un cadeau, un don qu'on ne refuse pas parce qu'il est arrivé d'une mauvaise façon, une vie qu'on ne détruit pas à cause du crime d'un homme. Ce crime-là, oui, il devra être poursuivi. Dès qu'ils découvrirent l'état de grossesse de leur fille et son probable auteur, les parents ont rompu tous liens avec de gendre indigne. Mais – pour protéger leur autre fille ? – ils ne l'ont pas dénoncé. La naissance du bébé a tout rendu public aux yeux des autorités et c'est alors que Hilda a officiellement porté plainte ; tous attendent la prochaine arrestation du jeune homme.

A la famille reste néanmoins le bonheur et la tendresse apportés par cette nouvelle petite vie. Qui osera dire qu'il aurait dû payer pour le crime de son père, et subir la peine capitale que celui-ci n'encourt même pas ?"

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4 commentaires

  1. Que c’est beau ! et que c’est rare de lire ce genre d’histoire…
    MERCI MJ

  2. Que ceux qui sont pour le meurtre des enfants du viol lisent cette histoire. Cela les fera peut-être réfléchir et réaliser qu’il est immoral de penser qu’un enfant du viol n’a pas le droit de vivre à cause du crime de son géniteur.

  3. @Simon : j’ajouterai que si la mère ne veut pas de l’enfant (argument souvent invoqué), elle peut toujours le confier à des organismes spécialisés.

  4. Oui, c’est une très belle histoire : pendant la deuxième guerre mondiale, il y en a eu des centaines comme celle-ci ! Des hommes sont revenus chez eux et ont retrouvé leur épouse avec un enfant de plus dont beaucoup étaient la suite d’un viol de soldats ennemis…Et ces hommes n’ont pas divorcé et ils ont aimé cet enfant…

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