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Europe : politique

Vers une révision des traités européens ?

C'est l'idée d'Angela Merkel afin d'améliorer le fonctionnement de la zone euro.

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8 commentaires

  1. Qui paie commande.

  2. Par “ameliorer”, il faut bien entendu entendre avancer vers un federalisme budgetaire, via notamment les eurobonds. Le recent arret de la Cour de Karlsruhe a bien laisse entendre que le FESF dans son perimetre actuel etait l’extreme limite de ce qu’elle permettrait sous le regime des traites actuels, c’est donc cet obstacle qu’il s’agirait de circonvenir.
    Le second obstacle, c’est que 70% des Allemands sont contre cette evolution. Mais cela, Merkel et Shaeuble ont decide d’en faire fi, tablant sur le fait que, la SPD etant egalement federaliste, l’electorat n’a nulle part ou aller.

  3. Moi qui croyais qu’elle voulait annuler le traité de Lisbonne car illégitime!

  4. Le fédéralisme budgétaire ne va pas sauver l’Euro, ni l’Europe. Et si le printemps des peuples passe d’abord par un hiver, l’Europe va de toute façon implosée à plus ou moins court terme. L’Allemagne peut-être avec plein d’argent (et encore quelques industries lourdes) mais sans enfants n’est pas moins moribonde que d’autres pays d’Europe.
    En attendant les prochaines déclarations…

  5. Et pourquoi pas dissoudre l’UE?
    Ce sera plus facile.

  6. Suivant PG qui rappelle à juste titre le” qui paie commande”, je me demande ce qu’a promis la France, enfin celui qui la dirige, pour que tant de députés allemands aient voté en faveur du FESF, alors que les débats étaiet rudes cet été de l’autre côté du Rhin et que la chancelière était pour le moins chahutée dans son propre parti.
    Je ne comprends plus tout à fait, sinon que (Gross)Deutschland über alles?

  7. La campagne de presse à l’occasion de la crise de l’été est un modèle du genre. Cette crise était loin d’être fortuite puisque nombre de hedge funds l’ont vue venir, notamment en raison de l’essoufflement de la croissance chinoise et du rendement à long terme des bons du trésor américain comparé à celui de la zone euro. On remarquera comment la presse sème la panique à chaque baisse du marché en agitant le spectre des faillites bancaires entraînant au passage la ruine des déposants et ce pour mieux faire pression sur les gouvernements dans la mise en oeuvre des instances de gouvernement européen. Mais la transformation de la BCE en prêteur de dernier ressort ne change rien à la crise bancaire qui est en fait une impasse économique née de l’incapacité de la finance à créer de la richesse réelle à défaut de générer des trillions en monnaie électronique destinée à transiter indéfiniment dans les tuyaux bancaires, sans que les citoyens européens n’en voient jamais la couleur. Monsieur Trichet peut donc dormir tranquille dans sa paisible retraite de St Malo: les liquidités bancaires ne risquent pas de créer de l’inflation, au contraire des revenus des salariés, qui bien qu’insignifiants par rapport à la masse monétaire circulant entre les banques n’en font pas moins courir un grave danger inflationniste à la zone euro. Le président de la BCE estime avoir tenu son engagement personnel de contenir l’inflation autour de trois pour cent. L’Europe est donc sauvée.

  8. “Qui paie commande” est une loi simple…mais bien souvent fausse.
    Les contribuables commandent-ils l’usage que l’Etat fait de leurs impots ?
    Les donateurs des associations humanitaires ont-ils une information réelle et un pouvoir quelconque ?
    L’Union Européenne n’a-t-elle pas abandonné tout controle réel de l’usage des fonds d’aide au développement qu’elle distribue aux régions en retard ?
    Dans les entreprises, les contre-exemples sont légion.
    Celui qui paie a l’illusion de commander.

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