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Pays : International / Pro-vie

Vers une repénalisation de l’avortement en Colombie

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

S "Le nouveau président du Parti conservateur en Colombie, par ailleurs président de la Troisième commission du Sénat, José Dario Salazar, a déclaré, à peine élu, que son parti proposera dès le mois de mars un projet de loi visant à repénaliser l'avortement dans tous les cas, alors que la Constitution colombienne affirme déjà le respect de la vie comme principe général. C'est une décision de la Cour constitutionnelle de Colombie qui a ouvert une brèche dans les mesures de protection de toute vie humaine en autorisant par exception l'avortement dans les cas de viol, de malformation génétique ou de danger de mort pour la mère ou pour le bébé.

[…] José Dario Salazar a précisé que le projet d'acte législatif a déjà fait l'objet de concertation avec l'Eglise catholique lors de diverses réunions avec l'archevêque primat de Colombie, Mgr Ruben Salazar.

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3 commentaires

  1. Le drame des pays européens est que leurs épiscopats n’ont pas réellement accepté Humanae Vitae et se sont ensuite retrouvés totalement désarmés pour lutter contre les lois dépénalisant l’avortement, comme en France la loi VEIL. Ils ont lâché prise durant 40 ans dans la plupart des pays européens. Laissant une poignée de laïcs et qq dirigeants politiques exclus du système continuer à défendre la Vie.
    Conséquence : impossible aujourd’hui de demander la repénalisation de l’avortement.

  2. Décidément, le vent tourne.
    Nos bien-pensants vont certainement entonner le chœur des vierges effarouchées.
    Mais cela (la re-pénalisation) donnera peut-être des idées saines à d’autres; après tout, les lois n’étant que le reflet de l’évolution des mœurs, il suffit qu’une majorité prenne conscience d’un danger majeur pour la société pour imposer à la minorité une loi … qu’ils (les “bien-pensants”) auront toujours la possibilité de contester, voire d’enfreindre à leurs risques et périls. Ils auront certainement assez de logique pour admettre une loi qui ne leur convient pas plus que ne convenait à d’autres les lois qu’ils cherchaient à imposer.

  3. Attention. Je rappelle que Pie XII lui même écrivait que jamais l’église n’avait fait de choix antre la mère et l’enfant en cas de danger de mort. Aucune vie ne vaut par défaut plus qu’une autre. On peu supposé que l’église laisse dans ce cas là le poids de la décision à ceux qui sont présents prenant en compte le contexte général auquel ils sont confrontés.

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