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Culture de mort : Euthanasie

Vers un “tourisme de la mort” en Suisse ?

Bien que les Suisses y soient opposés, il semblerait que les partisans de l'euthanasie souhaitent utiliser cet argument pour développer la légalisation de ce type de meurtre en Suisse, que ce soit l'euthanasie ou l'assistance au suicide :

" En décembre dernier, une doctoresse neuchâteloise, ancienne médecin cantonale, a été acquittée de l’inculpation d’euthanasie active pour avoir aidé une femme d’une quarantaine d’année dont la seule perspective était de mourir étouffée, en raison de sa maladie incurable, à mettre fin à ses jours.
 
Le Tribunal de Boudry (…) a jugé que la doctoresse n’était pas coupable de «meurtre sur la demande de la victime» (…) Selon la Cour, le vœu très clair de la patiente ne laissait d’autre choix à la doctoresse que celui d’agir comme elle l’a fait, par compassion.
 
Ce verdict a suscité de nombreuses réactions, majoritairement positives. La Conférence des évêques suisses (CES), qui a fait part de son inquiétude, est une des exceptions :

"Convaincue qu´il n’existe pas de situations de vie humaine qui, par définition, seraient indignes d´être vécues, la Conférence des Evêques Suisses rejette avec force l´idée qu’il y aurait, dans certaines circonstances, une nécessité d’aider à mourir et encore plus que celle-ci soit assignée comme tâche aux médecins."

(…) l’écologiste vaudois Luc Recordon, également membre du Conseil des Etats (Chambre haute), vise lui aussi la surveillance des organisations. Il demande des solutions pour être sûr que l’assistance au suicide ne puisse devenir une activité commerciale. Mais il demande aussi, et c’est plus rare, l’ouverture de l’assistance au suicide à des ressortissants étrangers, tels que la pratique l’organisation zurichoise Dignitas, ce qui vaut à cette dernière une vaste réprobation. «Quand l’avortement était interdit en Suisse, nous étions assez heureux de pouvoir aller à l’étranger», rappelle Luc Recordon."

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4 commentaires

  1. Quand j’aurais envie de me suicider, j’irai en Suisse, pas vu, pas pris.
    Quand toucherons-nous le fond, dans cette “société”. Nous vivons sur cette pauvre terre déjà un véritable enfer.

  2. On parle beaucoup et à juste titre de l’avortement dans le combat pro-vie mais il va de plus en plus être crucial de nous occuper aussi des mêmes qui veulent notre mort volontaire.
    J’entends déjà ici ou là que l’on prépare le terrain en fustigeant l’allongement de la durée de vie des “seniors” etc…
    La postmodernité est une vaste entreprise mortifère qui ne se sublime que dans le culte de la matérialité financière et qui a honnis la vie des hommes de son champs de valeur. La postmodernité c’est l’autre nom pour signifier l’enfer.

  3. On remarquera que l’euthanasie ne concerne que les Blancs qui choisissent de se faire occire à l’étranger, alors que le suicide assisté par l’Etat est pris en charge à cent pour cent par la Sécu. Comme il est étrange que la population de souche ne cesse de décliner dans un pays qui revendique une des plus fortes augmentations démographiques d’Europe. C’est une première dans l’histoire de l’humanité que des gouvernants qui financent à la fois le génocide de leur population et son remplacement par des apports étrangers massifs. Cela n’aurait pas été possible sans une création de richesse monétaire par la création de dettes qui a ceci de merveilleux que la destruction de richesse réelle sert à alimenter l’émission de dettes qui elle-même se traduit par une augmentation de la richesse nationale comptable. La pompe aspirante mise en oeuvre par la puissance publique conduit ainsi à la momification de la population dans un pays qui, dans les chiffres, bat tous les records de prospérité. On appelle cela “the politics of malice” outre-Atlantique.

  4. oui à la possibilité d’euthanasie et d’auto-délivrance pour ceux qui souffrent et pour lesquels rien n’est possible (tout le possible a été essayé) pour améliorer leur état de santé, en suisse et ailleurs.
    pour la liberté de choix de sa vie:
    que ceux qui veulent souffrir avant de mourir souffrent
    que ceux qui veulent attendre la mort attendent, leurs douleurs physiques soulagées ou non (on ne peut pas toujours les soulager)
    et que ceux qui réclament instamment de l’aide pour abréger leurs souffrances (morales et physiques), puissent être aidés légalement par des médecins remplis d’humanité.
    c’est la base du respect d’autrui, de la solidarité, de l’amour universel, des Droits de l’Homme
    que chacun pense dès 18 ans à écrire ses directives anticipées et à nommer sa personne de confiance, c’est légal et indispensable, quoique non suffisant puisque leur respect n’est pas acquis légalement.

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