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France : Société

Vers l’effondrement du système hospitalier que le monde nous envie ?

Rémi Salomon, président de la commission médicale de l’AP-HP, a lancé :

“Ce n’est pas dans quelques années, mais dans quelques mois que l’on peut avoir un effondrement de l’hôpital”.

Il craint une situation catastrophique pour les établissements publics si rien n’est fait pour pallier le manque d’effectifs.

Le 21 octobre, la mise en application des sanctions contre le dépassement du tarif des médecins intérimaires à l’hôpital a été reporté. Prévues par la loi RIST, elles veulent limiter le recours à l’intérim qui coûte très cher à l’hôpital public. Mais avec cette loi, les intérimaires iront vers le privé, où ils seront mieux payés. Emmanuel Cixous, pédiatre depuis bientôt 30 ans et président du syndicat national des pédiatres en établissement hospitalier (SNPEH), tire sur la sonnette d’alarme:

“Sur le principe, bien sûr qu’on est agacé par les rémunérations trop élevées des médecins intérimaires, mais cette loi s’attaque à une conséquence et non à la cause, et ça pourrait, à court terme, aggraver la difficultés des services”. “Durant la pandémie, ça a été plus calme, mais les virus sont restés en bruit de fond et depuis le printemps, avec le relâchement des gestes barrières, on a des épidémies qui ont commencées plus tôt et plus fort”.

Bronchiolite du nourrisson, gastro-entérites, infections virales… En attendant la grippe.

“Les moyens, les conditions de travail, les rémunérations ne donnent pas envie aux gens de rester. Mais qui soignera nos enfants demain? Il faut agir, et pas avec des fausses bonnes solutions comme restreindre les rémunérations des intérimaires en premier lieu. Il faut de vrais moyens pour rendre l’hôpital public a nouveau vivable et attractif”.

Et ce n’est pas en attaquant l’objection de conscience des médecins sur l’avortement que cela va encourager les vocations médicales. La priorité de ce gouvernement c’est d’accroître le nombre d’avortements, pas d’améliorer le système de santé.

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7 commentaires

  1. Et ce n’est pas en instaurant l’obligation vaccinale pour les soignants que les problèmes vont s’arranger. Pour ce gouvernement de tarés, il ne restera plus qu’une solution : la course en avant à l’autrichienne à savoir l’instauration de l’obligation généralisée avec contrainte par corps ou financière. Nous y allons tout droit.

  2. Cette affaire “sanitaire” est l’arbre qui cache la forêt, nous allons tout droit vers une pénurie alimentaire, les gens ne s’en rendent absolument pas compte, c’est un massacre ! Un exemple : depuis janvier, le seul département de la Manche a perdu 45000 vaches laitières en raison de l’effondrement des exploitations consécutif aux “charges qui explosent” … LE département laitier par excellence va manquer de lait, c’est un comble ! Sans parler évidemment de “l’artificialisation” exponentielle des meilleurs potentiels agronomique, il suffit d’observer ce qu’il se passe à la périphérie des villes …

  3. Ça n’est pas seulement le secteur hospitalier qui dévisse , mais aussi en amont tous les secteurs libéral , médical et paramédical.
    https://youtu.be/aao5qp9tPcg

  4. Pour rebondir sur le précédent commentaire de collapsus, une question : comment peut-on déclencher une obligation “vaccinale”, alors que sur le papier ces produits sont encore en phase expérimentale? (Quand bien même les gens en faveur de ces produits annoncent qu’il y a eu des milliards d’injections ce qui prouverait -selon eux- qu’ils sont fiables, la loi est la loi et je serais bien surpris que la loi d’un pays quelconque autorise une obligation d’un produit non fini).
    A part en passant une loi d’exception je ne vois pas? Est-ce le cas en Autriche?

    • Bien-sûr que c’est le cas pour l’Autriche, ils ont les mêmes vaccins que nous. Le plus grave n’est pas d’instituer une obligation vaccinale avec des produit non testés (il ne resterait plus que 6 millions de non vaccinés en France), mais d’avoir lancé une vaste campagne d’incitation avec ces produits. Et ce malgré l’interdiction du Conseil de l’Europe dans sa résolution 2361 art.7.3 de 2021 qui proscrit toutes mesures coercitives, de désinformation et de discrimination en faveur des vaccins.
      Les lois, décrets et directives, c’est bon pour les sans-dents, pas pour nos dirigeants.

    • Alors de surcroît qu’ils imposent au laboratoire français Valneva pour son vaccin traditionnel non ARNm très prometteur toute la batterie de tests imposés par la loi. Celui-ci ne sera donc sur le marché qu’en avril 2022.

    • Mais, l’obligation vaccinale a déjà été imposée par la loi du 5 août 2021 ! La cible est limitée “aux personnes travaillant dans les secteurs sanitaire et médico-social”. Comme vous j’étais persuadé que, s’agissant d’un produit expérimental, nos juridictions suprêmes s’y opposeraient. Las, tant le conseil d’état (saisi au préalable) que le conseil constitutionnel (saisi par des recours a posteriori) n’y ont rien trouvé à redire… Bande de pourris…
      Les objections de principe ont été balayées à l’occasion du vote de cette loi, donc en droit rien ne peut plus s’opposer à une généralisation à toute la population.
      Maintenant quand on épluche l’allocution présidentielle du 9 novembre, on constate que toutes les mesures sont dirigées contre les déjà-vaccinés (3° dose à partir de 50 ans, intégration de la 3° dose dans le pass pour les 65 ans, vaccination des enfants…) et plus rien contre les non vaccinés. C’est comme si Macron avait compris qu’il ne pourra pas faire changer d’avis les derniers réfractaires. Dès lors il sait que s’il tente la vaccination obligatoire pour tous il se heurtera à une très forte résistance. Et les émeutes en Guadeloupe le rendent certainement plus prudent…

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