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Europe : politique

Valérie Pécresse prend le train de la critique de la Commission européenne

Valérie Pécresse prend le train de la critique de la Commission européenne

Un règlement européen va empêcher quelque 110 rames de trains de banlieue d’être mises en service dans la région parisienne. Ces trains sont exactement les mêmes que plus de 200 qui circulent déjà. Mais à partir du 16 juin ce règlement interdira leur mise en service. Alors que les trains identiques déjà en service pourront continuer de circuler. Il y en a pour un milliard d’euros. Et cela arrive au moment de la campagne pour les européennes… Valérie Pécresse est très colère. Elle découvre l’UE

Aussi, indignée par « cette situation […] totalement ubuesque », Pécresse, qui a dit attendre du gouvernement « une action immédiate et vigoureuse auprès de la Commission européenne » afin de mettre un terme à ce « scandale », a-t-elle adressé une lettre plutôt « musclée » à Macron, qualifié d’« homme d’un système européen qui ne marche pas ». En effet, a écrit la présidente d’IDFM, « à la veille des élections européennes et au regard des interrogations fortes de nos concitoyens sur l’UE, ses dérives bureaucratiques et le dessaisissement contre-productif des Etats, il me paraît inconcevable qu’une interprétation tatillonne de la réglementation retarde le déploiement tant attendu de ces rames, dont plus de 245 circulent d’ores et déjà sur le réseau francilien à la satisfaction de tous ». Surtout, s’est-elle très justement interrogée, « comment justifier que les Etats ne soient pas seuls juges des dérogations à accorder à des trains de banlieue qui ne circuleront jamais sur un réseau européen ? » Une missive à laquelle le ministère des Transports a depuis répondu, en rappelant avoir « saisi la Commission européenne à la mi-février d’une demande de dérogation » actuellement « en cours d’instruction ». Or, comme le soulignait Pécresse, cette « instruction traîne depuis des mois malgré les alertes de la SNCF et d’IDFM, et pourrait même, me dit-on, prendre des années » !

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4 commentaires

  1. Pécresse ou l’arroseur arrosé, et “c’est nous qu’on paye”…

  2. Pécresse ou la vieille ficelle “gaulliste” : dénoncer le système européen auquel on adhère intrinsèquement.

  3. Quelle magnifique trait de génie de ces eurofanatiques, juste à l’orée de la campagne électorale : une bévue de plus, l’ânerie d’imposer à nos RER de pouvoir rouler dans toute leur ue, l’ivresse du pouvoir? Que d’eau ainsi apportée au moulin des eurolucides, euros dégoûtés, et absolument pas sceptiques!

  4. L’Europe est faite pour nous détruire et tous les moyens sont bons y compris celui là.
    L’instruction de la demande de dérogation durera donc 10 ou 20 ans !

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