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Bioéthique

Valérie Pécresse pour la culture de mort des embryons

Valérie Pécresse a déclaré à des chercheurs :

P "Au stade actuel, on est obligé de continuer la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L'Etat sera toujours à vos côtés. La recherche sur les cellules souches embryonnaires pose des questions éthiques. Nous avons une position d'équilibre. On ne sacrifiera pas nos règles éthiques. En même temps, il faut savoir accompagner les chercheurs dans leur mouvement."

En bref : ce n'est pas éthique, mais on s'en moque.

Addendum 17h15 : L'Alliance pour les droits de la vie réplique. Extraits :

"Contrairement à ce que croit devoir affirmer Madame Pécresse, on n'est aucunement "obligé" d'utiliser et détruire l'embryon humain – par ailleurs conçu dans le but de pallier l'infertilité d'un couple – comme s'il s'agissait d'un matériau de laboratoire :

  • Sur le principe, la fin (thérapeutique) ne justifie pas les moyens (l'instrumentalisation de l'être humain) ;
  • En pratique, rien ne montre que le sacrifice de l'embryon humain soit en mesure de sauver le reste de l'humanité des grandes maladies.

«Nous nous interrogeons sur les conflits d’intérêt en jeu derrière cette «course à l’annonce» autour d’essais cliniques, qui suscitent de faux espoirs chez les malades», précise le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie. […] L'Alliance demande :

  • une interdiction claire de la recherche impliquant la destruction d'embryons humains,
  • un moratoire sur la congélation d'embryons,
  • l’orientation vers les recherches alternatives. Ainsi, les cellules du sang de cordon ombilical et les cellules souches adultes offrent des perspectives thérapeutiques réelles, tout en respectant la dignité de l’embryon."

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5 commentaires

  1. et dire que ce genre de personne veut nous donner des leçons …. de civisme ,à croire que nous sommes revenus 70 ans en arrière ou au plus fort de l’hégémonie communiste de l’ex urss, où l’on ne s’embarassait pas de scrupules éthique. Mme Pécresse se rappelle-t-elle qu’avant d’être mme pécresse elle a d’abord été un embryon?

  2. Puisque “l’éthique” de Madame Pécresse autorise tout, ne pourrait-on pas, lancer un dépistage du syndrôme du cannibalisme , dès la conception ?
    Cela pourrait soulager la société de nombre d’apprentis sorciers adorateurs fanatiques du progrès-qui-va-droit-dans-le-mur.
    Comme dirait un preux chevalier croûlant sous le dévouement ( il déménage actuellement les déshérités et ne peut , de ce fait mener tout les combats), “ce serait très commode !”

  3. Pourquoi ne constituerait-on pas une réserve de matériau biologique à fin de recherche, en y commettant d’office tout ex-ministre et tout élu non ré-élu en fin de mandat.
    Ca calmerait peut-être certaines ardeurs?
    En quoi un ex-ministre ou un ex-élu est-il plus digne de vivre qu’un enfant conçu mais pas encore né?
    Pourquoi ne pas les “recycler” à la manière de “soleil vert” (Soylent Green)?
    (“Le” ministre, “tout élu” vaut évidemment aussi pour les femmes ministres et les élues.)

  4. Que Mme Pecresse relise donc ses classiques:”science sans conscience…”

  5. Le site genethique.org indique que même Jacques Testard (“inventeur” de la FIV en France) reconnaît :
    “l’illégitimité scientifique et éthique de la recherche sur l’embryon”, notant que la découverte des cellules iPS devrait permettre à l’embryon humain “d’échapper à la condition de pourvoyeur de cellules” et qu’il est “non seulement plus éthiquement acceptable mais aussi bien plus rationnel de travailler sur des embryons animaux (abondance et fiabilité du matériel biologique), lesquels ne présentent pas de différences majeures avec l’embryon humain qui empêcheraient des recherches fondamentales”
    (source : http://jacques.testart.free.fr/pdf/texte845.pdf)

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