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France : L'Islam en France

Une société est composée de communautés, n’en déplaise à Marine Le Pen

Daoudal Hebdo revient sur une phrase de Marine Le Pen, mais pas celle actuellement commentée par les médias. Extraits :

M "je ne vois aucun commentaire sur une autre petite phrase, prononcée non à Lyon, le 10 décembre, devant des militants, mais à la télévision, la veille, devant la France entière: «Je voudrais que soit inscrit dans la Constitution que la République ne reconnaît aucune communauté, pour pouvoir renforcer le principe constitutionnel de la laïcité.» On me dira que ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen dit cela. Assurément. Elle l’a déjà dit dans nombre d’interviews. Mais justement. Ce n’est jamais commenté. Or il n’est pas question ici de laïcité, mais de laïcisme de combat. Le laïcisme est déjà affirmé dans le premier article de la Constitution. Préciser que la République ne reconnaît aucune communauté, c’est tirer les conséquences les plus extrêmes de l’une des principales tares de la Déclaration de 1789, et de la loi de 1905la République ne reconnaît aucun culte»). Une société n’est pas un agrégat d’individus. Une société est constituée de… communautés. Ce n’est pas l’individu qui est à la base de la société, c’est la famille. La famille est une communauté, la première des communautés. Et les familles font partie de toutes sortes de communautés. Et il y a une communauté chrétienne, et il y a maintenant une communauté musulmane. Ne pas reconnaître la communauté musulmane, au nom du laïcisme, c’est refuser de voir la réalité. Ce laïcisme sera aussi impuissant à combattre l’islamisation qu’il l’a été pour soumettre l’Eglise à l’Etat.

Pour combattre l’islamisation il faut d’abord voir les choses en face. Premièrement, il existe une communauté musulmane. Deuxièmement, il s’agit d’une communauté étrangère, ce que la fiction laïque ne permet pas de reconnaître. D’abord étrangère à l’âme de la France. Mais on constate aussi au fil des années et des décennies que plus elle est composée de «citoyens français» selon la République laïque, plus elle est étrangère (on va chercher une femme au bled ou en Turquie, on apprend l’arabe ou le turc, on soutient les équipes de foot du pays d’origine – et cela à la troisième ou quatrième génération sur le sol français). L’islam de France n’existe pas : il existe un islam algérien, un islam marocain, un islam turc, etc., contrôlé par les pays d’origine (ou par les Frères musulmans, le Tabligh, etc.). Il est visible que plus la communauté musulmane est musulmane, plus elle est étrangère à la France («-Quelle est ta nationalité? – Musulman.»). Or dans toute société une communauté étrangère n’a pas les mêmes droits que les communautés autochtones. Troisièmement, l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie politico-religieuse à vocation totalitaire (ce qui fait de la communauté musulmane une hyper-communauté). On ne combattra pas l’islamisation en refusant de voir la réalité, mais en prenant à bras le corps le problème que pose la communauté musulmane, en ouvrant les yeux sur ce qu’est l’islam, et en témoignant auprès des musulmans de la bouleversante révélation de l’amour personnel de Dieu, qui est le moteur de toutes les conversions de musulmans. Mais là, ce sont les chrétiens qui seuls peuvent le faire. Il faudrait qu’ils se réveillent. Vite."

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26 commentaires

  1. La tare principale de la déclaration de 1789 est de ne faire nulle part référence à la raison de l’homme. Elle ne fait pas non plus référence à la conscience humaine (deux termes liés). En revanche, elle reprend l’expression de Rousseau sur la loi “expression de la volonté générale” et cela est inadmissible parce que la loi est l’expression de la raison que la volonté met en oeuvre. Une volonté ne se fondant pas sur la raison n’a aucune force.
    Il manque également le droit au mariage, donc à la famille, le droit à l’éducation pour les parents etc. Elle est très inférieure à la Déclaration universelle de 1948 et bien qu’elle comporte quelques principes valables, elle présente de graves lacunes et quelques expressions malheureuses, voire inadmissibles.
    La constitution de 1958 n’est pas laïciste (selon moi). La République “respecte toutes les croyances”, c’est juste ; le gros problème c’est qu’en pratique la société française ne respecte pas la foi catholique, voire la foi chrétienne (moqueries, ostracisme), voire se met à juger les gens sur leur façon de pratiquer leur religion… Mais si la constitution était respectée, ce ne serait pas si mal (il faudrait remplacer la déclaration de 1789 par celle de 1948).

  2. Merci à vous et à Yves Daoudal pour ces réflexions si pertinentes !
    Plaise au Ciel qu’elles soient lues et méditées par 2 ou 3 évêques de l’Eglise qui est en France, avant que ne paraisse le communiqué public de la Conférence des Evêques de France, que d’aucuns vont probablement exiger d’elle, à l’occasion de la tenue des ” Assises sur l’islamisation de nos pays ” de ce samedi, propos de Marine le Pen obligent …
    Cela doit bouillir en ce moment du côté du SRI ! …

  3. Je suis bien d’accord avec mon compatriote breton Daoudal.
    Marine Le Pen avait pris position contre la langue bretonne il y a trois ans,
    http://www.dailymotion.com/video/x11n01_marine-le-pen-contre-la-langue-bret_news
    comme Sarkozy d’ailleurs (en passant par la Bretagne aux présidentielles, il avait eu une phrase insultante envers les Bretons, phrase que beaucoup ressassent encore aujourd’hui ici sans pour autant être tous des affreux nationalistes bretons)
    Comme Daoudal, je souhaite que la marque de la révolution de 89 sur les mentalités soit effacée car il y a bien une communauté catholique, il y a bien une communauté bretonne, et même une bretonnante et même une communauté catholique bretonnante, et cela ne devrait pas poser problème, d’autant plus que … la langue bretonne est une langue de France bien plus ancienne que.. le français lui-même.
    en plus qu’elle est divorcée, cette position contre le patrimoine qui fait en réalité l’identité des régions de France qui n’ont pas été complètement assimilées par ce jacobinisme, fait qu’il est impossible pour un breton catholique de voter pour Marine Le Pen.
    Il faudra bien qu’un jour le FN en tire la leçon et accepte la position déjà beaucoup plus raisonnable du MNR sur ce point, par exemple.
    Qu’en pense Bruno G. ?

  4. Les “Jeunes avec Gollnisch” aussi avaient repéré déjà les insuffisances du discours mariniste et indiqué que, contrairement ce que dit Marine le Pen, la société ne repose pas sur l’individu mais sur la famille, car on ne fait pas du social avec de l’individuel. A lire ici:
    http://www.jeunes-avec-gollnisch.com/2010/11/26/pourquoi-cette-campagne-interne-est-profitable-a-la-droite-nationale/

  5. Il est des gens qui ne sont assimilables nulle par. Et la société française n’a pas vocation à les supporter.

  6. Vous oubliez que marine obtiendra si elle est elue l’abolition des caumunautes ,des maladies et des catastrophes naturelles,olivier m le dit et j’en sius sur!!!!

  7. Très bonne analyse du laïcisme viscéral de MLP. On peut faire beaucoup de reproches à la fille du président de Cotelec, mais on doit lui reconnaître une certaine logique : discours de Valmy célébrant la révolution, défense de la loi de 1905 et du laïcisme militant, attaques contre les communautés naturelles et l’institution familiale, etc. Il y a un fil conducteur, et ce fil conducteur n’a rien à voir avec les valeurs traditionnelles et nationales inscrites dans le programme historique du FN.
    Cette campagne interne a permis de dévoiler et de mettre à l’actualité, en tout cas dans les milieux nationaux, la véritable idéologie révolutionnaire que professe l’ancienne conseillère régionale d’Ile de France.
    A la lumière de ces faits objectifs (les paroles de Marine Le Pen elle même) on comprend mieux pourquoi la télévision d’Etat fait intervenir l’intéressée 7 fois dans des grandes émissions en direct et à une heure de grande écoute alors qu’elle n’accorde pas l’aumone de quelques secondes au valeureux Bruno Gollnisch, qui lui défend nos valeurs avec intelligence et tact.
    Les adhérents du FN en tireront les conclusions qui s’imposent dans leur vote.

  8. Très bonne remarque de Mr Yves Daoudal. Le pb avait déjà été soulevé au salon beige et j’avais fait remarquer à l’époque que MLP tournait maladroitement autour du pot avec son histoire de ne reconnaître aucune communauté (concept dangereux) et qu’elle ferait mieux d’aller plus franco en disant que l’état ne reconnaît pas la CHARIA, point barre, véritable danger et très bien identifié.

  9. espérons que ce sera gollnicht et pas un autre qui portera les couleurs du FN car si c’est mlp à qui donner ses voix?

  10. “la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte”, sauf l’Islam

  11. Yves DAOUDAl confond deux choses : le fait de refuser le jacobinisme et le fait de refuser l’implantation de communautés dangereuses pour l’héritage français et européen.
    Si toute communauté est bonne en soi, sous le prétexte qu’elle exprime des moeurs, une langue et une culture collectives, alors en effet, N. SARKOZY a raison d’avoir organisé des institutions musulmanes ”françaises”, puisqu’il y existe une ”communauté ” musulmane. Et il faut leur donner mosquées, centres culturels, hammams, circuits hallals etc…..
    Or nous l’avons tous déploré, parce qu’il existe des communautés issues de notre histoire, des peuples qui ont composé la France et exprimant des identités particulières, et d’autres communautés, ce qui est le cas de la communauté musulmane organisée et de plus en plus structurée, l’Islam niant de plus les identités particulières comme aucune religion monothéiste l’a jamais fait, n’en déplaise à RENAN et A. de BENOIT.
    Car la communauté bretonne chère à Y DAOUDAL vit en Bretagne ou en est issue, et n’est pas qu’une communauté seulement celto-bretonne : elle partage aussi des valeurs communes, dans un ensemble commun, français et chrétien, catholique historiquement, européen, qui fait qu’un breton a plus d’affinités en principe avec un alsacien ou un corse, voire un irlandais, qu’avec un citoyen français d’origine arabe et membre de la ”communauté” musulmane.
    Je comprends qu’on ne partage pas le jacobinisme du FN, et sur ce point B. ANTONY a toujours dit sa différence, même du temps où il en était l’un des dirigeants. Les langues traditionnelles et régionales sont le meilleur rempart pour ancrer le peuple français dans ses racines lointaines ancestrales, contre la sous-culture internationale marchande ; les instituteurs de Jules Ferry, si vantés à droite, ont été les fossoyeurs de l’âme du peuple et de véritables génocideurs de culture : une langue et des moeurs n’existent pas par des dictionnaires, de l’orthographe, mais par des coutumes et des apports populaires, et on le voit aujourd’hui, les apports au français et aux moeurs françaises sont maintenant issus de l’immigration : les communautés implantées en France, ont gardé leur langue et les traditions, et leur dynamisme, qui n’est pas que démographique. Tragique erreur jacobine.
    Il y a une confusion entre deux faits : le jacobinisme critiquable du FN, que M LP a repris de son père, et le refus du communautarisme musulman, qui conduit à une occupation du territoire physique, législatif et mental.
    Certes chaque fois que M LP parle , il faut la critiquer, et pour certains (je n’y range pas Y. DAOUDAL), c’est même un réflexe pavlovien, on accourt pour la dénoncer et la désigne à la vindicte ; mais nous devons discerner ce qui relève de l’anti jacobinisme et ce qui ressort de l’anti communautarisme.
    Sans quoi vive la communauté musulmane, vive la communauté juive, vive la communauté bretonne ou corse, et que le meilleur gagne : la communauté française n’existera plus.
    Pourquoi pas ? Mais alors autant le dire.
    Cependant, les vrais perdants seront les communautés bretonnes ou corses, pas l’ ”autre” communauté. Car sans identité nationale minimale, les communautés secondaires ne pèseront pas lourd face au poids de l’OUMMA, la communauté mondiale des croyants.

  12. Religions, “ONU soit qui mal y pense”, par Marc Sémo.
    http://www.aschkel.info/article-religions-onu-soit-qui-mal-y-pense-63108422.html

  13. L`erreur colossale de la France c`est d`avoir renié le catholicisme d`État.
    La France coule et comme la Sainte-Vierge laàvait dit – elle ira plus bas que toute autre nation. Punition divine pour apostasie de son role de fille ainée de l`Église.
    Combien de lecons faudra t`il – 1870 – 1914 – 1940 – 20….

  14. Le régime de la séparation des religions et de l’Etat vaut mieux que le régime actuel qui n’a qu’une religion d’Etat : l’islam (selon le mot du regretté cardinal Lustiger, l’islam est la seule religion d’Etat après la création du CFCM). SD-Vintage le dit très bien.
    Même s’il est irrationnel de traiter l’Eglise comme n’existant pas, il vaut mieux cela que le régime actuel. Il est en effet conforme à la liberté religieuse et à la raison que l’Etat reconnaisse l’Eglise comme une force morale respectable et même inspiratrice. Il est normal que les convictions conformes à la raison des convictions religieuses des populations entrent en ligne de compte dans le droit, même public. Il est donc licite à la République de reconnaître la royauté du Christ. Il est obligatoire pour les catholiques de militer en faveur de cette reconnaissance. Notre critère en matière de droit public laïc est la raison. Ce qui est contraire à la raison n’y a pas cours. Or la foi catholique est raisonnable, il n’y a rien de contraire à la raison dans la foi catholique.
    Mais à tout prendre le régime de séparation, n’est pas le pire, il est tous cas meilleur que ce que nous subissons aujourd’hui en toute illégalité et même inconstitutionnalité.

  15. Notre ami Daoudal ne lis certainement pas tous les posts et en tous cas pas les miens.
    La problématique de la laïcité est simple : elle n’existe pas!
    Par défaut d’étude on a l’habitude de traiter cette question dans ses effets à court terme, celui de l’écume des vagues alors que son sens profond est surtout nihiliste.
    La laïcité est en effet un applicatif de la République.
    Je ne vais pas développer ce thème mais l’on sait que les républiques sont souvent criminelles, la tangibilité républicaine ne valide donc pas celle ni de justice ni de “démocratie” dont on peine à détourer d’ailleurs le sens actuel comme passé.
    La République ainsi idéalisée s’adosse à la Constitution dont le sens est interprêté et réinterprêté sans cesse.
    Elle s’appuie également sur la Loi qui rencontre le même sort.
    Elle questionne aussi les “institutions” dont elle finance elle même les activités.
    Idem pour les médias … ce qui boucle un périmètre quasi népotiste.
    Lorsque l’on accélère les choses économiques ces interventions deviennent quotidiennes, on le voit.
    Dès lors la laïcité adoubera toute -sinon pourquoi faire exception pour la religion- les décisions de la République.
    Le lecteur perçoit déjà la pente dictatoriale sous-jacente puisque cet idéologisme républicain interdirait a priori toute contestation.
    OK… Nous aurions le droit de contester certaines choses et pas d’autres….
    Ce simple fait devrait d’emblée interroger les plus beaux esprits.
    Introduire du politiquement correct, on l’a compris, revient déjà à infléchir sa posture pour ne pas dire à baisser son pantalon.
    Mais ne soyons pas chicaneur.
    La République vote donc sans cesse de nouvelles lois dont est l’origine formée sur … au fait, quels fondements ?
    Ce cher Watson tenterait assurément l’argument de l’intérêt public, ce qui voudrait signifier en creux que les propositions catholiques n’en prendraient pas soin!
    Sur ce plan, même si ce n’est pas l’objet, l’Histoire prouve et de loin que la confiance est surtout du côté de l’Eglise qui a instauré l’égalité et l’éducation, pour le moins.
    Pourquoi alors la disqualifier ?
    On pourra tourner le raisonnement dans tous les sens, la laïcité est anti religieuse donc forcément laïciste, le terme premier n’est en fait qu’un faux nez de sa réalité finale.
    Elle tente de substituer à une autorité morale et économique, celle de l’Eglise dont nous connaissons le mérite, une autre, celle de la République dont nous faisons semblant d’ignorer les crimes.
    Or, la République ne peut exister que si elle est fermement “tenue” moralement et réservée à son rôle d’exécution (ce qui n’est en rien péjoratif et requiers au contraire une grande habileté).
    Les lois, la Constitution seront dans le cas contraire modifiées au gré des délires “Républicains” laïcistes, nombreux et souvent dénoncés, ou de ceux, quels qu’ils soient qui tireront le plus fort la couverture.
    Beau programme auto-destructif.
    C’est pourquoi la laïcité n’existe pas, elle s’imagine comme une abstraction idéologique ayant pour unique but la prise du pouvoir, la fin des nations et la perte de nos valeurs.
    On ne peut donc pas être à la fois nationaliste, souverainiste, indépendantiste et laïciste à la fois car c’est un contresens!
    Ce ne peut être qu’une posture opportuniste, rien d’autre.
    Lorsque l’on commence à vendre sa famille, l’enfer n’est pas bien loin.
    [Daoudal pourra reprendre librement cet article puisque qu’il se plaint]

  16. @ Denis MERLIN
    La loi de 1905, qui fut une loi et qui demeure une loi de combat, a reconnu l’existence de l’Eglise, ne serait-ce que par le biais de l’utilisation des lieux de culte construits antérieurement à 1905 ; et il en découlé d’autres accords et une jurisprudence, qui fait que de facto, l’Eglise catholique a eu une reconnaissance comme communauté, jusqu’aux accords et lois successifs réglant la question de l’école confessionnelle, dite ”libre”. Ou les accords BRIAND CERETI portant entre autres sur la nomination des évêques et réglant le vide juridique consécutif au refus de St PIE X d’un statut de communauté légalisée par l’Etat.
    Aujourd’hui, vouloir faire de l’Eglise une communauté parmi d’autres, avec un statut de communauté, ne serait-ce pas la placer au range relatif et provisoire de première religion, en attendant que par le jeu démographique, on puisse annoncer d’ici qq années que le vendredi à la prière il y a plus de pratiquants que le dimanche à l’église. Cette ”communautarisation” de l’Eglise, c’était le piège juridique des associations cultuelles que l’Etat avait tendu à l’épiscopat en 1905, que celui-ci avait accepté, et que PIE X rejeta, contre l’avis majoritaire des évêques français.
    L’Eglise est une commununauté de fait, elle pré existe à la France et à ses formes étatiques, et si elle use des formes juridiques et des formes de personnalité juridiques pour exister, elle n’en est pas dépendante. Ni assimilable à aucune forme sociale, institutionnelle, etc….
    Si nous rentrons dans ce jeu communautariste, nous rentrons dans le jeu libanais : quand on est la communauté la plus nombreuse ou la plus puissante, c’est sans problème apparent, mais quand l’inverse se produit, on devient membre d’une communauté dont les institutions fixent et définissent le statut de minoritaire. Or en France, déjà, la communauté musulmane est la plus puissante dans de nombreuses villes, lieues voire micro régions.
    C’est cela que M LE PEN dénonce, ce ne sont pas les communautés historiques naturelles que le corps social et l’histoire française ont créés.

  17. Contrairement à ce que dit PG, non seulement MLP est contre le communautarisme (ce qui est bien) mais elle est aussi contre les communautés naturelles et historiques qui fondent l’identité de la France. Il suffit de se rappeler ses déclarations d’hostilité déplacée envers le bilinguisme français-breton des panneaux de signalisation (comme si c’était le problème).
    La fille du président de Cotelec n’ayant pas une vision réaliste et historique de la France, mais, comme dit Bruno Gollnisch, une conception idéologique (république, droits de l’homme, laïcisme), par définition elle nie les communautés naturelles et historiques. C’est de la pure logique.

  18. @PG
    Je suis daccord avec vous sur le principe,evidenment,mais la realité est toute autre ,il ne s’agit pas de migratios d’individus mais de peuples qui campent sur notre territoire et de decreter qu’il ne doit pas y avoir de caumunautes n’est pas realiste a moins de vouloir les chasser ce que MLP se garde bien de dire,car ce n’est pas le discours republicain assimilationiste

  19. Je crois qu’il y une légère confusion sur l’essentiel, à lire les posts de nos amis.
    Ils dissertent ainsi sur des questions décalées ou se fondent sur la définition post action de tel ou tel mot ou concept secondaire.
    En réalité le questionnement est de savoir si un groupe minoritaire (une communauté dans ce sens) peut prendre le pouvoir par les armes (tels justement des bolchéviks), la guillotine et “reconnaître” un autre ensemble, majoritaire dans son pays, lui attribuer des droits, lui en retirer d’autres…
    Cette reconnaissance étant prise comme une soumission contraire à la conviction catholique dans sa seule église.
    Le principe de communauté devient alors un principe d’opposition (par ailleurs décrié lorsqu’il s’agit de la communauté nationale des pays : discriminée comme prétenduement guerrière) et non plus de liberté.
    On retrouve l’idée israélienne ou sud-africaine, maoïste,etc. d’un périmètre ainsi défini que l’on s’emploie à réduire point par point.
    La religion catholique étant comme on le sait une liberté et non une idéologie criminelle.
    L’exemple d’ailleurs nous est donné ces derniers temps par Madame Yade, ancienne Ministre, élevée et formée par l’institution catholique qui se donne désormais des allures d’anti catholique en s’alliant au radicalisme de Monsieur Borlo.
    D’une part il y a donc l’église catholique qui donne une convergence morale et économique au monde mais accepte sans soumission la liberté de chacun ainsi que ses particularités nationales, et, de l’autre, une idéologie républicaine qui tent à la convergence totale des hommes et des idées mais surtout à la financiarisation exacerbée du monde.
    On sait que si la laïcité est un paravant au laïcisme qui est à son tour le bras armé de la république, cette dernière n’est rien de moins que la face apparente d’un socialisme qui ne dit pas son nom.
    Cette seconde solution ne pourra in fine se faire sans dictature -qu’elle soit militaire ou idéologique, la prison est la même- pour des raisons économiques (principalement, parce qu’il n’y a pas de travail et donc de revenus pour tout le monde).
    Mais cette fois, avec la mondialisation, cette dictature socialo-financière sera SANS RETOUR, tant on sait que ce sont des personnes, des états libres, l’église catholique qui ont permis à d’autres d’échapper à l’enfer définitif!

  20. Je sais bien qu’en pratique l’Etat reconnaît l’Eglise et lui donne un statut disons minimum (une ignorance complète est pratiquement impossible -c’est-à-dire dans la pratique – impossible). Mais en principe, elle ne reconnaît aucun culte (loi de 1905), donc elle ne reconnaît pas l’Eglise. Le principe du laïcisme peut s’exprimer ainsi : “- la foi je la respecte [c’est déjà quelque chose de positif], dit la République, mais je ne sais pas ce que c’est et cela m’est égal (ce qui est irrationnel parce que la raison exige en dernière analyse la vie dans l’au-delà, donc une destinée de l’homme qui ne s’arrête pas ici-bas et la foi catholique ne méprise pas la raison, au contraire elle l’exalte, il n’y a pas lieu de la rejeter comme irrationnelle).
    Donc l’Etat doit être fondé sur la raison, une raison ouverte au surnaturel et acceptant tout ce qui est vrai et bon, ce qui condamne le laïcisme et ce qui permet l’écoute du Christ et de son Epouse, l’Eglise.
    Je n’ai pas bien compris, dans la détails la polémique entre madame Le Pen et monsieur Daoudal, mais ce que dit madame Le Pen n’est pas faux si elle considère que la raison doit présider à la vie publique, je suis parfaitement d’accord avec elle. Cela étant, la raison doit reconnaître ses limites et reconnaître la valeur des messages des religions et particulièrement de la catholique, comme “experte en humanité” (expression de Paul VI) et non les rejeter par principe comme l’exige injustement le laïcisme.
    En outre, bien évidemment l’Etat 1) n’a aucun droit à ne pas respecter les communautés religieuses, 2) qu’il ne doit cependant ni organiser, ni subventionner. Dans ce cadre, l’Etat peut juridiquement et doit moralement écouter le message du Christ, prêtre, prophète et roi. Message qui est fait de respect de l’homme et de sa raison, il doit encore plus évidemment respecter les ordonnances de la raison qui s’expriment rationnellement dans le droit naturel rationnel.
    Donc je ne rejette par principe, ni le message de monsieur Daoudal, ni celui de madame Le Pen, j’essaie d’ordonner les deux dans ce que je crois avoir compris de la Doctrine sociale. L’homme n’est pas fait pour l’Etat, mais l’Etat pour l’homme.
    Vivent la raison universelle de l’homme et sa fille : la conscience comme jugement rationnel des circonstances qui se présentent ici et maintenant. Vive aussi le Christ-Roi qui respecte et nous demande de respecter les êtres humains. Vive le Christ-Roi, notre roi plein de douceur qui nous aime et nous respecte et nous demande nous aimer et de nous respecter mutuellement, nous autres, animaux raisonnables.

  21. Une fois de plus, une analyse biaisée du discours de Marine LE PEN.
    Lorsque Marine évoque le fait de ne “reconnaitre aucune communauté”, c’esté videmment qu’elle s’oppose au funeste communautarisme qui va libaniser notre pays dans peu de temps.
    La seule communauté qui vaille est la communauté nationale, qui s’appuie naturellement sur ses racines culturelles homogènes, sa langue, son histoire.
    La valorisation de “communauté” est inadmissible en France, car cela reviendrait à morceler la Nation en plusieurs parties hétérogènes, soit la négation même de la Nation.
    Merci à Marine LE PEN de rappeler que la France est une et indivisible.
    Et que le communautarisme musulman ne s’imposera pas dans notre pays.

  22. @ Solange
    M LP ne s’est jamais prononcé contre les communautés naturelles comme la famille. Comme son père, elle s’oppose au bilinguisme, sans doute parce que c’est devenu une revendication de la gauche, et parce que l’Europe fédéraliste tente d’utiliser ces revendications régionales pour affaiblir un peu plus les nations. On peut critiquer ce point de vue, sans en conclure que c’est toute communauté naturelle, telles que définies par la DSE, que M LP critique.
    La laïcité, que met en avant M LP contre l’emprise de l’Islam, et dont Y D pense que c’est un barrage illusoire : le problème est qu’actuellement, dans l’état de décomposition du catholicisme français, renégocier la loi de 1905 supposerait donner à l’Islam une place officielle équivalente à celle de l’Eglise. Ce serait alors la libanisation institutionnelle et juridique de la France, alors qu’elle ne demeure pour l’instant que géographique et démographique en certains lieux ”occcupés”. C’est tout le danger du conseil des institutions islamiques de France mis en place par SARKOZY.
    La laïcité n’est qu’un moyen juridique, parmi d’autres : sans un retour de nombre d’immigrés, dont @ PACO souligne que JM LP ne parle pas, mais que le programme du FN de préférence nationale en matière de prestations sociales permettrait d’obtenir.
    Aucune loi, aucun principe ne peut aller contre la ”dénatalité chrétienne”, spirituelle et démographique. Et de cela M LP n’est pas responsable Le FN n’est pas à la fois un parti et une structure d’évangélisation : voir ailleurs. Il y a des évêques pour cela. Ils ont accepté la loi VEIl dans les faits, puis cessé de transmettre la foi au peuple de France. On ne peut faire du FN le bouc émissaire de leur démission collective durant 40 ans.

  23. @PG
    Vous avez raison il ne faut pas faire le proces du FN,certains commentaires sont injustes
    Cependant avez vous vu le clin d’oeil de marine a rachida c’etait tres significatif?
    Je suis sans illusions et dece coté vous avez tord de vous en faire!

  24. Réponse à @PG :
    Belle démonstration, on aimerait que la liberté de propagande que vous trouvez sur Le Salon Beige soit donnée également sur NP où toute discussion intelligente est censurée….si vous pouviez en toucher un mot à Louis Alliot qui ne doit pas être très loin de vous.
    Il est en effet incorrect de lancer des attaques envers les catholiques en les privant du droit d’expression ou du moins de réponse.
    Je suis d’accord avec la conception première avancée par la fille de Jean-Marie le Pen que vous relatez en résumé.
    Mon discours n’est pas calibré en fonction de la source et je ne m’obblige pas à une critique systématique sur ce seul critère.
    SAUF que … une fois faite cette définition idyllique des communautés, la Vice-présidente du Front National, de sa seule initiative, en ouvre immédiatement une : celle du laïcisme !!!
    Bien qu’ultra minoritaire, elle lui donne tous les pouvoirs, la barde d’une “neutralité” démentie pas tous les faits et n’en accepte aucune autre surtout pas, donc, religieuse, en niant à ces possibles le droit d’exister dans la sphère publique en les relèguant on ne sait pourquoi ni de quel droit à l’intime au surplus censurable.
    Voila une attitude dictatoriale dont elle ne se rend même pas compte.
    Seule SA communauté de fait, qu’elle n’appréhende
    pas comme telle bien entendu, aurait le droit d’expression, les autres devant se taire.
    Puisque la fille de Jean-Marie le Pen aime les hyperboles l’emphase et le grandiose voire le grandiloquant nous pourrions comparer cette attitude à celle du pacifisme de Blum, action de collaboration passive s’il en est !!!
    Il s’agit ici d’une autre invasion, celle du mondialisme financiarisé et comme pour Blum ce type d’action appelle toujours à une certaine reconnaissance…
    [l’ancien président du Conseil a passé son temps de guerre en résidence surveillée mais confortable DEVANT un camp de concentration en Allemagne où il s’était “réfugié”. A la fin de la guerre il a repris comme si de rien n’était ses fonctions politiques]
    Pour faire un autre parallèle c’est comme si je décidai que les blondes -fausses ou pas- ne pouvaient avoir le droit d’expression publique.
    Pourquoi ? : Parce que je l’ai décidé!
    On se réservera l’espace pour répondre aux propos délibérément hostiles mais surtout mensongers contenus dans ce post qui a pour unique objet de choquer et de provoquer.
    Je condamne et l’on condamnera fermement ce type d’attitude précisément anti-catholique.

  25. Je crois plutot que la société s’est décomposéeen l’espace de 3 decennies …..en communautés

  26. Relisant, le fil, je précise que l’Etat doit évidemment reconnaître les communautés. Elles existent, elles ont le droit de s’exprimer. L’Etat est pour l’homme et non l’homme pour l’Etat. Nier les communautés, c’est nier l’évidence et, plus grave, c’est nier les droits fondamentaux de l’homme à se grouper, notamment pour des motifs religieux. Car l’Etat doit bien reconnaître les associations religieuse, ne serait-ce que pour satisfaire à son devoir de contrôle sur le repect des droits de l’homme au sein de ces communautés.
    Cela dit, reconnaissance des communautés ne signifie ni organisation, ni subvention par l’Etat desdites communautés. C’est là aussi l’autre versant de la liberté religieuse. Ces deux versants sont inséparables et aussi importants l’un que l’autre.
    En revanche, je ne pense pas que la communauté musulmane soit à considérer spécialement. Comme tous les citoyens, les musulmans, comme les catholiques et les autres ni plus ni moins, doivent respecter les droits fondamentaux de l’homme fondés sur la raison universelle de l’homme. Sur ce point, l’Etat a un mandat spécial reçu du peuple pour faire régner la raison universelle de l’homme. Cette raison universelle, c’est la volonté de Dieu pour l’homme. Toute autorité doit mettre à exécution cette raison universelle. En cette limite, l’autorité représente la volonté de Dieu. Le peuple ne peut pas dispenser l’Etat de s’inspirer de la raison universelle de l’homme. La raison universelle de l’homme qui s’exprime dans la “Déclaration universelle des droits de l’homme” nous interdit de nier l’évidence des communautés. (Dieu a voulu que le rédacteur de cette “Déclaration”, René Cassin, soit un Juif, c’est la Providence qui l’a voulu).
    La société politique est pour les droits de l’homme et non l’homme pour l’Etat.
    Ici comme partout et toujours pour entrer dans des questions apparemment compliquées, on peut s’inspirer du mot d’ordre simple de saint Maximilien Kolbe : “Sois un homme.” Personne n’est dispensé d’être un être humain. L’être humain, cette merveille prodigieuse capable de vérité par sa raison, doit respecter les autres êtres humains et se respecter lui-même et ne manquer de respect à personne, sous aucun prétexte idéologique ou religieux. Et cela concerne tout le monde, y compris les catholiques, et, sauf respect, jusqu’au pape.
    Je ne suis donc parfaitement d’accord ni avec monsieur Daoudal (que j’aime bien pourtant), ni avec madame Le Pen.
    Merci de bien vouloir noter que je me considère comme à l’écoute de l’Epouse du Christ-Roi, Epouse à laquelle je soumets mon jugement en matière de foi et de moeurs. C’est le Christ qui nous enseigne à respecter, à aimer notre raison capable de vérité, de la vérité qui libère.

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