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France : Société

Une jeunesse en friche

Une jeunesse en friche

Ce site classe les pays d’Europe en fonction du nombre de crimesLa France doit à la Biélorussie de ne pas être dernière des 41 pays européens mentionnés !

François Billot de Lochner souligne l’hyperviolence au sein de la jeunesse :

En France, aujourd’hui, les victimes de la violence sont toujours plus jeunes. La semaine dernière, dans l’Essonne, en région parisienne, deux adolescents de 14 ans étaient poignardés à mort en moins de 24 heures, tandis qu’un troisième, âgé de 13 ans, était sauvé de justesse après avoir reçu un coup de couteau à la gorge.

Des vies fauchées trop tôt, à la suite de sordides règlements de compte de bandes tentaculaires, formant de véritables petites armées que plus rien n’arrête. La première victime, une collégienne, a reçu un coup de couteau dans le ventre en tentant de s’interposer. L’autre victime a été tuée au cours d’un affrontement auquel participait une trentaine d’adolescents, munis de bâtons, de béquilles et d’armes blanches.

Peut-on classer de telles horreurs comme de simples « faits divers » ? La classe politique, en tout cas, ne semble guère s’émouvoir de cette surenchère de barbarie. Huit ans déjà se sont écoulés depuis que Laurent Obertone publiait son essai-choc, La France Orange mécanique, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation ne s’est guère améliorée.

Cette situation dramatique, son intensification et son accélération, est le fruit d’une triple responsabilité, tristement partagée.

Responsabilité des familles, pour commencer. Encouragées en cela par l’Etat et par l’école, elles sont les fruits d’un système qui prône le laxisme et la démission. Les enfants, les adolescents sont livrés à eux-mêmes, et l’exemple ne venant pas d’en haut, il n’y a aucune espèce d’autorité familiale à attendre pour venir les encadrer. Ils poussent et croissent ainsi que des arbustes sauvages, et nul ne songe jamais à les « tailler » par une éducation structurée pour leur donner une forme et une âme humaine.

Responsabilité de l’Education nationale, en second lieu. Le ministère de la rue de Grenelle n’instruit pas plus qu’il n’éduque, et laisse en friche les enfants qui lui sont confiés. Les professeurs n’ont ni les moyens moraux (pour les meilleurs d’entre eux), ni la volonté (pour les plus idéologisés) de leur donner une colonne vertébrale par le savoir. Pire, l’Education nationale entretient les adolescents dans le sentiment bien commode que s’ils sont en si piètre posture, c’est que la « société » est responsable de leur malheur. Ils ont toutes les excuses, et tous les droits. Envisager de les rééduquer, avec un peu de muscle, il n’y faut point songer : ce serait assimilé à du fascisme…

Responsabilité de l’Etat, enfin, matrice des autres responsabilités. Il n’est pas anodin que ces actes de violence surviennent à proximité de grandes agglomérations déshumanisées, cibles de politiques publiques à répétition qui sont capables de larguer par avion des millions, mais qui ne s’attaquent jamais aux problèmes de fond, situés bien en amont, à commencer par une immigration dérégulée qui a permis à des populations déracinées de s’y installer, sans horizon, sans idéal et sans travail. Les subventions dont bénéficient ces territoires, qui ne sont pas perdus pour tout le monde, sont inversement proportionnelles à l’autorité de l’Etat qui s’y exerce, ou aux moyens policiers et judiciaires destinés à faire régner l’ordre.

La solution pour mettre fin à ce tragique état de fait existe bel et bien, mais elle exige un changement de logiciel politique plus que radical… copernicien !

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3 commentaires

  1. Ne désespérons pas pour atteindre la 1° marche du podium, nous étions 4° en 2018, 3° en 2019 et 2020, 2° en 2021, nous sommes dans une bonne dynamique et puis l’année n’est pas terminée. Encore quelques centaines de milliers d’immigrés et le compte sera bon.

  2. Je souhaiterais attirer l’attention sur l’étude d’A. Viatteau, “La société infantile”, qui analyse l’évolution en termes d’infantilisation progressive. Publiée en 2007, cette étude pouvait encore entretenir un certain optimisme; l’évolution qu’on observe l’interdit: on peut analyser les violences de plus en plus fréquentes, y compris urbaines de ce WE, comme l’amorce de la guerre civile que tous les gouvernements successifs redoutaient et prédite par l’ancien maire de Lyon. L’infantilisme est le dénominateur commun des ‘bandes de jeunes’ comme des ‘antifas’, qu’on est en droit d’assimiler désormais aux ‘SA’ de la montée hitlérienne (désolé pour le ‘point Godwin’, l’histoire semble vraiment bégayer).
    La bonne nouvelle, c’est que face à un contrôle pour défaut de ‘port du masque’, on peut toujours demander au préposé où ses collègues en sont face à ceux qui les traquent à coups de cocktails Molotov, barres de fers et autres jouets farceurs. En lui faisant remarquer que ce n’est peut-être pas le moment idéal pour se mettre à dos la partie (majoritaire) de la population prête à les soutenir.

    • Tout à fait d’accord : “ce n’est peut-être pas le moment idéal pour se mettre à dos la partie (majoritaire) de la population prête à les soutenir”. Ancien militaire, ayant de bon camarades en gendarmerie, j’ai toujours été du côté des forces de l’ordre. Mais ce qui s’est passé lors de la répression des Gilets Jaunes m’a fait basculer dans la critique. Comment police et gendarmerie ont-elles pu malmener aussi ouvertement les Français moyens qui manifestaient cette année-là ? Comment se fait-il que leurs chefs aient accepté d’endosser les ordres ineptes du pantin irresponsable qui nous tenait lieu de ministre de l’intérieur ?
      En revanche j’ai fait deux fois l’objet d’un rappel à l’ordre pendant la crise du COVID et tant les gendarmes que la police municipale se sont montrés compréhensifs et humains. Tout n’est donc pas perdu…

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