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Une église du Maine-et-Loire va être détruite et reconstruite

Il s'agit de l’église de Saint-Aubin du Pavoil au nord de Segré, datant du XIXe.

APlus de photos ici.

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7 commentaires

  1. Ce n’est pas la première fois que l’on détruit une église pour en construire une autre à la place. Et parfois même on s’arrête en cours de route ce qui donne des résultats intéressant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-%C3%89tienne_de_Toulouse

  2. Il faut faire un historique de la situation en Maine-et-Loire.
    Le coup d’envoi de ces destructions a eu lieu d’abord dans le Sud Loire (ce que les habitants appellent les Mauges: là d’où est partie la résistance à la révolution française). Les habitants des communes concernées s’y sont opposées, ont fait venir les médias régionaux, locaux et même des télévisions étrangères. Pas que la Tribune de l’Art.
    Le Salon Beige avait à l’époque relayé ces infos.
    Des recours administratifs ont été faits, etc.
    Les habitants (pas tous catholiques) de ces communes en ont parlé à l’évêque de l’époque, Mgr Bruguès qui leur a menti en disant qu’il ne pouvait rien faire alors qu’il pouvait faire respecter la loi de 1905. Un reportage de FR3 rapporte les contacts des habitants avec l’évêque.
    Les habitants ont alerté Rome. En vain.
    Cet évêque a ensuite été promu archevêque à Rome. Et est en passe de devenir Cardinal.
    Pourquoi le nouvel évêque ferait-il quelque chose pour s’y opposer?
    A titre personnel (sans animosité et sans irrespect) et comme d’autres, j’aimerais comprendre le raisonnement intellectuel du Pape Benoît XVI qui appelle à maintenir (à juste titre) la présence chrétienne au Moyen Orient, qui ne fait rien pour nous à part créer un Dicastère pour la Nouvelle Evangélisation(on fera comment sans églises?), qui nomme un nouveau Nonce (Itw sur le site de la Cef) qui dit que les catholiques français vont devoir apprendre à prendre la voiture pour aller à l’église tout comme ils prennent la voiture pour aller faire des courses, etc.

  3. Les constructions du XIX eme ne tiennent pas aussi longtemps que celles du XIIIeme !

  4. Ce qu’il faut savoir et que l’article ne dit pas :
    Pas un paroissien, pas un chrétien n’avait mis les pieds dans cette église depuis des années. Pas une messe, pas un baptême, pas un chapelet, pas même une dizaine n’est venu réveiller ces pierres. Rien que des chauves souris et quelques rats égarés. Le vrai drame est que ces églises soient vides.
    L’apostasie est une réalité ! La destruction des ces clochers et la montée de l’islam suffiront-ils à une vraie prise de conscience.

  5. Ce que GG vous ne dites pas, c’est pourquoi il n’y avait pas de prières dans cette église?
    Parce qu’elle était fermée. Par qui, à votre avis?
    Une église est consacrée, de ce fait les pierres prient ne vous-en déplaise. On y croit ou pas. Moi j’y crois.

  6. @ CG
    Habitant très près, ce que vous dites est faux : il avait des mariages, et des chapelets aussi de temps en temps : c’estle clergé le responsable, tout comme Mgr BRUGUES, ainsi que le rappelle @ Mathilde, et son successeur est hélas totalement mollasson sur le sujet.
    Dans la même paroisse (secteur de Segré), sur la commune voisine, Ste Gemmes d’Andigné, l’église du village promise elle aussi à la démolition, est défendue par une association qui a le soutien de la moitié de la population et le clergé se tait lâchement…..
    La vérité est que ces deux églises ne menacent nullement ruine : qq dizaines d emilliers d’€uros de réparations chacune durant 2 ou 3 ans, et les dégâts dus au non entretien destiné à ”prouver” qu’il faut les démolir, seront effacés : des architectes et artisans consultés ont donné leurs avis et devis.
    Mais les deux mùunicipalités, d’un l’un des deux maires est franc-maçon, ne veulent rien entendre.
    Par contre pour bâtir un nouveau bâtiment pour l’intercommunalité, plusieurs millions d’€uros vont être engloutis dans la réfection des locaux scolaires d’une école catholique qui a vendu ses bâtiments à la ville de Segré : or il y 5 ans, un autre bâtiment avait déjà été rénové pour l’intercommunalité, bâtiment jugé maintenant trop exigu…..pour y loger plus de fonctionnaires territoriaux.
    Ce n’est pas l’argent qui manque : en vérité des choix idéologiques sont faits qui entraînent la destruction de deux églises, dans un ensemble urbain qui compte environ 10 000 habitants, Segré étant une sous préfecture du Maine et Loire.
    Le drame est l’apathie du clergé, et des 2 évêques successifs. La loi de 1905, qui a confisqué les églises stipile l’obligation de leur entretien : si on ne fait pas chauqe année le minimum, on crée volontairement des dégâts sur le bâtiment, pour pouvoir ensuite décrire et amplifier l’ ”énormité” des travaux, alors que le montant cumulé de l’entretien non effectué durant 10 ans aurait amplement pallié ce manque.
    A la perversité des élus répond hélas la couardise des clercs : les fidèles qui se battent pour défendre leurs deux églises sont trahis par leurs pasteurs.

  7. Eglise Saint-Aubin-du-Pavoil – Segré (Maine-et-Loire)
    Une église existe à cet endroit depuis le Xe siècle. Saint-Aubin-du-Pavoil a été une commune indépendante jusqu’en 1833, suite à son ralliement à la duchesse de Berry et à la partition de cette commune en deux au rattachement de la paroisse à celle de Segré.
    Cette église a été construite entre 1865 et 1867 et a été conçue et réalisée avec beaucoup de soins, vraisemblablement par l’architecte Heulin.
    Quasiment pas entretenue depuis 10 ans, la toiture est effectivement à refaire et une purge est nécessaire. Des travaux d’entretien peu chers pour un monument avec une bonne structure d’ensemble.
    Selon une première information, le maire UMP de Segré (Gilles Grimaud) poursuit son intention de détruire l’église de Saint-Aubin-du-Pavoil, village au nord de Segré, et dépendant de ce dernier.
    L’église menacée, de style néo-gothique, n’est plus entretenue depuis plusieurs années. Le maire compte exposer le 31 mars lors d’une réunion d’information une alternative : la rénovation complète de fond en comble (très coûteuse) ou la destruction.
    Il est notamment reproché à l’élu ne pas envisager une troisième hypothèse : les travaux d’entretien nécessaires, travaux pour lesquels il pourrait trouver un financement de 50% par la DRE et le Conseil Général pour une rénovation alors que pour la destruction-reconstruction, ce sera intégralement sur les deniers de la communauté de communes, suite aux refus de la DRE et du Conseil Général.
    Association de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement de Saint-Aubin-du-Pavoil – Michel de Vitton 9, rue du Lavoir Saint-Aubin-du-Pavoil 49500 Segré – Email : [email protected]
    lu sur l’Observatoire du Patrimoine Religieux

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