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France : Société

Une école contrainte de fermer en raison de l’insécurité

Une école contrainte de fermer en raison de l’insécurité

A Amiens, où Brigitte Macron fut enseignante (tout un symbole), l’école primaire catholique Monseigneur Cuminal, située quartier Etouvie, va fermer définitivement. La direction de l’enseignement catholique de la Somme considère que la sécurité des enfants n’est plus garantie. Mais la République est partout chez elle et il n’y a pas de zone de non-droit…

Certains habitants, dont les logements donnent sur une sorte de grande terrasse située à l’arrière des bâtiments, ont pour habitude de jeter leurs ordures… directement par la fenêtre. Des déchets qui atterrissent parfois dans la cour de l’école. Magali, qui vit dans le quartier depuis plus de vingt ans :

“Ici, certains jettent de tout par la fenêtre : ça peut aller jusqu’à des frigo ou des machines à laver. Je vous assure, c’est grave !”

On trouve des poubelles éventrées, des bouteilles, des couches, des pots de peinture, des jouets, des vêtements. Un des employés de l’entreprise de nettoyage ajoute :

“Un jour, j’ai failli me prendre un micro-ondes sur la tête. A quelques mètres près, je ne serai plus là pour vous parler.”

Sylvie Seillier, directrice diocésaine de l’enseignement catholique, précise que la cour de l’école est devenue une poubelle :

“On trouve souvent des mégots, des bouteilles. Et on a même déjà retrouvé un téléviseur.” “Notre présence ici avait un sens : nous voulions être au service de familles qui ne sont pas les plus favorisées d’Amiens. Mais là, nous n’avions vraiment plus le choix : la sécurité des enfants et du personnel ne peut pas être négligée, c’est notre premier devoir.”

Dans un communiqué, l’Enseignement catholique de la Somme ajoute que :

des agressions du voisinage, différents trafics à proximité, des intrusions et occupations sauvages de la cour participent à l’insécurité et empêchent l’école de fonctionner normalement.”

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9 commentaires

  1. Ça n’a pas vraiment l’air d’émouvoir la presse… Banalisation et normalisation de la régression.

  2. Je confirme pour avoir été de très nombreuses fois et sur des durées de plusieurs semaines chaque fois dans de nombreuses citées de non droit sur l’ensemble du territoire, que bien souvent le sol est jonché de détritus jetés par les fenêtres y compris matelas, lave linges, frigos, éviers etc. au point de ne pas pouvoir circuler en voiture… Sauf avec un guide !
    Les fenêtres des premiers étages doivent être protégées de barreaux…
    Dans les cages d’escaliers entièrement taguées même au plafond, les portes sont blindées avec souvent des grilles derrières pour faire un sas.
    Les fenêtres du Rdc ou les vitrines sont murées même pour des commerces encore en activité et l’on entend encore les coups donnés dedans quotidiennement même en pleine journée. Les commerçants n’appellent jamais la police car “les bandes savent ou j’habite et connaissent ma femme et mes enfants…”
    Les livraisons se font de nuit avec des camions banalisés et cartons neutres…

    On croise facilement à l’extérieur ou à l’entrée des cages d’immeubles des bandes armées… Parfois occupées à vous viser de loin… Car les “de souche” ne sont pas les bienvenus…
    Si on stationne son véhicule il faut le mettre à l’aplomb d’où on se trouve, en le laissant ouvert, sans plage arrière, boite à gant ouverte pour bien monter qu’il est vide…
    En général il n’y a aucun véhicule sur les parkings.

    Tout cela était déjà vrai il y a 40 ans alors je m’étonne tout de même qu’un école ait été ouverte dans ces conditions… Mais peut être que cette citée était encore vivable il y a 20 ans.

    • DUPORT, merci pour ce témoignage.

      Cela dit, peut-on encore accepter ces reculs permanents ? Il va bien falloir un jour faire front, résister, faire appliquer les droits et la loi que l’État doit à chacun des Français avec en priorité ceux qui sont là depuis des siècles, nos ancêtres et ceux qui ne posent aucun problème et s’y assimilent !

      Cette école n’aurait pas dû fermer mais mobiliser tous les médias pour faire connaître la situation, exiger du maire et du préfet la construction d’un mur face à “la terrasse d’où sont jetés détritus, déchets et appareils ménagers.

      Des caméras auraient dû être placées face à cet immeuble pour voir d’où viennent ces “incivilités”, des veille de police aurait dû être organisées de temps à autre pour protéger l’école. Un contrôle des résidents dudit immeuble (genre recensements d’autre fois) aurait dû être fait dans cette résidence qui pose des problèmes graves à une école.

      Mais non, c’est à l’école de fermer !

      NE PLUS JAMAIS VOTER POUR CES ÉLUS MINABLES, LÂCHES et TRAITRES à la patrie ; cela doit être le seul et unique mot d’ordre !

      • Les détritus sont jetés de toutes les fenêtres de pratiquement toutes les barres d’immeubles…
        Aucun mur ne pourrait faire quoi que ce soit
        Sur la photo on voit qu’un auvent a été installé pour protéger l’angle près de l’entrée.
        Des caméras ne feraient pas la journée… Ils ouvriraient le feu dessus.
        Si la police s’aventure dans ces cités elle reçois des bouteilles, boite de conserves et divers objets balancés par les fenêtres… Voir tirs de mortier…
        Alors pas question d’entrer dans les barres d’immeuble…
        Idem pour les pompiers…

        Souvent on me conseillait de venir en taxi, mais aucun taxi n’accepte d’entrer dans ces cités.

  3. Mgr Cuminal a précédé Mgr Bouilleret, indigne occupant de la magnifique cathédrale d’Amiens. Ce prélat moderniste n’a évidemment rien fait de sérieux pour l’enseignement catholique. Son obsession était de maintenir les fidèles traditionnels dans les ténèbres extérieures, là où soufflait un mauvais vent glacé. Pour le récompenser, ses chefs l’ont envoyé à Besançon, pays de ses ancêtres. Il vient de passer la main à un plus jeune qui ne saurait être pire que lui. Bon vent !

  4. Je connais ce quartier, mes beaux parents y habitent. Rodéos, pétards tous les soirs, dégradations… La police ne fait rien, personne ne condamne car “nous ne sommes pas racistes”. On connaît l’issue de toutes les fables sur la lâcheté…

  5. le vivre ensemble s’installe en france !
    quand je suis allé en israel il y a quelques temps de ça, je pouvais ensuite savoir si on traversait un village juif ou arabe, fleurs ou ordures…

  6. pour cela il faut que les gaulois aillent voter et cessent de s’abstenir, ce qui laisse les bobos au manettes, ça n’est pas si ardu !

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