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L'Eglise : Foi

Une année de la Foi pour sortir par le haut de l’après-Concile

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

F"En ouvrant l’Année de la foi, ce jeudi 11 octobre, pour le cinquantenaire de Vatican II, Benoît XVI s’inscrit manifestement dans les pas de ses prédécesseurs. Comme lui, Paul VI et Jean-Paul II ont souhaité sortir par le haut de l’ornière de l’après-Concile, tristement illustrée par les milliers de défections dans le clergé. Et pour en sortir, les différents papes ont voulu réaffirmer fortement la foi de l’Église.
Pour Paul VI, ce fut la proclamation publique et solennelle, en 1968, du Credo du peuple de Dieu. Trois ans après la fin du Concile, le pape rappelait ainsi la doctrine de l’Église sur des questions aussi importantes que le péché originel ou la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Autant de notions contestées par les partisans du courant dit de « l’esprit du Concile », et qui fut plutôt, aux dires du cardinal Ratzinger, un « anti-esprit »…


Jean-Paul II pour sa part lança un chantier immense, celui d’une synthèse de référence de l’ensemble de la doctrine, accessible à tous. Chantier qui aboutit à la publication en 1992 – pour les 30 ans de Vatican II – du Catéchisme de l’Église catholique, sous la haute direction du même cardinal Ratzinger. Lequel, devenu pape, favorisera à son tour le lancement d’une version pour les plus jeunes, le Youcat. Ces deux ouvrages ont été, soulignons-le, des succès de librairie : preuve que « l’analphabétisme religieux » n’est pas une fatalité…[…] Benoît XVI en est si convaincu que dans la préface du Youcat, il demande instamment aux jeunes d’« étudier le catéchisme », et de le connaître avec autant de « précision » qu’un « bon musicien » qui maîtrise sa partition. Ceci pour éviter que beaucoup de jeunes s’éloignent de la pratique religieuse à l’adolescence, faute d’en avoir acquis l’intelligence. […]"

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3 commentaires

  1. FETER LE cinquantenaire du concile.
    Si l’on accepte de « regarder l’arbre à ces fruits » nous sommes en droit de nous poser la question de savoir si les « changements » intervenus à la suite de l’interprétation totalement erronée du concile ont réellement apportés un plus.
    Le mauvais usage qui en a été fait n’est-il pas en grande partie à l’origine des problèmes sociétaux que nous rencontrons ?
    Faut-il donc le fêter sans risquer de cautionner toutes ces dérives, dont beaucoup ont aujourd’hui « force de loi » ?
    Si nous limitons notre analyse à la seule question de la liturgie, force est de constater que bien que les dérives multiples se soient bien atténuées, il faut se demander si nous n’abusons pas de la miséricorde divine.
    Notre Seigneur peut-il exaucer les prières que l’église francophone Lui adresse alors que :
    – Si nous vouvoyons encore notre Sainte Mère et les saints du ciel, il nous a été imposé de le tutoyer.
    – Si nous célébrons encore la Sainte Messe, cela se fait en lui tournant résolument le dos.
    – Si l’on redit la seule prière qu’il nous a laissée c’est en lui faisant l’affront de lui demander de ne pas nous « soumettre » à la tentation.
    – Si le sacrement de pénitence existe encore il est totalement inaccessible et réservé à ceux qui sont prêts à un parcours du combattant pour l’obtenir.
    – Si les Saintes Espèces ont encore leur place dans les églises, elles sont le plus souvent décentrées.
    – Si le manque de prêtres oblige à réduire le nombre de messes, les concélébrations systématiques démultiplient le problème.
    – Si l’Eglise défend le jour du Seigneur, elle est la première avec la messe anticipée à le dénaturer.
    La liste est malheureusement loin d’être exhaustive mais elle peut donner matière à réflexion.
    Nous sommes tous fautifs, chacun à notre niveau, mais notre faute n’a pas les mêmes conséquences et malheureusement celle imputable à ceux qui ont la charge d’être nos pasteurs est première.
    Si le concile a voulue donner plus de place aux laïcs, il n’a en rien modifié le rôle de nos pasteurs. Que nos évêques cessent donc d’être frileux et de se reposer sur les fidèles, c’est à eux de nous ouvrir le chemin et de nous donner l’exemple.
    « N’ayez pas peur »

  2. de Termignon a bien analysé la situation.Bonne surprise en écoutant parler Gérard Leclerc sur F.catholique: il donnait raison à Mgr.Lefebvre sur les points contestés par ce dernier.Vivons d’espérance et l’Esprit saint fera le reste!

  3. Merci à de Termignon pour son excellent commentaire.

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