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France : Politique en France

Un syndicat doit pouvoir subvenir seul à ses besoins en se finançant grâce à l’adhésion qu’il suscite

Un syndicat doit pouvoir subvenir seul à ses besoins en se finançant grâce à l’adhésion qu’il suscite

Critiquant l’attitude de blocage de la CGT, Marion Maréchal propose une réforme du syndicalisme :

[…] les syndicats de salariés ne sont que très minoritairement financés par les cotisations de leurs adhérents, la plupart de leur fonds provenant des subventions publiques massives et des contributions obligatoires payées par les entreprises ; c’est d’ailleurs bien là qu’est le scandale. En 2020, ce sont plus de 81,5 millions d’euros qui leur ont ainsi été versés par ce biais. De cette manne financière colossale, la seule CGT a reçu 18,1 millions d’euros. Ce modèle de financement massif des syndicats par le contribuable et les contributions des entreprises est une exception française en Europe. En effet, là où les adhésions représentent près de 80% des ressources des syndicats dans certains pays, en France elles ne pèsent que pour moins d’un tiers  du financement des organisations syndicales comme la CGT ou FO. Et c’est sans compter sur la manne issue de la gestion de la formation professionnelle, dont l’attribution est particulièrement opaque et qui pourrait représenter 10% du budget des grandes centrales syndicales.

Ce déséquilibre et cette opacité budgétaire, mis en lumière par le rapport Perruchot en 2011, en font des rentiers, plutôt que des outils au service de l’intérêt collectif des salariés, à qui ils n’estiment la plupart du temps n’avoir aucun compte à rendre.

L’intérêt des salariés est donc de moins en moins le moteur de l’action syndicale, mais un prétexte, un marche pied, pour défendre un agenda politique et non syndical. On peine en ce sens à comprendre l’hommage rendu par Philippe Martinez, Président de la CGT, à Yasser Arafat ces dernières semaines. Quel est le rapport avec le syndicalisme ? Les salariés français ont-ils voté pour cela ?

Dès lors, l’objectif le plus immédiat est de réduire drastiquement les sources de financement hors adhésions aux syndicats. Un syndicat doit pouvoir subvenir seul à ses besoins en se finançant grâce à l’adhésion qu’il suscite chez ceux qu’il aspire à représenter. L’indépendance est aussi à ce prix.

En outre, une réforme syndicale digne de ce nom doit rechercher davantage de pluralisme afin de ne plus laisser la place principale à quelques bastions ultra-politisés, une autre regrettable spécificité française.

Pour cela, il faut revenir sur le monopole dont disposent les syndicats représentatifs au premier tour des élections professionnelles. En l’absence de candidats syndiqués, c’est uniquement au second tour que les salariés retrouvent une véritable liberté de choix, avec la possibilité pour des salariés non syndiqués de se déclarer candidat. Dans nombres d’entreprises, la mise en concurrence avec de nouvelles listes permettra une émulation salutaire, une meilleure prise en compte des besoins du terrain, voire l’apparition de nouveaux syndicats plus représentatifs.

Nous devons également obliger les responsables syndicaux à maintenir une activité de salarié, pour éviter la multiplication des apparatchiks syndicaux et afin qu’ils conservent le contact avec le terrain. Il pourrait être envisagé en ce sens de diminuer les heures de délégations dans certaines situations, d’élargir le non-cumul des mandats et de limiter les mandats successifs à deux pour une même personne.

Enfin, pour compenser la perte de la manne non issue des adhésions, la généralisation du chèque syndical au-delà d’un certain seuil d’effectif pourrait être une piste. Il s‘agit d’une somme qu’une entreprise alloue chaque année à ses salariés pour qu’ils puissent avoir le choix d’adhérer ou pas à un syndicat et qui, si elle n’est pas utilisée, retourne dans les caisses de l’entreprise.

Toujours dans l’esprit d’inciter davantage les salariés à s’impliquer dans le dialogue social, il pourrait être imaginé d’importer un modèle pratiqué dans certains pays étrangers : à savoir, que les décisions obtenues à l’issue des négociations ne s’appliquent qu’aux salariés syndiqués et non à l’ensemble des salariés. De cette façon, les syndicats seront incités à négocier des accords gagnant-gagnant, plutôt que d’adopter des postures idéologiques et de faire le choix du blocage par principe. En outre, les salariés trouveraient un véritable intérêt à adhérer.

Une économie ne peut fonctionner sans un dialogue social constructif. Trop souvent en France, les syndicats contribuent à jouer sur les oppositions : employés contre chefs d’entreprise, ou encore actionnaires contre salariés. Pourtant, ces catégories n’ont pas  vocation à s’opposer mais ont, au contraire, un intérêt commun à ce que l’entreprise réussisse.

Pour briser la culture syndicale contestataire et contre-productive, il est impératif que les travailleurs français réinvestissent le champ syndical dans un système réformé, indépendant et pluraliste.

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10 commentaires

  1. Les partis politiques également

  2. Le presque ideal serait que les syndicats reprennent le systeme corporatif et par le jeu des unions entre corporations plus soeurs se chargent du social en creant des mutuelles de solidarite sociale .
    La gmf, la matmut, la mutuelle agricole, une mutuelle commune des banques, la macif , la mutuelle ded professions miberale….etc
    Au gre du nombre d”adherent de la corporation pourraient s’allier un temps plus ou moins long entre celles ayant moins d’adherents suite a une depression du metier qu’elles encadrent.
    Les mutuelles corporatives seraient chargees du Social des membres de leur corporation et de leur assurance chomage avec charge egalement de leur retrouver du travail dans un delai et condition raisonnables a determiner contractuellement. et obligation d’acceptation d’une des propositions dans ces delais durant lesquels les prestations de chomages seront supprimees.

    La mutuelle sociale d’Etat n’etant reservee que pour la Charité pure de toute personne démunie totalement par refus de reprendre un travail propose par leur syndicat corporatif dans les delais partis.
    La Mutuelle corporative est tenu d’assurer la prise en charge maladie, accident de la vie entrainant handicap, rendant impossible un travail meme le plus simple physiquement ou intellectuellement.
    Le reste d’une prise en charge est laisse a la gestion du social de Charite pure par l”Etat qui aura tout interet a creer alors un systeme de fondations de Charite confies plutot aux fondations religieuses qui savent depuis logtemps assurer cette Charité en s’appuyant sur les dons reçus, le role de l”Etat sera de permeytre le fonctionnement de celles-ci par la g
    Deduction fiscale de la totalité des dons sans limitation de pourcentage plafond au regard des revenus du donateur.
    Car ce social est une totale Charité et encourageant pour les personnes atteintes du defaut dominant d’avarice a ouvrir leur porte monnaie pour accomplir le Bien.
    Cette deduction fiscale peut aussi s’appilquer au niveau des dons internes des membres de la corporation en ce qui concerne leur departement social pur.

  3. Bonjour,

    “Pour cela, il faut revenir sur le monopole dont disposent les syndicats représentatifs au premier tour des élections professionnelles.”

    -> Il n’y a plus de monopole des syndicats représentatifs au premier tour des élections professionnelles (cf. article L 2314-29 du Code du travail), et ce, depuis la loi du 20 août 2008 (article L 2314-24 du Code du travail). Mlle Le Pen a donc plus de 14 ans de retard dans sa proposition et je suis quand même étonné de voir qu’une ancienne députée méconnaisse à ce point le droit du travail. Mais cela permet de jeter un oeil nouveau sur ses propositions ineptes qui ne font que témoigner d’une profonde méconnaissance des dispositions juridiques en vigueur et de la vie des salariés ; il est vrai que Mlle Le Pen n’a manifestement pas beaucoup travaillé dans une entreprise privée en tant que salariée.

    J’ajoute d’ailleurs que fustiger le financement des syndicats, quand on a été dans un parti politique (le Rassemblement national) financé à hauteur de seulement 11% par des cotisations (https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=http%3A%2F%2Fwww.cnccfp.org%2Fdocs%2Fpartis%2Fpublications%2Ffichiers%2F2019%2FP40_Rassemblement_National_Comptes_2019_OK_V1.xls&wdOrigin=BROWSELINK ) , c’est juste l’hôpital qui se moque de la charité. J’espère que Mlle Le Pen mettra en application ses principes en refusant tout financement public pour le parti auquel elle appartient, et ne délivrera aucun reçu fiscal pour les dons faits à son parti politique.
    Rappelons en passant qu’il y a largement plus de syndiqués que d’adhérents de partis politiques, et que la participation aux élections professionnelles est plus importante que la participation aux législatives, donc les syndicats ont plus de légitimité que les partis politiques (surtout le sien, qui n’a aucun député).

    “Nous devons également obliger les responsables syndicaux à maintenir une activité de salarié, pour éviter la multiplication des apparatchiks syndicaux et afin qu’ils conservent le contact avec le terrain.”

    Outre qu’il est curieux de voir une élue de la droite nationale reprendre un principe édicté en son temps au nom de la lutte contre la “bureaucratie”par la Confédération Nationale du Travail, syndicat d’extrême-gauche d’obédience anarcho-syndicaliste, il est également parfaitement hypocrite de ne pas avoir cherché à appliquer ces principes aux députés (après tout, ils peuvent être aussi déconnectés de la réalité) , et d’avoir été grassement payée à plein temps, sans activité professionnelle complémentaire, en tant que député et en plus de présidente de groupe au Conseil régional. C’est d’ailleurs à ce dernier titre que je m’étonne de voir Mlle Le Pen fustiger le “cumul des mandats” des représentants du personnel : faites ce que je dis, pas ce que je fais, ou plus évangéliquement “ils chargent les autres de fardeaux qu’eux-mêmes ne remuent pas du doigt”.

    Totodu93
    Catholique pratiquant traditionaliste,
    Syndiqué et représentant du personnel

  4. De bonnes propositions.
    Entre autres, je lis :
    “Nous devons également obliger les responsables syndicaux à maintenir une activité de salarié, pour éviter la multiplication des apparatchiks syndicaux”.
    c’est une excellente idée, que j’appliquerais aussi volontier aux inspecteurs de l’Éducation Nationale. Chaque inspecteur qui explique aux enseignants comment enseigner, devrait lui même enseigner dans au moins une classe, si possible en établissement difficile.
    Par contre, il est normal que les parlementaires cessent toute activité professionnelle durant leur mandat, afin d’éviter autant que possible les conflits d’intérêt comme celui qui a amené à maintenir les pantalons rouges dans notre armée en 1914. de plus, le travail parlementaire, s’il est bien fait, demande vraiment de s’y consacrer à temps plein.

  5. Bonsoir,

    Cette proposition n’a pas de sens, et je vais expliquer pourquoi.
    D’abord, avec la restriction du nombre d’élus et la diminution des moyens, très peu de gens sont à 100% en mandats.
    Mais pour ceux qui y sont, il n’y a aucun sens à les “contraindre” à avoir une activité salariée directement liée à leur travail, pour plusieurs raisons
    La première, c’est que c’est parfois un souhait des entreprises elles-mêmes : si un salarié est à 80% de son temps en mission syndicale et que ses jours de disponibilité dans la semaine varient, clairement, il est difficile de le mettre sur des gros projets, donc cela peut même arranger l’entreprise (il y a par exemple une de mes connaissances, à 90% en délégation, à qui l’entreprise a proposé de passer à 100% et de le décharger de toute activité d’entreprise).
    La deuxième raison, c’est que ce temps de délégation se passe pour une bonne partie sur le terrain, à discuter avec les salariés, répondre à leurs questions, visiter les différents établissements de l’entreprise… L’élu n’est pas déconnecté du tout! Et même quand il est chez lui en délégation, c’est par exemple pour faire des recherches sur des questions qu’on lui a posées, contacter un inspecteur du travail, un chargé d’études juridiques de son syndicat, voir un avocat pour lui remonter un problème et demander son avis, rédiger des tracts ou des affiches, etc. Que l’on demande à un représentant du personnel de passer un jour par semaine derrière son ordinateur à faire des tâches de salarié n’apportera pas forcément grand-chose.
    J’ajoute d’ailleurs que la plupart des gens à 100% de délégation sont ceux qui ont des fonctions externes, parfois dans des organismes paritaires : commissions de branche, CPH, conseiller du salarié, défenseur syndical… Par définition, la mission de conseiller du salarié s’exerce dans n’importe quelle entreprise, donc passer une journée devant son ordinateur de son entreprise ne changera strictement rien et n’apportera rien à la manière dont il exerce sa mission de conseiller du salarié. Et si c’est un organisme européen, c’est l’entreprise qui payera les billets d’avion pour que le salarié revienne sur site de temps à autre?
    Mais c’est surtout une grave atteinte aux droits des salariés d’élire les gens qu’ils veulent et aux syndicats de désigner les gens qu’ils estiment être les plus compétents pour ces missions. Il existe parfois des postes pour lesquelles les connaissances sont pointues, où il n’y a pas beaucoup de gens qui font l’affaire, et nécessitent une grande expertise et de telles mesures risqueraient de compliquer fortement les choses.

    En fait, le problème des “apparatchiks” vient que parfois, certains syndiqués cumulent parce qu’il n’y a personne d’autre qui a la compétence ou l’appétence pour les faire. Les syndiqués sont parfois discriminés, retardés dans leur carrière, harcelés… Je connais ainsi quelqu’un pour qui l’entreprise a lancé trois fois une procédure de licenciement. Même si aucune de ces trois procédures n’a abouti au licenciement, c’est usant. Par ailleurs l’engagement syndical n’est pas reconnu ni valorisé. Rien d’étonnant à ce que les syndiqués se fassent rares et que les restants aient plus de tâches à faire du coup! Où sont les propositions de Mlle Le Pen sur ce point?

    • Marion Maréchal a le mérite de soulever le pb de la représentativité des syndicats et avance des solutions. Cela ne supprime pas les autres sujets (pouvoir des partis, etc). Il y a bcp à dire, à essayer, surtout vu le silence de la droite sur ce sujet depuis des années.
      Je vous lis mais je ne vois pas comment vous proposez de lutter contre l’entre soi des syndicats qui ont une doctrine où le gauchisme est omniprésent et sont régulièrement absents de certains débats qui intéressent les salariés (l’éviction des soignants par exemple, ou le poids des charges sur l’emploi, le monopole de la sécu, l’obligation de mutuelle, etc)
      Un autre exemple : La position officielle des syndicats en terme de temps partiel (demandé surtout par des femmes pour concilier vie pro et maternité) est de viser toujours au temps plein pour que les femmes aient le pouvoir d’achat (quitte à se payer une nounou). Cette doctrine matérialiste et socialiste est défendue quel que soit l’avis des salariées sur le sujet…

  6. n’oublions pas en outre les valises de billets que gautier sauvagnac distribua pendant des années a partir des fonds de l’UIMM, qui “fluidifièrent les relations sociales”, a l’insu de leur plein gré des entreprises, qui cotisèrent de dizaines d’années sans savoir a quoi.

  7. quant au financement du CE EDF, prélevé directement sur nos factures, et non sur la masse salariale comme dans le cas général, permettant de financer un CE richissime propriétaire, sans contrôle comptable. tout ceci mis en lumière par le rapport perruchot de 2012, mais non voté par “abstention” opportune de la droite (et non publié officiellement) ! tout y était chiffré, mais depuis on attend toujours un rapport financier annuel des syndicats, dont certains prétendent toujours n’avoir pas encore de comptable! la belle république bananière que voila! les grands principes sont une chose, ne nous y arrêtons pas!

  8. > Je vous lis mais je ne vois pas comment vous proposez de lutter contre l’entre soi des syndicats qui ont une doctrine où le gauchisme est omniprésent

    Hummm… Il y a, oui, des syndicats très marqués à gauche (CNT, Solidaires, CGT), et d’autres beaucoup plus modérés voire marqués à droite. Voir sondage ici : https://harris-interactive.fr/opinion_polls/sondage-jour-du-vote-le-vote-au-1er-tour-de-lelection-presidentielle-2022-selon-la-proximite-syndicale/
    Par exemple, la CFE-CGC n’a voté qu’à 17% pour des candidats de gauche, soit autant qu’elle a voté pour Le Pen.
    Donc parler de “gauchisme” n’a aucun sens : de la même manière qu’il y a des partis de droite et des partis de gauche, il existe des syndicats marqués à gauche et d’autres plus marqués à droite

    > et sont régulièrement absents de certains débats qui intéressent les salariés (l’éviction des soignants par exemple, ou le poids des charges sur l’emploi, le monopole de la sécu, l’obligation de mutuelle, etc)

    Au hasard : https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/loiret-suspendus-une-quinzaine-de-soignants-devant-le-tribunal-administratif-d-orleans-pour-demander-leur-reintegration-2311780.html
    “Soutenus par le syndicat CGT, une quinzaine de personnels soignants de Montargis, Orléans et Pithiviers, non vaccinés ont plaidé leur réintégration par la voix de leurs avocats au tribunal administratif d’Orléans.” Donc, les syndicats se mobilisent pour la réintégration des non-vaccinés.
    En revanche, là oui c’est vrai, la plupart voire tous les syndicats (sauf ceux du patronat évidemment) ne contestent absolument pas les charges sociales ni le monopole de la Sécurité sociale et plaident pour une meilleure protection sociale des salariés et je ne peux que les approuver : c’est dans la droite ligne de la doctrine sociale de l’Eglise.

    > Un autre exemple : La position officielle des syndicats en terme de temps partiel (demandé surtout par des femmes pour concilier vie pro et maternité) est de viser toujours au temps plein pour que les femmes aient le pouvoir d’achat (quitte à se payer une nounou). Cette doctrine matérialiste et socialiste est défendue quel que soit l’avis des salariées sur le sujet…

    Faux. Aucun syndicat ne va contraindre qui que ce soit à abandonner le temps partiel choisi. En revanche, on est attentif à ce que les salariés à temps partiel subi qui veulent passer à temps complet puissent le faire facilement.

    > on attend toujours un rapport financier annuel des syndicats

    https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/osop-comptes/
    “La publication des comptes annuels est obligatoire pour les organisations syndicales et professionnelles.” J’ajoute que les comptes syndicaux sont publiés sur le site Journal officiel association (par exemple vous avez ici https://www.journal-officiel.gouv.fr/pages/associations-detail-annonce/?q.id=id:795405158_31122020 les comptes du SYNDICAT DEPARTEMENTAL DES SALARIES CGT DU SECTEUR DES ACTIVITES POSTALES ET DES TELECOMMUNICATIONS DU LOIR-ET-CHER, c’est un exemple) , et que la transparence financière est un critère nécessaire pour être représentatif (cf. https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000019353505/ ).

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