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France : Société

Un professeur roué de coups

V Lundi, un professeur de sport d'un collège de Limoges a tenté de s’interposer au moment où 4 adolescents agressaient une collégienne de 4ème.

A la fin des cours, les mêmes agresseurs sont revenus et ont roué à coups de pieds et de poings, l’enseignant, âgé de 60 ans, à proximité de l'établissement. Mercredi, les 4 voyous ont été interpellés et placés en garde à vue.

Le professeur agressé a indiqué dans qu’il "pratiquait la boxe et le full-contact" et qu’il avait préféré "ne pas répliquer" et "encaisser sans réagir". Pourtant, une bonne correction n'aurait pas été inutile.

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12 commentaires

  1. Il leur aurait mis un pain, il serait en prison.

  2. Il ne faut pas rêver, même en pratiquant la boxe et le full-contact à 60 ans, je doute qu’il aurait pesé lourd face à quatre adolescents plus grands et plus forts physiquement que lui.
    Ceci dit, la base de l’autorité de l’enseignant est mort.

  3. Admirez le courage: 4 contre 1 !
    C’est devenu l’habitude; rappelez vous l’agression contre un policier qui avait osé demander à un individu de suivre une file d’attente.
    Ceci dit, il n’y a pas de quoi se vanter de ne pas s’être défendu.

  4. Nous laisser massacrer, c’est ce qu’il nous reste.Soyons tolérants:ce ne sont que des jeunes victimes de la société.Retour de de bâton de l’idéologie mai soixante huitarde, Mrs et Mmes les enseignants.

  5. Il a estimé qu’il pouvait se tirer d’affaire sans se défendre, j’estime qu’il a eu raison. S’il s’était défendu vigoureusement et avait envoyé ses agresseurs au tapis, ces derniers n’auraient pas manqué de se prétendre blessés ou choqués, de sorte que cet homme serait probablement en prison aujourd’hui pour riposte disproportionnée. Ainsi va la justice dans notre Ripoublique, en attendant le 18 Brumaire.

  6. Et si LIMOGEAIT la République … pour ramener le “rouet” !

  7. Il a évité la prison.
    La moindre gifle contre l’un des agresseurs aurait provoqué sa condamnation (ferme et définitive, sans libération par le juge d’application des peines) et la perte de son poste.
    Par contre, ses agresseurs, seront probablement libérés très vite, il faut bien qu’ils continuent leur agressions de collégiennes, ils se sentiront mal sinon.

  8. Un nouveau métier est apparu en France : agresseur rémunéré par la justice et encouragé… S’il tue une personne âgée, il ne sera pas poursuivi. S’il cambriole un vieux monsieur et que ce dernier se défend, l’agresseur percevra des dommages et intérêts (quant à l’agressé soit il finira ses jours au cimetière ou bien il ira en prison).
    La peine de mort pour les victimes est appliquée par les juges…
    On guillotinera peut-être monsieur Galinier.
    Mais ses agresseuses, elles recevront de l’argent et pourront recambrioler sa maison avec l’aval des juges…

  9. > Il leur aurait mis un pain, il serait en prison.
    On est revenu au temps de Jean Valjean :
    1 pain = 5 ans de prison

  10. Humour noir………
    Ces “jeunes” étaient sans doute contre la réforme des retraites et refusaient de payer pour un ancien , cherchant de ce fait à le “supprimer” ………..Et une retraite de moins !!!!!!
    Cela devient très grave surtout avec cette déliquescence des services régaliens de l’Etat !

  11. Je partage l’avis de certains ici: j’ai l’impression que ce pauvre professeur a préféré s’écraser pour ne pas avoir d’ennuis ensuite avec la justice…
    J’aimerais bien savoir ce qu’il pense réellement de cette histoire.

  12. voici une parie du mail envoyé par SOS
    éducation:
    Le professeur préfère se laisser MASSACRER !!!
    Lundi 6 septembre 2010 : nous sommes dans un paisible collège du Limousin. La fin de l’été approche, mais le soleil éclaire encore les lieux d’une lumière radieuse. Pourtant, dans la cour de récréation, les élèves sont attroupés autour d’une scène stupéfiante, effroyable : un professeur de sport, spécialiste de boxe et de close-combat, est en train de se faire massacrer par quatre maigrichons de 15 ans. Les jeunes se déchaînent sur lui – mais le professeur se laisse faire, sans réagir. Commment est-ce possible ? Tout a commencé quelques heures plus tôt…
    Un professeur à la “Jean-Claude Vandamme”
    À 60 ans, Jean-Pierre*, professeur de sport en collège, commence à connaître le métier, c’est le moins qu’on puisse dire. Des élèves, il en a vu défiler des milliers. Il sait encourager ceux qui ont du mal, obtenir des bons qu’ils se surpassent, et remettre les perturbateurs à leur place – même les plus violents. La discipline n’a jamais été un problème pour lui. Il faut dire que Jean-Pierre pratique assidûment la boxe… et le full-contact.
    Lundi dernier, le 6 septembre, Jean-Pierre vient de faire sa rentrée, au collège Firmin Roz de Baubreuil, près de Limoges. Il le sait, c’est peut-être une de ses dernières années de carrière. C’est donc avec émotion qu’il découvre la nouvelle classe de 4e. Les élèves sont heureux, eux aussi. (…)
    Mais voilà que, au milieu du cours, quatre garçons de 15 ans s’approchent, menaçants. Ils n’ont rien à faire là : ce sont des anciens élèves(…) Que viennent-ils faire ? Personne n’en sait rien, mais ils se mettent à invectiver brutalement une jeune élève de 13 ans.
    (…)
    Rien qu’à leur voix, ils font peur : leurs injures sont immondes, dégradantes. Et ils ne s’en tiennent pas aux mots. Un des voyous se met à ramasser des pierres et les jette sur la jeune fille. Les autres l’imitent. La pauvre est violemment touchée au visage.
    C’est bien à une véritable lapidation, en pleine cour de récréation, qu’assistent les témoins de la scène ! Heureusement, parmi eux, il y a Jean-Pierre. Dès qu’il voit cela, le prof de sport se précipite vers la jeune fille pour la protéger, faisant fuir les agresseurs comme de vulgaires moineaux.
    Jean-Pierre réconforte la jeune fille et prend les mesures qui s’imposent dans ce type de situation : aller à l’infirmerie, avertir les autorités. Déjà sonne la fin du cours. Les élèves se dispersent, très secoués par ce qui vient de se passer. Jean-Pierre reste seul et se dirige vers le portail du collège…
    C’est alors que les quatre voyous surgissent derrière lui. À quatre contre un, ils n’ont aucun mal à le frapper de tous les côtés. Coups de pieds, coups de poings, ils déchaînent leur rage sur ce professeur qui a osé s’interposer, alors qu’ils venaient régler son compte à une petite fille…
    Mais c’est là que se produit le plus incroyable :(…)
    Jean-Pierre, en réalité, garde la tête parfaitement froide alors que pleuvent sur lui les coups. Il réfléchit posément à ce qu’il va faire : car il a l’habitude du combat au corps-à-corps. Il connaît tous les gestes de self-défense et les clés de bras qui lui permettraient de mettre immédiatement les délinquants hors de combat. MAIS JEAN-PIERRE DÉCIDE SCIEMMENT DE LES LAISSER FAIRE !!!
    En effet, il sait quelles seraient les conséquences pour lui, s’il osait réagir : « Il valait mieux que je ne réplique pas. J’aurais été en tort », a-t-il expliqué ensuite à la presse.
    Et de fait, il a eu raison.
    Pour des jeunes comme ceux-là, agresser un professeur ne comporte aucun risque : ayant moins de seize ans, aucune mesure judiciaire sérieuse ne peut être prise à leur encontre. Ils le savent. Et ils en usent.
    Le professeur, lui, n’aurait pas manqué d’être traîné en justice s’il avait égratigné un seul de ces quatre « bout d’choux » : visite de l’Inspecteur, convocation au rectorat, mises en cause dans les médias, sans parler bien sûr d’une garde-à-vue, voire d’une possible mise en détention provisoire.
    Quoi qu’il arrive, sa réputation aurait été gravement entachée. Sa carrière aurait été brisée. Il aurait été muté, voire rétrogradé. Voilà pourquoi Jean-Pierre a décidé de se laisser démolir…
    * Le prénom a été changé.

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