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“Quinze siècles nous éclairent sur le sens de ce que nous vivons aujourd’hui”

Un lecteur du Salon Beige nous propose le texte suivant, écrit en 2005 par Jean-François Chemain (auteur de "Kiffe la France", livre dans lequel il raconte sa vie de professeur d'histoire – géographie volontairement immergé dans un collège de banlieue "sensible"). Un texte qui résume bien notre situation actuelle :

"La coexistence entre Chrétienté et Islam paraît partout dans le monde ne pas aller de soi. La France n’est pas à ce titre une exception, même si la question n’a pas (encore ?) –Dieu merci- pris chez nous une tournure aussi dramatique que dans de trop nombreux pays. Les débats auxquels nous assistons sur le sujet sont désormais quotidiens.

Parmi les arguments le plus souvent invoqués contre les Chrétiens figure en bonne place le reproche d’avoir gravement, à au moins deux reprises, agressé les Musulmans : lors des croisades, puis, huit siècles plus tard, lors de la colonisation. Ces « péchés », régulièrement invoqués par ceux qui ne semblent pas les avoir « digérés », feraient passer pour un juste retour des choses leur afflux massif en terre chrétienne et leur revendication du droit d’y affirmer leur foi. Un tel argument est très largement repris chez nous : « avec tout ce qu’on leur a fait, on ne l’a pas volé ».

Ces reproches doivent toutefois être replacés dans une perspective historique plus large que celle du dernier siècle, ou même du dernier millénaire. Sans entrer dans les détails, il importe de rappeler quelques faits.

Le premier est la conversion au christianisme de l’empereur romain Constantin en 323. Presque du jour au lendemain, et pacifiquement, un Empire s’étendant d’est en ouest de l’actuel Iran à l’actuel Maroc, et du nord au sud de l’Écosse à l’Égypte, devient donc chrétien. Constantin, pour marquer cette rupture, transfère en 330 sa capitale de Rome à Byzance, qui prend le nom de Constantinopolis, la "ville de Constantin".

Lorsqu’en 613 l’Islam fait irruption dans l’Histoire, le bassin méditerrané est donc chrétien depuis trois siècles. La nouvelle religion se répand dès la mort du Prophète comme une traînée de poudre et toujours par le moyen de la guerre. Le Moyen-Orient (Syrie, Palestine, Égypte…) est subjugué entre 635 et 642, le Maghreb entre 660 et 710, l’Espagne dans les années 720, la France l’aurait été si Charles Martel n’avait remporté la victoire de Poitiers (732).  C’est donc en un siècle un énorme pan de la Chrétienté, comprenant les Lieux Saints, qui est par force islamisé. Dans certaines régions (le Maghreb de saint Augustin), notre religion est totalement éradiquée.

Pendant près de cinq siècles, les Chrétiens purent toutefois continuer à se rendre en Terre Sainte. Le pèlerinage à Jérusalem est alors très répandu, mais devient de plus en plus périlleux jusqu'en 1078, où les Musulmans en interdisent complètement l’accès aux Chrétiens. La première croisade eut donc pour objectif de réouvrir aux pèlerins la route de Jérusalem que leur interdisaient les Musulmans. Elle aboutit à la prise de la ville et à la reconstitution en Terre Sainte d’un éphémère État chrétien (1099-1291).

A la même époque, l’Espagne entreprenait de se libérer du joug arabe par la Reconquista (« de sinistre mémoire » a-t-on récemment pu entendre à la radio). Le célèbre Cid de Corneille fut l’un des artisans de cette longue guerre, très dure puisque si la victoire chrétienne de Las Navas de Tolosa en 1212 est considérée comme un événement décisif, il fallut attendre 1492 pour que les armées d’Isabelle la Catholique mettent un terme définitif (?) à l’existence du Royaume islamique de Grenade (« et à la tolérance religieuse qui y régnait », nous apprend le journal Le Monde).

Aujourd’hui encore les Musulmans ont la nostalgie de l’Espagne islamique. Le roi d’Arabie, de passage en Andalousie, a récemment demandé que la cathédrale de Séville soit rendue à l'Islam. L’archevêque de la ville lui a répondu qu’il faudrait d’abord rendre Sainte-Sophie de Constantinople au culte chrétien…

Car à l'époque même où l'Espagne se libérait du joug musulman, l'Empire byzantin succombait. Comme par un phénomène de vases communicants, le reflux de l'Islam en Espagne fut contemporain de sa formidable progression en Grèce et dans les Balkans. En 1453, Constantinople, capitale millénaire du premier empire chrétien, tombe entre les mains de l’Empire musulman des Ottomans, qui en font leur capitale (le nom d’Istanbul est une dégradation de celui de Constantinopolis).

La progression islamique se poursuit jusqu’au cœur de l’Europe : la Serbie chrétienne succombe à la bataille de Kossovo (1389). On peut lire à ce sujet dans le dictionnaire d’Histoire universelle : « pendant près de trois siècles, le peuple serbe allait être soumis à une tyrannie très dure ; beaucoup de grandes familles serbes furent exterminées, le peuple réduit en servitude et des milliers d’enfants enlevés pour être élevés dans l’Islam et enrégimentés dans le corps des janissaires ». On comprend mieux la « sensibilité » des Serbes par rapport à la question musulmane, notamment au Kosovo !

Puis c’est la Bulgarie, l’actuelle Roumanie, la Hongrie qui succombent à leur tour. En 1683 (il y a tout juste trois siècles !), les Musulmans assiègent Vienne dont la population, pour ne pas paraître affamée, leur lance par dessus les remparts des petits pains en forme de croissants, symbole de l’Islam. Ces « viennoiseries » auront la vie longue, mais qui se souvient encore de leur histoire ? C’est une intervention polonaise (déjà la Pologne !) qui délivre la capitale autrichienne.

Comme en Espagne commencera alors dans les Balkans une lente et sanglante Reconquista. Les Musulmans se montrent particulièrement cruels dans la répression des insurrections chrétiennes (le massacre de toute la population de l'île de Chio, en 1822, a été « immortalisé » par Victor Hugo). La Grèce n’est libérée qu’en 1830, après quatre siècles d’occupation, la Bulgarie en 1876, la Bosnie en 1913 !

En 1914 commence la première guerre mondiale, et c'est une époque charnière. L’Empire Ottoman s’allie en effet aux empires allemand et austro-hongrois. Il profite des hostilités pour en finir avec l’importante communauté arménienne (1,5 millions de morts). Vaincu en 1918, l’Empire est démantelé en 1919 par le traité de Sèvres. Il n'existe plus depuis cette date d'État musulman unifié, mais des États islamiques indépendants et souvent rivaux les uns des autres.

Le traité de Lausanne (1923) confirma (étrange amnésie ou volonté symbolique des puissances occidentales, devenues "laïques".?) le maintien de Constantinople-Istanbul dans la République turque…

Les derniers temps de l’Empire Ottoman ont vu les puissances occidentales profiter de son état « d’homme malade ». C’est la « colonisation ». L’Algérie, la Tunisie et le Maroc ont été occupés par la France pendant respectivement 130, 80 et 40 ans ; l’Égypte par les Britanniques pendant 50 ans… Ceux qui depuis cinq siècles campent à Constantinople nous invitent quotidiennement à battre notre coulpe pour quelques décennies de colonisation, ce que nous faisons bien volontiers. Mais si de nombreuses injustices ont certes été commises pendant cette brève période, il est en tout cas une chose que personne ne pourra venir reprocher aux « Chrétiens » : celle d’avoir tenté de convertir à leur foi les populations musulmanes des pays colonisés.

Voici donc le tableau des grands mouvements de flux et de reflux qui ont caractérisé les relations Chrétienté-Islam depuis près de 1500 ans. Il est caractérisé par un fait essentiel : la volonté constante d’expansion de l’Islam – pour qui le monde est divisé en deux parties : une « Maison de l’Islam » (Dar-el-islam) et une « Maison de la guerre » (Dar-el-harb – au détriment de la Chrétienté. L’Occident déchristianisé et amnésique s’imagine que l’Histoire a commencé avec la Révolution française, et que la colonisation résume donc nos relations avec le monde musulman. Ce dernier, qui a la mémoire plus longue, joue à fond de cet argument culpabilisant et inhibant. De la rancune des croisades à la nostalgie de l’Espagne islamique, il n’a, lui, rien oublié. Apparemment moins disposés que les Chrétiens à l’examen de conscience et à l’autocritique, les Musulmans leur font reproche d'avoir, même temporairement, reconquis d'anciennes terres chrétiennes. Comme en leur temps les Marxistes, ils semblent considérer que l’Histoire est à sens unique, et que toute tentative d’en remonter le cours est proprement scandaleuse.

Aujourd'hui l'éclatement de la Maison de l'Islam rend impossible le retour des invasions militaires que la Chrétienté a connues de sa part pendant des siècles. Mais l'on sent bien le défi que constitue pour les Chrétiens l'afflux pacifique dans leurs pays de millions de Musulmans porteurs d'une vision qui a le mérite d'être claire.

De ce fait les propos de l’imam d’Oyonnax, il y a quelques années, pour qui la France serait un jour une république islamique, ne sont pas une maladresse ou une « bavure ». La ligne de front s’est aujourd’hui déplacée jusqu’au cœur de notre pays, de nos villes. La France est (re-)devenue Maison de la guerre, même s'il ne s'agit pas forcément d'une guerre au sens militaire. Et si l'Islam réussissait pacifiquement en Occident ce qu'il n'a pas pu y obtenir par d'autres moyens ?

Si nous devons relever ce défi en chrétiens, avec amour et espérance, nous ne devons pas en revanche nous voiler la face : quinze siècles nous éclairent sur le sens de ce que nous vivons aujourd’hui."

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11 commentaires

  1. J’ai eu le plaisir d’assister hier à une conférence de Mr Chemain,ce monsieur est plein de bon sens il connait trés bien le probléme de la laicité et de l’islam pour enseigner dans des quartiers “sensibles”;excellente idée de le publier dans vos colonnes.

  2. Hors la connaissance de la longue histoire, pas de mémoire réelle, pas de compréhension de l’actualité ni de projection dans l’avenir proche ou moyen.
    Les politiques en place et les pseudo zélite illustrent à l’envi ce propos par les contre-sens et toutes les erreurs impardonnable commises.
    Il ne savaient pas? NON! Ils ont refusé de savoir et ont obéi à autre chose qu’aux intérêts du pays et des peuples.
    La facture est sanglante à souhait…

  3. C’est tout à fait clair : l’islam est un corps étranger à la France, à son âme, à sa culture et à ses traditions.
    C’est pourquoi la France vomira l’islam.

  4. Face à cette menace, la palissade du laicisme est faite de vide spirituel sans aucune résistance : nous ne tiendrons pas à distance cette menace avec la concept creux du laïcisme mais avec une laïcité qui distingue Dieu et César mais assume nos racines chrétiennes (décalogue et l’Evangile sont le socle de notre civilisation) :
    1)Exiger la liberté religieuse pour tous, partout
    2)Annoncer VRAIMENT l’Evangile

  5. Merci !
    Voici pourquoi le pire des pires semble désormais inéluctable … [ ADDENDUM 4 – 17 h 05]
    http://cril17.info/2014/09/25/voici-pourquoi-le-pire-des-pires-est-desormais-ineluctable/

  6. Ce qui est assez lamentable dans cette histoire, ce n’est pas tant que les jeunes qui ignorent désormais l’Histoire chronologique éradiquée de notre Education Nationale (en gros, post-68) disent n’importe quoi mais c’est surtout que nos “politiques” (majoritairement nés dans les années 40-50 donc de ma génération), qui, eux comme moi, l’ont étudiée à l’école, la nient ! C’est que eux restent arcboutés sur une repentance bien commode (esclavage et colonisation) pour éviter de froisser les musulmans pourtant historiquement au moins aussi “coupables” que nous (de quoi ont-ils donc peur ?).

  7. Que la Sainte Vierge protège la France et que nous soyons dignes du voeux de Louis XIII.
    Que la haine ou la peur nous quittent pour accueillir et aimer ceux des frères musulmans authentiquement animés par l’esprit de paix.

  8. Leur ignorance est-elle volontaire ou Crasse ?
    Qui a envahi pendant au moins sept siècles l’Espagne, est venu jusqu’à Poitiers avec un culot que Charles Martel a su rejeter ?
    Qui est venu au Maghreb au septième siècle, a massacré les évêques d’ Afrique du Nord ( environ cinq cents ), a terrorisé la population lui imposant cette fausse religion par le violence ?
    Les Croisés étaient dans leur droit, la planète n’est pas arabe ni musulmane , mais le diable a reconnu les siens, des fanatiques prêts à tout.
    Mahomet n’ayant jamais existé, qui a fabriqué ce Golem et dans quel but ?

  9. En complément pour nos politiciens amnésiques, voici la chronologie des invasions barbaresques en France, qui ont duré du 7ème eu 19ème siècle:
    Les musulmans sont entrés pour la première fois en 714 dans ce qui était la France de l’époque. Ils se sont emparés de Narbonne, qui est devenue leur base pour les 40 années suivantes, et ont pratiqué des razzias méthodiques. Ils ont ravagé le Languedoc de 714 à 725, détruit Nîmes en 725 et ravagé la rive droite du Rhône jusqu’à Sens.
    En 721, une armée musulmane de 100.000 soldats mit le siège devant Toulouse, défendue par Eudes, le duc d’Aquitaine. Charles Martel envoya des troupes pour aider Eudes. Après six mois de siège, ce dernier fit une sortie et écrasa l’armée musulmane, qui se replia en désordre sur l’Espagne et perdit 80.000 soldats dans la campagne. On parle peu de cette bataille de Toulouse parce qu’Eudes était mérovingien. Les Capétiens étaient en train de devenir rois de France et n’avaient pas envie de reconnaître une victoire mérovingienne. Les musulmans ont conclu alors qu’il était dangereux d’attaquer la France en contournant les Pyrénées par l’est, et ils ont mené leurs nouvelles attaques en passant à l’ouest des Pyrénées.
    15.000 cavaliers musulmans ont pris et détruit Bordeaux, puis les Pays de la Loire, et mis le siège devant Poitiers, pour être finalement arrêtés par Charles Martel et Eudes à vingt kilomètres au nord de Poitiers, en 732. Les musulmans survivants se sont dispersés en petites bandes et ont continué à ravager l’Aquitaine. De nouveaux soldats les rejoignaient de temps en temps pour participer aux pillages. Ces bandes n’ont finalement été éliminées qu’en 808, par Charlemagne. Les ravages à l’est ont continué jusqu’à ce qu’en 737 Charles Martel descende, au sud, avec une armée puissante, et reprenne successivement Avignon, Nîmes, Maguelone, Agde, Béziers et met le siège devant Narbonne. Cependant, une attaque des Saxons sur le nord de la France obligea Charles Martel à quitter la région. En 759 enfin, Pépin le Bref reprit Narbonne et écrasa définitivement les envahisseurs musulmans.
    Ces derniers se dispersèrent en petites bandes, comme à l’ouest, et continuèrent à ravager le pays, notamment en déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. La place forte des bandes se situait à Fraxinetum, l’actuelle Garde-Freinet (le massif des maures). Une zone d’environ 10.000 kilomètres-carrés, dans les Maures, fut totalement dépeuplée.
    En 972, les bandes musulmanes capturèrent Mayeul, Abbé de Cluny, sur la route du Mont Genèvre. Le retentissement fut immense. Guillaume II, comte de Provence, passa 9 ans à faire une sorte de campagne électorale pour motiver tous les Provençaux, puis, à partir de 983, chassa méthodiquement toutes les bandes musulmanes, petites ou grandes. En 990, les dernières furent détruites. Elles avaient ravagé la France pendant deux siècles.
    La pression musulmane ne cessa pas pour autant. Elle s’exerça pendant les 250 années suivantes par des razzias effectuées à partir de la mer. Les hommes capturés étaient emmenés dans des camps de castration en Corse, puis déportés dans les bagnes du Dar al islam, et les femmes d’âge nubile dans les harems. Les repaires des pirates musulmans se trouvaient en Corse, Sardaigne, Sicile, sur les côtes d’Espagne et celles de l’Afrique du Nord. Toulon a été totalement détruite par les musulmans en 1178 et 1197, les populations massacrées ou déportées, la ville laissée déserte.
    Finalement, les musulmans ayant été expulsés de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessèrent mais elles continuèrent sur mer par des actions de pirateries. Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspérée par ces exactions, se décida à frapper le serpent à la tête , et à aller en Algérie détruire définitivement les dernières bases des pirates musulmans.
    Vous savez ce qu’est devenue ensuite l’Algérie, et l’histoire ne s’est pas figée. Ce qu’il y a de frappant, c’est qu’entre 714, la première entrée, et 1830, l’écrasement définitif des pirates barbaresques, il s’est écoulé plus d’un millénaire, ce qui montre qu’ils ne renoncent jamais….
    Et aujourd’hui, effectivement, ils reviennent en masse. Ils ne veulent pas s’intégrer, mais exploitent à fond les failles de nos lois, de nos principes démocratiques, et de nos avancées sociales. Ils ne cherchent qu’une chose : appliquer la charia et transformer nos pays d’Europe en un « Dar al Islam », une terre d’islam. Il suffit d’observer ce qui se passe à petite échelle dans les cités dès qu’ils sont en nombre suffisant. Il suffit de voir les exactions actuelles contre les chrétiens d’Afrique du Nord, d’Égypte, d’Indonésie, du Nigeria, etc, pour imaginer quel serait le sort réservé à nos familles, à nos peuples européens de souche judéo-chrétienne, et à ceux qui ont trouvé refuge chez nous précisément parce que l’islam les persécutait chez eux…

  10. Un proverbe arabe dit : embrasse la main que tu ne peux couper !!!!donc méfiance avec tous ces soi-disant musulmans qui vont dire à l’envie qu’ils sont contre ce qui se passe : MEFIANCE, ils retourneront leur veste lorsque le moment sera venue !!!!!! là ils ont peur car c’est bien connu : ils fuient dès que cela sent le roussi, leur seul “truc” ils égorgent….

  11. On pourrait ajouter que l’Occident a apporté par la colonisation des progrés considérables aux pays du Maghreb, mais malheureusement sans se soucier de suivre les recommandations de C. de Foucauld
    qui sont dépassées par l’aspect purement économique, et par le fixisme de l’Islam.

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