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Environnement

Un livre conteste le rapport entre réchauffement climatique et manger de la viande

M Un livre qui conteste les arguments écologistes en faveur des végétariens a conduit plusieurs écologistes à changer d’avis sur le sujet. Simon Fairlie réfute l’idée que l’élevage, donc la consommation de viande, soit une cause majeure du changement climatique. Dans Meat : A Benign Extravagance (La Viande, une extravagance bénigne), il démontre que les défenseurs de cette cause se basent sur des statistiques erronées.

L’idée selon laquelle consommer de la viande est dommageable à l’environnement est en effet de plus en plus répandue. Lord Stern, auteur du célèbre rapport Stern sur le climat, écrivait que «la viande entraîne un gaspillage d’eau et crée beaucoup de gaz à effet de serre. Elle exerce une pression considérable sur les ressources de la planète. Un régime végétarien est bien meilleur». D’après une statistique de l’ONU qui date de 2006, les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant d’animaux élevés dans le but d’être consommés représentent 18% du total des GES mondiaux. Soit plus que tous les autres modes de transport réunis.

Pour Simon Fairlie, le chiffre de 18% n’est valable que si on considère que toute la déforestation amazonienne a lieu dans le but de faire de l’élevage à la place. En réalité, les motivations tiennent plus à la spéculation et au commerce du bois. Le chiffre correct concernant les émissions de GES par l’élevage serait plus proche de 10%. Il conteste aussi le fait qu’il faille jusqu’à 100 000 litres d’eau pour produire un kilo de boeuf. Surtout, il avance que, pratiqué de manière raisonnable, l’élevage est plus efficace et il a un rôle éthique à jouer dans les régimes alimentaires des populations locales. Si nous cessions de nourrir les animaux avec des céréales comestibles, nous pourrions assurer au moins la moitié de notre production actuelle de viande sans aucune perte nutritionnelle pour l’homme. Cela aurait même encore plus d’effets positifs. Dans les pays riches, le rôle des porcs – convertir des déchets en viande – a été mis de côté. Résultat, les porcs sont souvent nourris à base de soja importé des Etats-Unis, empiétant ainsi sur une ressource alimentaire humaine. Si ce type de déséquilibre cessait, il n’y aurait plus d’objections à ce que l’homme mange de la viande, du moins en quantités raisonnables ou de bonne qualité.

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11 commentaires

  1. Ce rapport est sûrement faux. En effet, Elise Lucet comme Claire Chazal nous ayant certifiés que les pets de vaches entraînaient un réchauffement considérable de l’atmosphère, il est manifeste que la TV ne peut pas se tromper…

  2. Le réchauffement ? Quel réchauffement ?

  3. L’offensive contre l’alimentation carnée, est non seulement écologique, mais elle aussi, voire surtout, “zoolâtrique”. De plus en plus, pour les sabordeurs-déconstructeurs de notre civilisation chrétienne, l’interdiction de tuer des animaux est aussi nécessaire que l’abolition de la peine de mort pour l’homme! Vouloir distinguer l’homme des animaux serait un crime “spéciste” (analogue au racisme sur un plan zoologique)(cf. le philosophe Helmut F. Kaplan)
    Cette zoolâtrie n’est d’ailleurs pas tant motivée par la compassion envers les animaux que par un désir de rabaisser l’homme et de bien préciser qu’il n’est aucunement “à l’image de Dieu”. Souvenons nous du festival “Label bête”, organisé en 2006 par le Muséum de Lyon et qui était ainsi défini sur “l’Internaute”: « “Label bête” se donne un objectif au travers d’une palette d’activités diverses : remettre l’homme à sa place, c’est-à-dire au rang d’animal! ». Citons enfin Ingrid Newkirk (Essayiste, Pdte de PETA = “People for Ethical Treatment of Animals”) qui précise dans son testament: « Que la “viande” de mon corps […] soit utilisée dans un barbecue de chair humaine, pour rappeler au monde que la viande provenant d’un corps est faite de chair, d’où quelle provienne que ce soit d’un être humain ou d’un autre animal…. »
    Dans ce contexte la bienveillance à l’égard de l’égorgement “hallal” apparait comme encore plus paradoxale!

  4. Dans les collectivités installés dans des zones rurales ou semi rurales style caserne ou hôpitaux hospices, il y a peut-être une cinquantaine d’années, il y avait associée aux services intendances et cuisine, une porcherie avec des animaux convertisseurs de pluches en bonne viande, puis les cochons ont disparus, les pluches ont été d’abord vendues aux éleveurs de cochons, puis on a dit les pluches ce n’est pas hygiénique etc, et elles sont parties à la déchetterie (ou je ne sais où) et on a acheté aux nord-américains des céréales. Si la crise pouvait faire revenir à la vraie écologie, c’est à dire l’utilisation saine et économe sans volonté de faire des profits sans commune mesure avec l’effort fourni, avec tout en haut, l’homme raisonnable mais néanmoins en première place. Tout cela passe par la relocalisation des activités à tous les niveaux.

  5. De toutes les façons la majeure partie de l’eau qui entre dans un bœuf par un bout en sort de l’autre!
    Et tout est à l’avenant dans ces prétendues études qui ne sont que des catéchismes sans Dieu.

  6. Il serait amusant de retrouver les déclarations d’experts à la fin des années 70. Dans mes souvenirs ils annoncaient avec certitude une multiplication des pluies acides et un refroidissement climatique de la planete. Aujourd’hui plus personne ne parle de pluie acide et il ne s’agit pas de refroidissement mais de rechauffement.
    Le coup d’après c’est le “déreglement climatique” (on y est) qui est la version scientifique du “y a plus de saison ma bonne dame”

  7. Grande théorie sur le réchauffement :
    C’est plus froid l’hiver et moins chaud l’été.
    D’ailleurs, si vous constatez que chez vous il a fait froid cette année, l’année 2010 n’a jamais été aussi chaude ….. sur la lune. Vous ne me croyez pas ? Et bien allez vérifier…..
    Voici à titre d’exemple ce que donne le site de météo France (bilan provisoire année 2010) :
    Avec une température annuelle proche de la moyenne de référence 1971-2000, l’année 2010 devrait s’inscrire en France métropolitaine comme l’une des plus fraîches de ces deux dernières décennies, probablement la plus fraîche depuis 1996. Ces températures moyennes relativement basses ont d’ailleurs concerné l’ensemble de l’Europe du Nord.
    Le diagnostic est toutefois très différent à l’échelle planétaire puisque la température moyenne globale, terres et océans compris, s’annonce comme l’une des plus chaudes des 130 dernières années.
    Le dernier paragraphe n’est assorti d’aucune preuve, aucun chiffres, aucun graphe ! Comment les moyennes sont calculées ? C’est minable et SURTOUT CE N’EST PAS SCIENTIFIQUE !

  8. il me semble que ce n’est pas 100 000 litres, mais 10 000 litres qui sont réputés utilisés pour la production d’un kg de viande bovine.

  9. Ce rapport souligne finalement que l’élevage de la viande (destiné à l’abattage halal) n’entraîne pas de réchauffement climatique (puisque ” halal “(sic!))… sauf en ce qui concerne le porc, dont l’élevage entraîne toujours une forte répercussion sur la couche d’ozone…
    J’ai bien résumé ce qu’il fallait comprendre ???
    PS : Ce qui est entre parenthèses est de nous .

  10. Contre quoi vous battez-vous ?
    Vous ne voyez pas de réchauffement climatique aujourd’hui parce que nous sommes en hiver ! Si vous sortez un peu de chez vous, et vous renseignez si les données mondiales, vous apprendres tous les scientifiques constatent un réchauffement climatique et la quasi-totalité d’entre eux reconnaissent qu’une grande part est imputable à l’activité humaine, sauf les génies comme Alègre qui expliquait aussi que l’amiante ne présentait pas de risque. On a les références qu’on peut.
    Qui, sauf à sombrer dans le plus obtu entêtement ne comprend pas que les quantités phénoménales d’énergies fossiles utilisées ont contribué à envoyer du CO2 dans l’atmosphère ?
    Quant à contester que la production de viande animale contribue à l’effet de serre, vous pouvez ergoter sans fin sur les détails mais, à moins d’inventer le mouvement perpétuel, ne pourrez nier qu’il faut en moyenne 7 protéines végétales pour en produire une animale. A cause du métabolisme animal, il y a une perte inévitable.
    A un moment ou un autre, il est bon de sortir de l’idéologie pour entrer dans la réalité.
    [Tiens, la bande à PdP vient polluer le Salon…
    Ne vous énervez pas, vous risqueriez de rejeter un peu trop de CO2.
    Pour sortir du bourrage de crane, je vous conseille un peu de lecture :
    http://www.pensee-unique.fr/index.html
    MJ]

  11. Combien vous pariez que le porc est visé plus particulierement? Eradiquer le porc serait ecologiquement correct pour ces gens là!

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