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Bioéthique

Un code barre sur les embryons sacrifiés sur l’autel de la “recherche”

Extrait d'un article signalé sur le blog de Philippe Edmond, à propos de certaines recherches en ingénierie de la fécondation :

C "ont-elles réellement des buts thérapeutiques, et ne nécessitent-elles pas la mise à disposition d’embryons humains à simple fins de recherche ? Un interrogation soulevée par exemple par la recherche […] menée à l’Université Autonome de Barcelone, et publiée le 18 novembre 2010 par le journal Human reproduction ; il s’agit d’une recherche commune à des biologistes (département de biologie cellulaire, de physiologie et d’immunologie de l’UAB) et des chercheurs de l’institut de microélectronique de Barcelone, visant à implanter dans chaque cellule d’un embryon un dispositif en silicium pouvant faire office de « code-barre », selon les termes mêmes employés par les chercheurs dans le titre de leur article. …

Ces changements dans la procédure de l’assistance médicale à la procréation ne sont pas seulement des «garanties» de suivi de l’embryon… Le terme même de code-barre utilisé par les chercheurs renvoie à la logique de « marchandise » qui menace toute la filière de la fécondation in-vitro. Accélérer les processus pour leur assurer une meilleure réussite serait effectivement un progrès… Mais pourquoi, au-delà des embryons destinés à la réimplantation immédiate, tester la méthode sur des embryons congelés ? Parce que congelés, ces derniers pourraient s’échanger entre cliniques, devenir matière première, certifiée directement dans l’embryon, et pas seulement sur l’emballage. … Nous n’en sommes qu’au stade de l’expérience sur les embryons de souris, mais la même équipe de chercheurs vient d’obtenir l’autorisation du ministère de la santé du gouvernement de la Catalogne pour passer à l’expérimentation humaine. …

Nous entrons dans une période où les plus riches sur la planète vont avoir recours aux cliniques pour choisir les caractéristiques de leur descendance. On commence à parler de « bébé-design » (designer babies). Le diagnostic génétique pré-implantatoire est un test réalisé sur un embryon de 3 jours, alors qu’il dispose de six cellules. Il doit permettre de repérer des maladies génétiques graves avant l’implantation. Or l’accélération des traitements techniques, l’usage de l’informatique, les connaissances statistiques des liens entre les zones de l’ADN et les traits physiques (couleurs des yeux, des cheveux, taille,…) permettent l’usage du test bien au delà, notamment pour choisir le sexe, et bientôt d’autres caractères."

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3 commentaires

  1. Et le bébé parfait devenu enfant gâté puis adulte pourri, schizophrène drogué, tuera son vieux “père” devenu vraiment emmerdant, un soir de delirium…La “famille” c’est vraiment l’enfer!

  2. Et revoila la puce 666 déjà experimentée dans certains pays. Qu Dieu nous protége.

  3. Mieux que le nazisme, quel progrès!!!!!!!

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