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Médias : Nouveaux médias

Un Club pour préparer un 2e âge d’or de la presse…

Un Club pour préparer un 2e âge d’or de la presse…

Le Salon Beige a rencontré Véronique Coupry, qui a lancé Le Club de la Presse, une sorte de Netflix / Spotify de la presse de droite. L’entrepreneuse nous éclaire sur son offre et sur l’avenir de la presse.

Je croyais que Le Club de la Presse était une émission de radio ?

Ça l’est ! Mais Le Club de la Presse, c’est aussi un bouquet numérique de publications vraiment libres, vraiment indépendantes de grande qualité, insuffisamment (et injustement) méconnues. Internet (les blogs et les réseaux sociaux) permet de se réinformer en temps réel tandis que la presse propose des analyses, des décryptages, des enquêtes inédits avec un recul rare aujourd’hui. Les deux sont parfaitement complémentaires et permettent de se former pour ne pas se laisser déformer par l’idéologie présente partout. Parce que nous croyons que l’argent ne doit jamais être un obstacle, nous proposons la vingtaine d’excellents journaux, magazines, revues qui composent Le Club de la Presse au prix imbattable de 12,99 euros. En effet, nous avons la conviction que les publications qui élèvent (intellectuellement et spirituellement) doivent être accessibles au plus grand nombre. Il est possible de s’abonner en une minute et de se désabonner en 30 secondes. Je dois cependant avertir vos lecteurs : vu la qualité des journaux, magazines et revues qui le composent, ils prennent un risque, celui de la fidélité choisie et assumée !

Que propose Le Club de la Presse ?

L’offre se résume à une formule unique : pour 12,99 euros par mois, et sans engagement, vous pouvez accéder à une vingtaine de magazines libres et non-conformistes comme Le Bien Commun, L’Étudiant Libre, L’Homme Nouveau, L’Incorrect, Liberté Politique, Livr’Arbitres, Monde & Vie, Les Monographies de Contribuables Associés, La Nef, La Nouvelle Revue Universelle, Politique Magazine, Présent, Renaissance Catholique, Tous Contribuables, etc.

Deux cadeaux d’une valeur totale de 44 euros sont offerts pour chaque adhésion : un Atelier d’Histoire consacré à l’incroyable épopée de Jeanne d’Arc et une e‑BD historique* signée Reynald Secher, Guy Lehideux et Jean-Claude Cassini qui raconte Verdun aux jeunes de 7 à 107 ans

Le papier c’est terminé, maintenant les jeunes lisent sur leur smartphone…

Le papier n’est évidemment pas terminé. Il fait appel à plusieurs sens : la vue, bien sûr, mais aussi le toucher voire l’odorat. Une étude publiée en 2018 montre que le lecteur mémorise mieux sur papier. Le papier ne va donc pas disparaître, il va juste devoir cohabiter avec le digital, un peu comme le cinéma cohabite depuis longtemps avec la télévision ou comme la radio a survécu à l’essor de la télévision. Le papier permet aussi de se démarquer, d’afficher un côté plus institutionnel, sérieux, installé. Or en communication la confiance joue beaucoup dans la réception d’un message.

Ceci précisé, Le Club de la Presse propose un accès sur ordinateur, sur tablette et sur smartphone aux publications citées supra. L’offre a été conçue pour répondre aux problématiques suivantes : manque d’argent (d’où le prix de 12,99 euros pour environ 125 euros de publications), manque d’espace (le stockage et l’archivage s’effectuent directement sur Le Club de la Presse) et manque de temps (grâce aux terminaux mobiles comme le smartphone, Le Club de la Presse vous permet de consulter vos publications préférées dans les transports ou même si vous disposez de cinq minutes entre deux rendez-vous). Le Club de la Presse cible prioritairement les jeunes, les déclassés et les mobiles (parfois, ces catégories se regroupent), mais pas que : tout le monde peut évidemment le rejoindre !

Pensez-vous que la presse a encore un avenir ?

La presse, un avenir ? Je vais vous étonner : je pense que nous sommes à la veille d’un 2e âge d’or de la presse, qui sera réservé aux marques très fortes ou à des regroupements de petites marques en bouquet. C’est grâce au numérique qu’outre-Atlantique, The New York Times a récemment dépassé les 5 millions d’abonnés et d’acheteurs (90% digital, 10% print) contre un peu moins d’1 100 000 en 2005 (100% print). On parle de crise de la presse mais ce quotidien de gauche n’a jamais été autant acheté et lu qu’aujourd’hui. Avec ses éditions sinophone et hispanophone, je ne serais pas étonné qu’il atteigne les 10 millions d’abonnés avant dix ans, et 30 millions d’ici vingt ans. Le XXIe siècle pourrait bien voir émerger des publications vraiment internationales car achetées partout sur le globe et multilingues. Bien sûr, The New York Times est une marque très puissante et ce que cette institution a su faire ne sera pas accessible aux petits acteurs… sauf, dans une certaine mesure bien entendu, si ceux-ci sont regroupés dans une offre thématique à la fois ciblée et un minimum plurielle comme celle du Club de la Presse. Très concrètement, nous souhaitons représenter un complément de revenus pour les publications qui en font partie, d’abord modeste puis de plus en plus important, afin de leur permettre de régler le problème de la survie, puis de s’étoffer et de se développer. Dans un second temps, nous prévoyons de leur proposer une internationalisation et de prendre intégralement en charge celle-ci. Cela leur procurera de nouveaux revenus, inimaginables dans le passé, et cela contribuera à faire rayonner la pensée française dans le monde. Aujourd’hui, les Américains ou les Brésiliens de droite ont accès à des textes de BHL, j’aimerais que demain ils puissent lire l’abbé de Tanoüarn !

Quelle est la ligne éditoriale de ce Club très select et même, y en a-t-il une ?

C’est un club : il regroupe des acteurs qui partagent l’essentiel dans un cadre convivial. Une certaine diversité en son sein était importante à mes yeux. La Manif pour Tous a permis à toutes “les droites” de se côtoyer dans la rue et de faire connaissance. Je souhaite poursuivre l’expérience et contribuer à nourrir d’influences diverses la pensée de nos lecteurs. Le Club de la Presse réunit donc des publications diverses, toujours de grande qualité, qui ne sont pas de gauche, au sens où elles défendent les libertés et la responsabilité, une vision de l’homme conforme au droit naturel, une France française, le mérite, les traditions, etc.

Certains pourraient être déçus de ne pas y voir Libération ou L’Équipe…

Les journaux L’Équipe et Libération sont proposés par des bouquets mainstream (donc plutôt de gauche vu que le paysage médiatique français penche à gauche) qui ne fonctionnent pas comme Le Club de la Presse : ils proposent pour un montant donné un nombre de crédits qui s’épuise au fur et à mesure des consultations. Lorsque vous vous abonnez au Club de la Presse, votre accès à la vingtaine de publications qui le composent ainsi qu’à leurs archives (depuis le lancement du Club) est illimité. Il n’y a ni coût caché ni engagement : vous arrêtez quand vous voulez. J’invite donc les lecteurs du Salon Beige à tester notre offre. Ils ne seront pas déçus !

Le Club de la Presse

*Attention, il s’agit d’une bande dessinée en version digitale, à consulter sur Le Club de la Presse une fois connecté.

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