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France : Politique en France

UMP : les adhérents manifestent une volonté de rupture avec l’idéologie de gauche du parti

Philippe Herlin, adhérent de l’UMP
depuis le 7 mai 2012, ancien du Front
national (candidat aux élections régionales
en Ile-de-France en 2004) qu’il a quitté en raison de sa
« dérive étatiste », libéral-conservateur, économiste et
musicologue, âgé de 45 ans, est candidat à la tête de l'UMP. Il explique à Minute :

H"Je suis candidat
pour des motifs politiques. La
raison principale est que, parmi les
candidats déclarés, il n’y en a aucun qui soit libéral en économie,
conservateur sur les questions de
société et ouvert à des accords locaux avec le Front national, ce qui
sont mes trois axes de campagne
interne
. […]

Vous espérez être élu ?

Je me suis rendu compte en tout
cas que les idées que je porte correspondent
à une attente.
J’ai été
agréablement surpris par le nombre de messages d’encouragements
que j’ai reçus. Quel que soit le résultat
du scrutin, qui dépend aussi de
considérations tactiques, les adhérents
de l’UMP manifestent une
nette volonté de rupture avec l’idéologie dominante de la gauche
qui imprègne encore l’UMP
. Voyez
NKM… […]

Vous vous dites libéral à un
moment où le libéralisme est
accusé de tous les maux et
est synonyme de
mondialisation, de
désindustrialisation, etc.
Qu’est-ce pour vous qu’être
libéral en économie ?

Le mot « libéral » est en effet devenu une insulte. Comme toujours,
la première étape est de gagner la
bataille du vocabulaire
.
Je demande ni plus ni moins
que l’Etat se concentre sur ses fonctions
régaliennes et cesse son interventionnisme
tous azimuts
. Le taux
de prélèvements obligatoires tourne
autour de 45 %, ce qui veut dire
que près de la moitié de la richesse
nationale est captée par l’Etat. Comment
voulez-vous rester ou redevenir
compétitif dans ces conditions ?
Je demande à ce qu’on en revienne
à un taux de 35 %, qui était le
chiffre d’avant la crise de 1973. […]

J’ai pris ma carte [de l'UMP] le lundi 7 mai
2012 sur Internet. Cela peut vous
paraître bizarre mais cela a été une
démarche d’adhésion à la campagne de Nicolas Sarkozy qui a été
très bonne, comme celle de 2007, et
qui a eu au moins le mérite de faire
bouger les lignes, de placer le combat
dans le domaine sémantique,
de bousculer bon nombre de tabous, de ne pas céder devant les
cris d’orfraie de la gauche
, raisons
pour lesquelles j’avais voté pour lui
dès le premier tour.
Une autre raison de mon adhésion
est la volonté affichée par la
direction de l’UMP de démocratiser
son fonctionnement, en permettant
aux militants de choisir leurs
candidats. Dans la mesure où les
militants sont plus à droite (ou, tout
simplement, sont de droite) que
l’état major qui incline vers le
centre gauche, j’ai pensé qu’il y
avait là la possibilité d’avoir un
parti de droite qui soit vraiment à
droite.
Nous verrons, à l’avenir, ce
qu’il en est réellement.

Pour vous, Copé et Fillon,
c’est blanc bonnet et bonnet
blanc ?

Il y a une différence dans la mesure où Jean-François Copé a dit
qu’il s’inscrivait dans la continuité
de Nicolas Sarkozy et qu’il n’a jamais critiqué ce qu’on a appelé « la
droitisation de la campagne », alors
que François Fillon, lui, a pris plusieurs
fois ses distances
, notamment
lorsque Nicolas Sarkozy s’en
était pris aux syndicats. […]

Quoi qu’il advienne, j’aurai créé
quelque chose que je maintiendrai
par la suite pour que les idées libéral-conservatrices puissent se faire
entendre et se propager au sein de
l’UMP et ailleurs, dans toute la
société
."

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15 commentaires

  1. un détail : les prélèvements obligatoires sont-ils à 45%, ou 56% ?
    à part ça, la petite musique – “libéral”, “conservateur”, pour des alliances avec la droite nationale – n’est pas complètement dissonante, a priori et avec les réserves d’usage sur “libéral”. est-il simplement possible ? n’est-ce que du discours de campagne ? la question est ouverte …

  2. Bonne initiative, afin que les libertés et l’éthique de responsabilité soient défendues programmatiquement au sein de l’UMP. Il ne manque plus que la même chose se produise ……au Front National, en effet devenu archi étatiste et socialisant sous la férule des deux énarques chevénementistes qui conseillent M Le Pen, avec de plus le poids du populisme dévoyé en socialisme jacobin des responsables ”héninois”, qui confondent justice sociale et redistribution étatiste.
    Le paradoxe de cette évolution du Fn est qu’elle se produit au moment où l’Etat va s’effondrer financièrement et où il devra se retirer de 50 % de l’espace économique et social qu’il occupe actuellement indumment.Mais on avait déjà eu cela au moment de la montée en puissance des énarques qui menèrent la scission MNR.
    On peut comprendre que des gens de qualité, qui sont de véritables économistes de métier et qui ont un vrai bagage intellectuel économique autre que keynésien et jacobin socialisant quittent le FN : il est certes hasardeux et peu crédible de rejoindre ensuite l’UMP (M. HERLIN n’a rien pu y faire depuis qu’il y est….), mais cela semble au moins logique : à l’UMP, contrairement au FN, on peut prononcer le mot ”libéral” sans être considéré comme un traître.
    En 2017, son positionnement socialisant et étatique placera Marine Le Pen dans une véritable impasse : les succès prévisibles de 2014 risquent de lui faire espérer le contraire, mais comme le recul du FN en 2007 fut le révélateur des impasses conceptuelles masquées par le succès de 2002.
    Comme l’UMP, le FN devra un jour trancher : est-il jacobin socialiste à la THOREZ et se situe t il dans la tradition de la droite française, attachée aux libertés et à l’autonomie des corps sociaux ?
    Le vrai ”contrat social français”, pass au Moyen Age entre l’a monarchie et les institutions locales et leurs élites, fut de garantir les libertés contre les lobbys de l’époque, les féodalités : ce furent les franchises et privilèges royaux, garantissant les libertés.
    Le FN ferait bien d’y réfléchir : là est l’ADN de la nation-état française, et non dans le triomphe d’un état plaçant la nation sous le contrôle de lobbys étatistes puisqu’ils justifient leur main mise sur la nation par la redistribution soit disant égalisatrice.

  3. Comment faire carrière en politique ?
    http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/8394/comment-faire-carriere-en-politique
    PS.Voir la sous- rubrique :
    “Astuces et mises en garde”

  4. Qu’il est mignon Philippe Herlin!
    “J’ai pris ma carte [de l’UMP] le lundi 7 mai 2012 sur Internet. Cela peut vous paraître bizarre mais cela a été une démarche d’adhésion à la campagne de Nicolas Sarkozy qui a été très bonne, comme celle de 2007″…
    Il fallait oser le dire!
    Au moins, à la différence des membres de l’UMP, il est honnête…
    Résumons nous: Philippe Herlin, qui a déjà abandonné le FN, se déclare “séduit par la campagne de Sarkozy”, un homme qui a passé son trop long quinquennat à renier ses engagements de campagne et à faire le contraire de ses promesses électorales de 2007 que – pour des motivations de pur calcul – il a brusquement laissé croire remises au goût du jour en 2012…
    Si c’est cette méthode de tromperie politique préméditée qui séduit monsieur Herlin, il est heureux que le FN s’en soit débarassé…
    Il est logique qu’il trouve tout naturellement sa place à l’Union pour le Maintien des Pourris…
    Un homme à (ne pas) suivre!

  5. à Jeannette , la Droite est sociale et nationale et non libérale et (con)servatrice , rappellez vous d’Albert de Mun et de La Tour du Pin , nous ne sommes pas les supplétifs du MEDEF comme à l’UMP mais nous devons agir pour tout le Peuple français en sauvegardant le savoir faire des grandes industries françaises , une droite libérale elle nous vendra au QATAR au nom de la rentabilté bête et méchante.

  6. l’UMP, dans n’importe quel autre pays, s’appellerait “parti socialiste”, sauf que en France, le nom est déjà pris par un autre parti.

  7. @ jeannette,
    Le FN s’est dégonflé en 2007 parce que Sarkozy avait repris ses idées sur la sécurité et que Jean- Marie Le Pen avait montré ses limites au 2nd tour de 2002.
    L’UMP est un parti libéral et européen qui défend les entreprises et le profit par le travail en général; il est proche des élites et, excusez-moi, des bourgeois.
    Le FN est un parti populaire ou populiste (comme on veut)qui a syphonné le PC, ce qui ne l’empêche pas d’essayer de défendre les entreprises françaises, même si on peut penser qu’il s’y prend mal. Comme il le dit lui-même: il est constitué de patriotes qui viennent de tous bords.
    C’est une affaire de classes sociales.
    Le FN a compris qu’il lui fallait le soutien du peuple pour se faire élire; L’UMP compte sur ses bases historiques et ses réussites politiques.

  8. Le problème actuel est: la politique doit-elle servir l’humanité ou persister à l’asservir, comme c’est le cas notamment depuis la révolution , de phases révolutionnaires en phases révolutionnaires.
    Monsieur Herlin est donc par avance hors sujet, d’autant plus que le “libéralisme”, mot certes très vague qui peut contenir tant le bon que le détestable, a , dans son acception la plus débridée, précisément contribué à amener la révolution qui ensanglante le monde depuis deux siècles au profit des puissants et des cyniques.
    (cf le si glorieux “printemps arabe” auquel la France, pourtant ruinée, a cru devoir prêter main forte)
    Mais si au seul plan économique Monsieur Herlin a sa part de vérité, et s’il est intelligent et de bonne volonté, il doit comprendre qu’au point ou nous en sommes ce ne sont pas , même de 10 points de baisse des prélèvements qui changera le sens de la chute globale de notre pays.
    Par exemple posons-nous la question : que peut naturellement devenir un pays que l’on condamne systématiquement depuis si longtemps déjà à l’hiver démographique autant qu’à l’inculture accomplie ?
    De même ce rêve de l’opposition systématique “droite”/ “gauche” issu également tout droit de la révolution paraît totalement dépassé et inadapté comme le dit très bien par ailleurs Monsieur Vanneste.
    Voyons ce qui ce passe de ce point de vue outre atlantique , ce n’est pas davantage brillant.
    Il est vrai qu’actuellement qu’outre-atlantique on ne manque pas une occasion de faire du zèle côté révolution aussi bien sur le sol national qu’au delà des frontières tant chez les “amis” que chez les ennemis déclarés.
    Dernière réflexion : lorsque l’état prétend encourager “l’art” il est dans son rôle.
    Le problème , est qu’il le fait très généralement de manière idéologique en puisant aux même sources ineptes et destabilisantes pour la société , la révolution toujours, qu’il soit dirigé par la “droite” ou par la “gauche”.
    Ainsi; le “libéralisme” en tant que tel , et quelque soit l’idée que l’on s’en fait est inopérant pour guérir ,seul, le patient.

  9. Comment peut-on encore soutenir Nicolas Sarkozy avec le bilan qu’il a??? C’est désolant!!!

  10. @ Dam @ bécassine
    Pas d’accord : le libéralisme économique du 19 siècle (de Bastiat à Montalembert) est dans notre héritage français de droite. Il définit, face au jacobinisme étatique et tueur des libertés la mise en forme de l’éthique de responsabilité des personnes et des corps sociaux naturels. En cela il rejoint les revendications politiques et morales des chrétiens sociaux contre révolutionnaires de la première moitié du 19 ème. En Autriche, en Allemangne, en Suisse, le courant contre révolutionnaire catholique a évolué vers le libéralisme sous des formes diverse, dont l’ordo libéralisme qui met l’accent sur le rôle des corps sociaux naturels, mais sans rejeter les libertés naturelles et de droit que la DSE pose comme préalable à toute société harmonieuse respectueuse de l’homme en société.
    Il n’y a qu’en France où on confond encore le libéralisme voltairien et relativiste du parti libéral de Thiers et des orléanistes avec le véritable libéralisme anti socialiste et étatique. Cela explqie l’impuissance conceptuelle de la droite qui oscile entre ”libéralisme avancé” giscardien, travaillisme à la française chiraquien, gaulliste étatique et discours pseudo réformateur à la sarkozy. La droite nationale aurait tout à gagner à reprendre un populisme qui redonne à TOUTES les classes sociales leur autonomie face à l’Etat, réduit à son rôle d’arbitre de justicier, et de garant des libertés, dont la sécurité interne et extérieure.
    >Quand le FN croit être ”populaire” ou ”populiste” en flattant l’électorat ouvrier de gauche dans ses plus mauvais penchants égalisatristes et d’assistanat style Maurice Thorez-De Gaulle de 1945, il se fourvoie totalement : il n’autonomise pas son projet par rapport aux utopies et au lobbysme de la gauche et de la droite techno affairiste : le vrai populisme est anti étatique, et libéral par principe.
    Si le FN copie Mélanchon, il laisse le mensonge UMP se dérouler et séduire les classes moyennes et indépendantes, électorat de 10 à 15 % du corps électoral sans lequel le FN ne dépassera JAMAIS les 25 % qui seront le début de sa réelle conquête du pouvoir.
    Soit on fait joujou avec des concepts dépassés selon des réflexes pavloviens de gauche pour faire genre ”social” comme si toute la France se résume à la sociologie d’Hénin-Beaumont et du bassin minier lorrain, soit en regarde la France et les Français dans leur ensemble, dans leur histoire et dans le présent.
    Le cheminement de M. Herlin a le mérite de poser la question : mais en effet, s’il pense trouver à l’UMP plus que ce qu’il n’a pas voulu défendre au FN, il se trompe et s’illusionne : seul le FN s’il évolue intelligemment, détient les clefs de l’écrasement de la gauche, parce qu’il est de droite et populaire. Mais populaire n’est pas socialiste et étatique.
    Populiste n’est pas redistributeur et technocrate.
    Le populisme n’est que la revndication d’une restauration d’une vraie démocratie, directe, décentralisée, et sous contrôle citoyen. Ni l’étatisme ni le socialisme, ni le jacobinisme ne répondent à cette attente.
    Etre de droite ce n’est pas croire à l’Etat-nation, l’Etat rousseauiste de la pseudo volonté général déléguée à l’administration prise en main par des intérêts privés, l’état hégélien absorbant la nation, mais à la nation état, le peuple qui garde la propriété collective du bien commun construit par l’ancien régime, des institutions au service de la société, reposant sur des franchises, des libertés et des droits concrets, et que la République ne parvient plus à préserver des lobbys. Le FN qui se veut plus à gauche que MELANCHON est un FN qui trahit sa vocation de libération de la nation.
    La démonciation de ”lultalibéralisme” que serine Marine Le Pen est une ineptie totale : la France est socialiste, l’eurofédéralisme est socialiste. Dénoncer ”l’ultralibéralisme” pour se penser plus séduisant que les alter mondialistes ou les néo marxiens, c’est faire leur jeu à terme : prendre le pouvoir suppose de définir ses propres catégories mentales et conceptuelles, et non croire qu’on puisse exister en reprenant celles de la gauche.
    Car pour le populo venant de la gauche, la gauche sera toujours plus crédibles pour organiser le socialisme le maintenir et tenter de le sauver.
    Le salut de la France passe par des catégories intellectuelles autres, libérales en économie, populistes en terme d’institutions, et conservatrices en terme de valeurs morales, culturelles et humaines : le retour aux sources et à l’enracinement suppose de savoir reprendre la tradition de la droite, et non créer un qui pro quo démagogique qui coupe la droite nationale des classes moyennes et laisse les gens venant de la gauche dans leurs illusions mortifères : la vérité seule peut sauver.
    Elle de droite doctrinalement pure, et non un ersatz de la gauche.

  11. @ jeannette,
    votre raisonnement est logique et ses arguments sont forts et construits historiquement; si vous avez raison, cela signifie que l’UMP et le FN sont tous 2 dans une impasse. Quand verrons-nous le jour?

  12. Désolé de contredire courtoisement le commentaire de Jeanette, mais le libéralisme a été, est et sera vraisemblablement toujours de gauche, comme le socialisme, même mâtiné de nationalisme (nazi). Les valeurs de droite sont réactionnaires et reposent sur le droit naturel organique et solidaire. (cf la doctrine sociale de l’église du Christ, l'”ancien régime” en Europe ou la philosophie grecque).

  13. @ Candide
    Vous répétez un lieu commun, mais sans en donner la cause : en quoi dire que le profit est légitime et que le contrat libre doit régler les rapports entre individus et groupes sociaux et communautés naturelles, entre eux et entre l’Etat et eux, est-il ”de gauche” ?
    Cela se rapporte plutôt aux catégories morales de la DSE : liberté du choix éclairé par la morale, et autonomie (subsidiarité.
    Le libéralisme en ce sens est aux antipodes de la gauche, et rejoint ce que demandaient en politique sociale, respect des personnes, et justice les catholiques sociaux. Il n’y a qu’en France où libéralisme et catholicisme social se sont disjoints et opposés à ce point, du fait de la démocratie chrétienne sillonniste, qui elle vient bien de la gauche, par son modernisme au sens défini par Pie X.
    La DSE n’est pas un entre deux entre socialisme et anarchisme des appétits et intérêts, ce que sont devenues les sociétés dites ”libérales, sous l’influence de l’égalitarisme socialiste keynésien (la justice par la fiscalité et redistribution), commun à tous les technocrates du monde entier.

  14. à Jeannette
    Que dites-vous de la loi parfaitement libérale Léonetti ?
    Que dites-vous de l’ultralibéralisme des banques qui utilisent l’argent des petits épargnants pour spéculer voire vendre des systèmes d’alarme à des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ?
    Sont-ce des recettes de brigands qui viendraient nécessairement “de gauche” ?

  15. @ Sancenay
    Vous confondez libéralisme économique et relativisme moral : on peut être libéral économiquement, anti IVG et pro Vie, comme les Tea Party américains le sont.
    Quand des banques escroquent des gens malades, en quoi leur abus de faiblesse est ”libéral” : le système de retraite de l’Etat par répartition est tout aussi malhonnête et spoliateur et il est typiquement socialiste. Les grandes entreprises dirigées par des technocrates issus des cabinets ministériels font d’ailleurs tout pour empêcher la possibilité des ”class action” en justice, qui donneraient aux citoyens abusés en grand nombre un formidable levier contre les abus de pouvoir autant privés que publics : le libéralisme c’est aussi cette liberté d’exercer son droit quand on a été spoliés ou trompé, aucune société n’étant parfaite.

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