Cinq ans après l’assassinat du père Jacques Hamel, égorgé par des islamistes dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016 alors qu’il célébrait la messe, La Vie dévoile des informations retraçant le parcours des assassins, qui n’avaient rien de « loups solitaires ». Le dossier pointe surtout l’aveuglement de la justice et les négligences des services de police.
Les deux assassins, âgés de 19 ans, Adel Kermiche et d’Abdel-Malik Petitjean, auraient agi sous la houlette de Rachid Kassim qui leur donnait ses ordres depuis la Syrie. Un homme repéré par la Direction générale de la sécurité intérieure, chargé de traquer les musulmans radicalisés sur le territoire français. Il a échangé de nombreux messages avec les assassins du père Hamel. Rachid Kassim, né d’un père yéménite et d’une mère algérienne, est parti rejoindre Daech en 2015. Il aurait été tué par la frappe d’un drone américain, le 27 juillet 2017, près de Mossoul. Plusieurs messages entre les terroristes montrent que plusieurs pistes avaient été avancées : boite de nuit, synagogue… avant de se fixer sur une église. Adel Kermiche écrit à un contact le 19 juillet 2016, une semaine avant l’attentat :
« Tu prends un couteau, tu vas dans une église, tu fais un carnage, même tu tranches deux trois têtes, et c’est fini. »
Cet attentat aurait pu être évité. L’un des deux meurtriers a été remis en liberté en mars 2016, quatre mois avant le crime. Placé en détention provisoire pour avoir commis plusieurs tentatives pour rejoindre le djihad en Syrie, Adel Kermiche est relâché au motif qu’il assure avoir « pris conscience de ses erreurs » ! Il jouait une stratégie de dissimulation pour préparer son crime. Adel Kermiche n’aurait pas dû se trouver en liberté sans faire l’objet d’une surveillance. Le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) indique le 26 juillet 2016… le jour même où Kermiche a égorgé le père Hamel, disposer « de signes laissant penser que M. Kermiche était toujours un musulman pratiquant » sans « être certain de son maintien dans un processus de radicalisation. Son discours sur la religion ne démontrait pas une idéologie extrémiste ». Son contrôle judiciaire l’autorisait à sortir entre 8 heures et midi. Il a perpétré l’attentat à 9 h 30.
Sa mère s’est rendue à trois reprises auprès du commissariat et des services de la préfecture pour les alerter de la dérive et du risque de passage à l’acte de son fils, sans que la moindre suite n’y soit donnée. Adel Kermiche avait continué à se montrer très actif dans la djihadosphère et à entretenir des relations nombreuses avec des individus radicalisés, notamment sur les réseaux sociaux.
Meltoisan
Bravo à la mère de l’assassin qui s’est rendue à trois reprises auprès du commissariat et des services de la préfecture pour les alerter !
Honte à ceux qui, dans ces services, ne l’ont pas écoutée … et n’écoutent pas les Français non plus !
J’aime bien le mot “djihadosphère” et je le réutiliserai : ce sera un prêté pour un rendu comme dit le langage populaire.
Le Roy Henri
Le danger, c’est l’extrême-droite, on vous dit.
Faliocha
Exactement. Rien que d’y penser j’ai des frissons dans le dos. Avec le retour de l’ordre moral, ce sont les vrais grands dangers des années à venir !
Dawid
Et notre gentil garde des sots a laissé relâcher tranquillement une centaine de djihadistes…
Mais, rassurez-vous, les méchants de la fachosphère, eux aussi ont « pris conscience de leurs erreurs »…
F. JACQUEL
La taqiya est réellement le 1er pilier de la RATP…
fragil
Et le discours de nos chers évêques est toujours celui de l’accueil et du dialogue ,ce même accueil et ce même dialogue prônés et pratiqués par l’Abbé Hamel.
Dans certains cas il serait bon de différencier le martyre de la foi de celui de la naïveté!
Faliocha
Exactement. Il avait quelques mois plus tôt organisé une rupture du jeûne du ramadan dans son église, et n’arrêtait pas de faire la carpette dhimmi. Si seulement sa mort avait pu servir de leçon aux autres ! Mais non…
France Fougère
Une mort de martyre, le père Hamel trouvant encore la force de répéter “Arrière Satan “.
Car le diable est bien présent. On l’oublie pourtant, celui-là.
Faliocha
On peut le voir tout à fait autrement…après cinquante ans de reniements, de révolution liturgique et de vautrement devant l’islam, il se peut que Satan soit venu le chercher, et que ce soit son ultime cri d’angoisse…Dieu seul le sait, ce n’est pas à nous de le dire. Mais on a le droit de ne pas le vénérer comme un martyr, la Sainte Église en a suffisamment d’indiscutables qui sont morts en témoins, en proclamant leur Foi et en refusant toute compromission avec les fausses religions ! Combien de héros qui ont refusé de vénérer des idoles ou de marcher sur une croix…
philippe paternot
ils ont libéré des milliers de djihadistes pour vider les prisons
hier fait rentrer des centaines d’enfants des camps kurdes, futurs coupeurs de têtes
bravo, et les gaulois continuent à s’abstenir