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France : Politique en France

Trois prêtres donnent leur éclairage sur le second tour

L'abbé Ribeton, supérieur général du district de France de la FSSP ; l'abbé Coiffet, co-fondateur et ancien supérieur général du district de France de la FSSP ; l'abbé de Tanoüarn, responsable du Centre Saint-Paul à Paris, signent un appel commun diffué dans Présent :

"« Il ne faut pas oublier que, lorsque les Eglises et les communautés ecclésiales interviennent dans le débat public, en exprimant des réserves ou en rappelant certains principes […] Ces interventions ne visent qu’à éclairer les consciences, en les rendant capables d’agir de manière libre et responsable, conformément aux exigences de la Justice, même si cela peut entrer en conflit avec des situations de pouvoir et d’intérêt personnel. » Benoît XVI. 30 Mars 2006.

 

Les présentes réflexions ne visent en aucun cas à imposer pour qui voter ou à donner des consignes de vote, mais plutôt à considérer le Bien Commun pour notre pays.

Il est nécessaire d’établir ce qu’un catholique doit connaître et savoir pour mieux le défendre dans sa pratique. Il est clair qu’il doit refuser toute forme de collectivisme marxiste, qu’il soit radical ou présenté de manière édulcorée. Si ce point est évident pour tout catholique conséquent, il faut également souligner que, dans les circonstances présentes, les programmes des candidats qui demeurent en lice en vue de l’élection présidentielle sont à examiner attentivement d’après les exigences du Bien Commun et de la loi naturelle. Or, de manière patente, l’un des programmes proposés, porté par le candidat socialiste, démontre une volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit Naturel ; les conséquences de l’application d’un tel programme seraient dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français.

• Le respect de la vie, déjà fort malmené, va totalement disparaître : avortement et euthanasie, manipulations et expériences diverses sur l’embryon : non seulement leur autorisation sera plus largement étendue, mais il est clair que tout sera fait par voie d’autorité pour formater les consciences dans la « culture de mort ». 

• De même pour la famille : le programme socialiste établit clairement la fin de la famille naturelle par l’acceptation de l’union homosexuelle et l’adoption des enfants par les tenants de ce genre d’union ; sans oublier le projet de scolarisation obligatoire des enfants dès l’âge de 3 ans, manifestant implicitement la volonté de réduire et faire disparaître peu à peu la responsabilité essentielle des parents vis-à-vis de leurs enfants. Dans la même ligne, les parents seront impuissants pour contrer « l’éducation sexuelle » imposée à leurs petits.

• Quant à l’école, seront tués dans l’œuf tous les efforts consentis ces dernières années pour proposer aux familles des écoles dignes de ce nom : les écoles hors contrat peuvent légitimement s’inquiéter de leur avenir. Elles seront sinon interdites, du moins asphyxiées financièrement par le retrait des avantages fiscaux pour leurs bienfaiteurs.

Ces points essentiels ne peuvent être soumis à un quelconque marchandage, car ils sont l’expression même de la Loi Naturelle dont dépend le Bien Commun de la société.

A travers le vote, chacun doit exprimer dans la liberté sa responsabilité. Mais cette liberté n’est véritable que dans le respect des points soulignés ci-dessus, car ils engagent l’avenir de notre patrie comme de chacun de nous."

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35 commentaires

  1. beau sermon mais mes bien chers frères,va falloir voter….Oui ou non

  2. Ces trois prêtres ont raison d’appeler les catholiques à revenir aux critères objectifs du droit naturel et du bien commun : à cet égard, les deux programmes qui restent en lice ne sont en rien “blanc bonnet et bonnet blanc”.
    Le grand cri tribal du “tout sauf Sarkosy” fait perdre la tête à beaucoup trop de nos amis.
    La politique du pire restera toujours la pire des politiques, et ils s’y engouffrent joyeusement.
    Les partisans cathos du PPNPE© (plus petit nombre possible des élus) ne sont malheureusement pas en reste : j’ai recueilli moi-même un torrent d’insultes, pour avoir voulu les mettre en garde au printemps dernier, contre cette “tentation d’Antigone” complètement dévoyée.
    Hugues Kéraly

  3. A mon sens, pas assez net, l’éclairage !
    Je comprends, pour ma part, qu’il ne faut pas voter Hollande, ok, j’avais compris seul !
    Mais il reste :
    -Abstention
    -Vote blanc
    -Vote Sarközy

  4. On ne peut accuser ces trois prêtres d’être des catholiques « mous » et ils nous apportent la lumière nécessaire pour effectuer notre choix lors du second tour.
    Merci à eux !

  5. heu… le discours s’appliquait en termes exactement identiques… au 1er tour.
    Ça n’a pas empêché un certain nombre de catholiques d’avoir des arrangements avec « Ces points essentiels (qui) ne peuvent être soumis à un quelconque marchandage, car ils sont l’expression même de la Loi Naturelle dont dépend le Bien Commun de la société.»
    Bref, il est beau d’éclairer les consciences mais je pense qu’il est bien supérieur de parler « juste et vrai ».
    Alors, oui, il est totalement illicite pour un catholique de voter pour un candidat de gauche (quel qu’il soit : on a toujours un programme socialo-communiste, dénoncé depuis belle lurette par l’Église).
    Mais on sait aussi depuis le bienheureux JP II sur quel(s) critère(s) juger un programme d’un candidat ne se « prétendant » de gauche…
    Alors, le bien commun a beau dos mais si c’est pour noyer les consciences, ça ne sert à rien : les PNN sont pour le bien commun justement.
    Tant que le clergé en France n’insistera pas lourdement là-dessus, il n’y a aucune chance d’avoir ni un vote catholique ni même l’entrée des PNN dans le débat politique.
    La seconde voie restant bien entendu à forcer la main au clergé en l’imposant par les laïcs.

  6. Faut il vraiment voter pour Nicolas Sarkozy, en reprendre pour 5ans et mourir à petit feu : là est la question!!!
    Où faire en sorte que tout implose et attendre 2017 avec impatience!

  7. Merci chers Abbés, et merci aussi de rappeller les risques d’un gouvernement socialiste contre les écoles privées hors contrat.
    Restons en union de prières.
    Que Dieu vous garde.

  8. [Pour ce genre de question, écrivez leur directement. Merci. MJ]

  9. Sans compter que les lois mises en place sont toujours considérées comme des acquis et donc il est d’autant plus difficile à revenir dessus! Exemple la loi pour l’avortement qui est pratiquement devenu “un droit”
    Gardons la tête froide

  10. Vous posez la bonne question, @ Paul , et il n’est pas aisé d’y répondre. Quelques propos éclairés de nos pasteurs n’y suffisent pas, pour ce qui me concerne . Il nous faut au moins la lumière et l’inspiration du Saint Esprit, et, je le dis à regret, je ne suis pas sûre qu’elles passent toujours par le canal de nos prêtres et de nos évêques.

  11. @ PMC
    Mathematiquement la gauche est minoritaire.
    Elle compte justement sur l’abstention et le vote blanc d’une partie de la droite pour l’emporter.
    Si Hollande passe se sera uniquement de la responsabilité des Catholiques et des Patriotes qui auront refusé de se salir les mains en votant Sarko.
    Qui ne dit mot consent…
    @ Paul
    Ils avaient dis la même chose quand Mitterand est passé ; résultat : la droite s’est gauchisé pour reprendre le pouvoir.
    Regardez l’avortement. Si la gauche passe nous ne reviendrons JAMAIS sur l’euthanasie et le “mariage gay”.

  12. comme dit justement pmc:
    “Je comprends, pour ma part, qu’il ne faut pas voter Hollande, ok, j’avais compris seul !”
    oui,je ne vois pas comment un seul catholique conservateur pourrait avoir cette idée saugrenue. Donc, je ne vois pas l’intérêt de cet appel ( avec toute l’estime et le respect que j’ai pour ces prêtres).
    je crains qu’il ne soit même ma interprété, certains électeurs catholiques se disant du coup qu’il doivent voter Sarko.

  13. Faut-il attendre que tout implose?
    Pour ma part, si je peux empêcher 1 seul avortement supplémentaire par rapport à ceux qui se produisent déjà ou 1 seule euthanasie en contrant la gauche, je le ferai!
    Il ne s’agit pas de voter pour Sarkozy mais contre la gauche.
    Bien sûr, cela ne revient qu’à limiter les dégâts et ne sera vraiment utile que si les chrétiens se réveillent!
    Il y a bien à mon avis un réveil des catholiques, ce blog en est une illustration au milieu de beaucoup d’autres, ils commencent même à se réapproprier le champ politique même si cela semble encore timide.
    Mais justement, si la gauche passe, les initiatives risqueront de devenir plus difficiles et finalement, c’est peu-être surtout cela qu’il faut empêcher en contrant la gauche.

  14. Depuis les politiques de ralliements, les catholiques et le clergé naïf ont toujours été les cocus du système. Ce qui est sympatique cher Marine Le Pen c’est sa prétention d’être hors système et sa rotorique qui va avec, sans que l’on soit pas certain qu’elle ne soit pas l’idiote utile d’un système qui se nourrit d’une contradiction faire valoir.

  15. C’est donc un appel au vote blanc.
    […]
    Car je ne vois pas comment nous pourrions voter SARKOZY : ou alors les PNN, c’était de la lubie romaine, de l’amusement pour cathos infantilisés ?
    Demi tour droite marche arrière toute ? M.M. les abbés, vous êtes très respectables, mais vous n’êtes ni nos supérieurs en matière civique, ni nos évêques.
    Nopus ne sommes pas tenus de revivre un nouveau septennat à la Giscard-Chirac-Sarkozy, ceux où le pire législatif est voté, appliqué et accepté par les catholiques de ”droite”, bêlants de conformisme et d’ignorance.
    Non possumus.

  16. Il faut aussi regarder le bilan des 5 ans du quinquennat de Sarko, et en matière de points non négociables, pas besoin d’avoir de loupe pour lire…
    Il faut aussi réfléchir sur le moindre mal, et grâce à un de nos amis du FC, j’ai pu lire l’analyse que l’on trouve sur Icthus, http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=47
    L’adage “entre deux maux, il faut choisir le moindre”, est communément reçu, mais il donne lieu aux interprétations les plus erronées.
    Le principe du moindre mal a été évoqué par Pie XII, dans un discours aux juristes catholiques italiens (6 décembre 1953) ; il a été repris et surtout explicité par Paul VI dans Humanae Vitae (14) puis par Jean-Paul II dans Veritatis Splendor (80) : “En vérité, s’il est parfois licite de tolérer un moindre mal afin d’éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand, il n’est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu’il en résulte un bien (Rm, 3-8), c’est-à-dire de prendre comme objet d’un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et, par conséquent, une chose indigne de la personne humaine, même avec l’intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux”.
    Ce texte est précis ; il faut différencier le fait de tolérer un moindre mal (commis par autrui) et le fait de l’accomplir soi-même. Nous avons défini les conditions de licité de la tolérance, mais il est clair qu’accomplir soi même un mal, fut-il moindre, n’est jamais permis. Il n’est même jamais permis de pécher soi-même, même véniellement, pour empêcher un péché mortel d’autrui. Ce que saint Thomas justifie en disant : “L’homme doit s’aimer soi-même de charité plus que son prochain”.
    Le principe du moindre mal n’est pas applicable dans le cas dit de perplexité, c’est-à-dire lorsqu’un homme s’estime contraint de choisir pour lui-même entre deux fautes. Le principe est alors : entre deux maux, il ne faut en choisir aucun. Les moralistes ont d’ailleurs tendance à penser que le cas de perplexité semble ne pas exister car il reste, en général, une troisième solution, celle de l’abstention.
    Prenons l’exemple de la contraception. La non application du principe du moindre mal a été clairement exposée par Paul VI : “On ne peut invoquer comme raisons valables, pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, le moindre mal ou le fait que ces actes constitueraient un tout avec les actes féconds qui ont précédé ou qui suivront et dont ils partageraient l’unique et identique bonté morale (…). C’est une erreur de penser qu’un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête puisse être rendu honnête par l’ensemble d’une vie conjugale”. Je ne parle pas ici de l’argumentation selon laquelle la contraception se justifierait comme un moindre mal capable de réduire le nombre des avortements. Cet argument est mauvais, non seulement parce qu’il serait une mauvaise application du principe du moindre mal, mais parce qu’il est faux.
    L’exemple de l’emploi du préservatif en cas de sida est tout aussi significatif. Sur le plan médical, le conseil laisse perplexe et il y a une indéniable tromperie à laisser croire à l’efficacité du procédé. Sur le plan moral, l’acte de conseiller le préservatif, publiquement et de façon générale, au titre du moindre mal, comporte une erreur de logique : il n’y a pas d’alternative, puisqu’il demeure une troisième voie, qui est l’abstention. C’est une coopération formelle au mal, le conseil n’est pas admissible [3].
    Est voisin du moindre mal, le cas où un parlementaire voterait en faveur d’une loi restrictive sur l’avortement, mais qui ne l’abolit pas pour autant. Jean-Paul II justifie cette attitude dans Evangelium Vitae (73).
    En conclusion sur le moindre mal, retenons cette remarque d’un article de l’Osservatore romano : “Cette théorie, du moins dans son expression la plus fréquente, est très discutable, et surtout elle ne permet pas de construire une bonne argumentation”.

  17. A travers les différents éclairages que vous proposez, en faveur plus ou moins explicites du vote pour Sarkozy (les Abbés, J. Smiths, B.Antony…)j’observe une modification substancielle de la prise de position morale face aux candidats: alors qu’au 1er tour, il était essentiel de voter pour la candidate qui, sans être parfaite, nous permettait un rapprochement réel des PNN, au second tour, cette référence aux PNN semble avoir totalement évolué. Pourtant, et j’avoue que celà me trouble, les personnes que vous citez ne sont ni des “cathos-mous”, ni des gauchistes, ni des libertaires. La politique est, certes, une matière contingente, mais les mêmes (ou à peu près) qui nous ont indiqué l’abstention au 2ème tour de 2007, au nom de la morale, semblent avoir “viré leur cutie” aujourd’hui. Qu’est-ce qui a changé? Nous avons N. Sarkozy, dont nous savons désormais (pour ceux, dont je ne fais pas partie, qui auraient eu un espoir en 2007) qu’il ne tient aucune de ses promesses; et un candidat socialiste (est-il plus socialiste que S. Royal???) Je ne sais pas ce que je ferai dans 15 jours, mais les éclairages de ces personnalités sont à la fois intéressants, mais bien troublants.

  18. Que Marine Le Pen prenne en compte ce commentaire, à moins qu’elle ne soit définitivement devenue socialiste en ne voyant et cherchant que son intérêt personnel…!

  19. @ Paul (et autres) : la politique du pire est extrêmement dangereuse car on collabore qu’on le veuille ou non au maximum (ou presque…) au mal. Au moins, Sarko est contre l’euthanasie, les revendications homos (mariage et adoption) et a refusé la proposition de loi socialiste sur la suppression des avoirs fiscaux pour les dons aux écoles hors contrat.

  20. @ Gino,
    Arrêtez d’essayer de faire culpabiliser les gens qui votent blanc : ils s’engagent clairement. Votre discours est plus que limite… ça s’appelle faire régner la peur… or, la seule chose dont on est sûr est que la peur vient toujours du Malin, pas du Seigneur…
    Choisissez votre camp…

  21. à CV | 24 avr 2012 16:02:24 : il y a effectivement des différences de nature entre les politiques affichées de M Hollande et Mme Royal. celle de M Hollande est bien pire. il y a aussi une différence de situation, en 2007 M Sarkozy était en meilleure posture.

  22. Ce n’est pourtant pas difficile. Il suffit d’appliquer l’algorithme du regretté Jean Ferré :
    On vote le plus à droite au premier tour et le moins à gauche au second.

  23. @PG:
    Je ne vous comprends pas: vous avez ete pendant des mois le parangon du pragmatisme quand il s’agissait d’excuser la derive du FN sur les PNN, et maintenant il faudrait brusquement virer un idealisme intransigeant, qu’importent les consequences?

  24. @ tous les génies qui ne voterons pas :
    Malgré tout ce que vous direz, le problème se résume à ça :
    ne pas voter Sarko c’est permettre le mariage gay, le remboursement à 100% de l’avortement, l’adoption par des homo, les recherches sur les cellules souches, les salles de shoot, le vote des étrangers.
    Et à la lecture des commentaires de ce blog je suis désespéré…
    La gauche est minoritaire et pourtant elle va passer.
    Et grâce à qui ?
    Et bien en partie grace au Catholiques qui vont s’abstenir.
    Les gauchistes vont l’emporter et se sera de votre faute.
    Et ce sera comme pour l’avortement : on ne reviendra jamais dessus et cela empirera d’année en année.
    Pour chaque vieillard ou malade qui sera assassiné vous porterez une part de responsabilité.
    Pour chaque enfant qui sera confié à 2 hommes vous porterez une part de responsabilité.
    Merci de participer passivement à la construction d’un monde ignoble.
    On avait déjà la droite la plus bête du monde, maintenant on pourra dire que l’on a les catholiques les plus bêtes du monde…

  25. Il me semble que beaucup des partisans de l’abstention et du vote blanc oublient qu’à côté du péché par action (selon eux, glisser dans l’urne un bulletin qui n’est certifié PNN) existe le péché par omission: s’abstenir de voter contre Hollande, c’est renforcer le poids des bulletins pro-mariage homo, pro-euthanasie, et leur permettre de gagner.

  26. Finalement en lisant les commentaires de certains mieux vaut voter pour Sarkozy pour contrer “le démon” plutôt que le laisser créer un raz de marée qui nous laisserait sur des ruines… Mais nous laisserait un espoir pour les combats à venir, les élections à venir, législatives cantonales, municipales et présidentielles. Alors je préfère voter pour le pire quitte à être un homme debout! Un homme debout au milieu d’un champ de ruines mais avec tout à reconstruire! Dans 5 ans, demain, dans quelques mois, nous aurons la possibilité de rejouer tout cela, nous pourrons nous unir à nouveau. En laissant Hollande passer les gens ne pourrons plus se voiler la face : en face il n’y a que promesses, effet de manches, et autres illusions et mensonges. Nous savons à quoi nous attendre, et nous savons vers qui nous tourner en attendant, et chacun dans son coin se préparer, se mettre en marche pour arriver à ce que nous voulons. La vie est un combat de tous les jours, parsemé d’embûches qu’il nous faudra surmonter mais Demain nous appartient: à nous et à nos enfants. Pour que Demain soit un jour nouveau, et que nous puissions tout reconstruire, nous devons d’abord passer par le pire.
    “Une seule chose compte : nous sommes aujourd’hui au milieu d’un monde de ruines. Et la question qu’il faut se poser est celle-ci : existe-t-il encore des hommes debout parmi ces ruines ? Et que doivent-ils faire, que peuvent-ils faire ?” J.E
    @PE :Vous parliez de collaboration, je ne collaborerais jamais.

  27. @Gino il est tellement plus facile d’attaquer et d’insulter que de voir plus loin que le bout de son nez!

  28. @Gino:
    Restons calmes. Si la marge de defaite de NS au 2nd tour est de qques dizaines de milliers de voix, on pourra evoquer la responsabilite de certains catholiques. Mais il est improbable que ce soit aussi serre.
    Et en tout etat de cause, l’heure ne serait pas a la division entre catholiques, mais a la mobilisation pour tenter de sauver ce qui peut l’etre, a commencer par les ecoles libres et la liberte d’expression.

  29. Dans les critères de choix d’un Président de la république il me semble que devraient intervenir des notions d’intégrité morale, d’héritage familial, d’honnêteté intellectuelle.
    De même, voter pour un opposant idéologique me choque moins que de voter pour un menteur.
    Le mensonge est à l’origine de tous les malheurs actuels de la France.
    Que les français réélisent sans cesse des hommes politiques qui les trompent dès qu’ils sont élus expliquent grandement la dérive où nous sommes rendus.
    Et puis si il faut avoir peur des socialistes il faut aussi se rappeler que les derniers ministres socialistes nommés l’ont été par Sarkozy (Kouchner,Besson,Rama Yade,Fadela Amara,Frédéric Mitterand,etc…)
    Le vrai choix c’était au premier tour et ce sera maintenant aux législatives

  30. J’ai eu un éclairage du même ordre par un prêtre auquel je confiais ma répugnance à voter pour un individu favorable à l’avortement. Il m’a expliqué la position du pape très clairement qui invite malgré tout, avec une énorme pince à linge sur le nez à tenter d’empêcher les destructions programmées par le camp socialiste qui auront un caractère irréversible, ce qui n’est pas le cas des choses économiques. Alors….

  31. Ne pas voter Hollande, je crois que tout le monde (ici) a compris.
    Par contre, voter Sarko ou s’abstenir, les arguments pro ou contre sont tellement excellents qu’il est difficile de faire le bon choix. Même en ne poussant pas le cri tribal “tout sauf Sarko”, on ne peut – à ce moment même, 24 avril, que le voir mentir, faire des promesses qui n’engagent que nous, faire sa grande parade qu’on a déjà vue et revue, tout cela sur fond de son brillant bilan. Malheureusement ses mensonges sont comme inscrits dans ses grimaces même quand il s’efforce de parler calmement.
    Je voterais volontiers pour lui si j’étais certain qu’il était moins pire que Hollande, hélas je n’en suis pas convaincu. Certes ses promesses sont moins pires mais ses actes ?
    Avant-hier le FN était un parti nauséabond de fascistes et de racistes. Aujourd’hui il est composé de braves gens pas trop malins, souffrant de la crise.
    Après-demain, s’il est réélu ?
    On peut voir en 48 heures un retournement radical. Et il faudrait voter pour lui ? La France, la morale, la droiture, ce ne sont pour lui que mots pour campagne électorale.

  32. Je suis moi-même atterré par beaucoup de commentaires, à l’instar de Gino et Marin aux commentaires desquels j’adhère complètement.
    La politique possède un rôle normatif et il est très difficile de revenir sur des tabous brisés. C’est comme cela qu’avance la culture de mort.
    j’espère que les électeurs du Front national ferons front contre hollande en votant massivement Sarkozy.

  33. @ Paul : en votant Sarko au 2nd tour et FN aux législatives, vous garderez également espoir que les choses s’arrangent.
    Alors qu’en votant Hollande ou en vous abstenant, VOUS ALLEZ FAVORISER la culture de morte mais également les « armes » anti-FN (vote des étrangers + tous moyens à disposition du pouvoir). Vous aurez encore moins d’espoirs pour les combats dont vous parlez.
    On appelle ça, je suis désolé, de la collaboration.

  34. @Paul:
    Je precise a l’attention des autres lecteurs que dans votre citation, “J.E.” signifie “Julius Evola”. http://fr.wikipedia.org/wiki/Julius_Evola
    Pas sur que ce soit une reference dans l’exercice de discernement auquel sont confrontes les catholiques.

  35. BRAVO pour le derner commentaire de Paul
    Restont debouts et laissons les autres prendre conscience du champ de ruines
    On ne peut rien faire de plus
    Et à ceux qui disent : “SARKO est contre le mariage gay, le vote des étrangers…”
    Rappellez-vous les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent

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