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France : Société

Triste avenir…

La France va perdre sa place de premier producteur mondial de vin d’ici 2015 au profit de l’Espagne, selon une étude du Credoc pour les Vignerons indépendants. La production française serait reléguée à la deuxième place mondiale, passant de 52,8 millions d’hectolitres sur la période 2000-2004 à 43,9 millions en 2015, indique le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.
Ce fléchissement s’expliquerait à la fois par la morosité de la demande dans les pays où la consommation est traditionnellement forte et la faiblesse des exportations françaises.

MJ

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5 commentaires

  1. A vrai dire, la France n’a jamais été la première productrice de vin. L’Italie a souvent dominé. Ce n’est que depuis peu que la France lui conteste le titre de première productrice mondiale…
    Ce qui compte, c’est le chiffre d’affaires. Et il est certain que l’Espagne prend de l’importance de ce côté-là, tout comme les vins du Nouveau Monde. La France doit donc apprendre à favoriser les vins de qualité, ce pour quoi elle est mondialement connue. Et cette image n’est pas prête d’être concurrencée.

  2. Toute position dominante est en général à plus ou moins longue échéance condamnée à perdre sa prédominance . Cela se vérifie dans tous les secteurs de l’activité humaine .
    L’unique solution pour les viticulteurs français est d’investir toujours davantage dans la qualité . Tous n’en sont malheureusement pas capables .

  3. Merci Rosé manuel Barroso !

  4. Il vaut mieux en France faire un hold-up que boire un verre de vin, j’exagère mais pas beaucoup.Certains lobbys ont volontairement détruit cette profession (sans doute trop conservatrice).Quant à la qualité du vin français il n’a pas de leçon à recevoir de l’étranger.Le problème est que l’on va détruire un certain art de vivre et une forme de patrimoine et ça ce n’est pas innocent…

  5. Vivant à l’étranger, j’ai eu l’occasion de boire des “vins du Nouveau Monde”. D’un point du vue de la qualité, vous tombez sur des vins monocépages, à prix abordables, tres bien vinifiés, faciles a identifier et qui font que vous ne prenez aucun risque lorsque vous débouchez une bouteille. Le vin francais a pour sa part sa notion de terroir, ses assemblages, qui confère à chaque vin sa specificite (ou non d’ailleurs).En clair, avec un vin du nouveau monde, pas de surprise (en bien ou en mal), avec un vin francais, il faut deja lire l’etiquette et en ouvrant la bouteille, vous saurez vraiemnt ce qu’il vaut.
    Ceci me fait penser au fait qu’aujourd’hui, dans notre société de consommation, tout doit etre norme: au niveau agricole, les recherches ne s’intéressent qu’aux grandes cultures, ce qui amène à une régression de certaines cultures moins productives (seigle, pois,…). Dans d’autres domaines, c’est la meme chose: vins formatés, anglais langue universelle, mode vestimentaire, les jeux télévisés sont les memes en France et aux States…
    Ceci est une conséquence de la mondialisation, qu’on nous présente comme un progrès mais qui nie à mon sens le caractère unique de chaque personne ou chaque nation, en proposant un stéréotype identique de New-York à Pékin…

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