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Valeurs chrétiennes : Culture

Tolkien, le hobbit catholique

2015 devrait voir la sortie en salles du troisième volet du "Hobbit", personnage légendaire du grand Tolkien. Jacques Gauthier en profite pour évoquer la personnalité de John Ronald Reuel Tolkien (via) :

"Tolkien a commencé à écrire des poèmes dans les années 1910. Il publie Le Hobbit en 1937 qui séduit la critique et le public.[…] Douze années plus tard, Tolkien apporte une suite en publiant un roman plus sombre, Le Seigneur des anneaux.[…]

Pour Tolkien, Le Seigneur des anneaux est un livre sur Dieu qui traite de questions religieuses comme la chute et la rédemption. On y retrouve les thèmes chers au catholicisme, sous le mode symbolique : présence mariale, la charte des béatitudes, le pardon, l’esprit d’enfance, la sainteté, l’éternité. Plus encore que Bilbo le hobbit, Frodon est une figure christique qui perd son innocence en affrontant le Mal et en se sacrifiant pour les autres. Le romancier, probablement influencé par Thomas d’Aquin, décrit le Mal comme l’absence de bien.[…]

L’importance du catholicisme dans la vie et l’œuvre de Tolkien lui vient surtout de sa mère. Baptisé dans l’église anglicane en Afrique du Sud, il rentre en Angleterre avec sa mère et son frère à la mort de son père. Ils s’installent à Birmingham, ville où vécut Newman, béatifié en 2010 par Benoît XVI. La jeune famille se convertit au catholicisme. Ce sont des années de misère qui vont altérer la santé de la mère. Elle meurt alors que son fils est aux études. Son témoignage de foi va beaucoup marquer John. Il devient professeur de littérature à l’université d’Oxford et crée l’univers fabuleux de la Terre du Milieu. Ce père de quatre enfants sera un fervent catholique, son fils aîné deviendra prêtre. John se lève tôt pour assister chaque matin à la messe.[…]

John joue un rôle décisif dans la conversion à la foi chrétienne de C.S. Lewis, auteur des célèbres Chroniques de Narnia (« Le monde de Narnia ») œuvre allégorique pour enfants qui s’inspire aussi du christianisme.[…] Les vertus qui sous-tendent la quête dans l’œuvre de Tolkien sont les mêmes qui fondent la spiritualité chrétienne : la foi, l’espérance et l’amour. La mort et l’immortalité en sont les thèmes clefs."[…]

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7 commentaires

  1. Curieux que l’on n’entende parler de tout cela sur les chaines de TV qui par ailleurs encensent les films tirés de ces magnifiques romans.

  2. Oui bon bien que plausible Tolkien a toujours refusé d’admettre cette lecture catholique. [?? MB]

  3. Le Seigneur des anneaux…une oeuvre riche et fabuleuse que tout le monde a lue chez moi: de ma grand mère à mon petit frère…!
    En revanche, je vais faire ma groupie frustrée, mais je n’aime pas du tout l’adaptation qui en a été faite au cinéma… qu’il y ait des coupes, ok, vu la longueur.(Sniff, Tom Bombadil…!) Mais des trahisons de l’esprit de Tolkien, ça, ça ne passe pas!

  4. Complément de mon commentaire ci-dessus.
    [Pour Tolkien, Le Seigneur des anneaux est un livre sur Dieu qui traite de questions religieuses comme la chute et la rédemption. On y retrouve les thèmes chers au catholicisme, sous le mode symbolique : présence mariale, la charte des béatitudes, le pardon, l’esprit d’enfance, la sainteté, l’éternité. Plus encore que Bilbo le hobbit, Frodon est une figure christique qui perd son innocence en affrontant le Mal et en se sacrifiant pour les autres. Le romancier, probablement influencé par Thomas d’Aquin, décrit le Mal comme l’absence de bien.]
    Cette interprétation est plausible mais a toujours été rejetée par Tolkien. Tolkien était catholique, et on reconnaît facilement les grands thèmes catholiques, mais Tolkien refusait de l’affirmer.
    Bonne journée! [Je ne sais pas ce qui vous fait dire cela. MB]

  5. A nous de faire les bons choix dans le monde passionnant de la littérature fantastique. A découvrir aussi cet excellent article de Dominique de la Motte : http://www.123loisir.com/J-R-R-TOLKIEN-le-genie-de-la.html

  6. Tolkien refusait qu’on considère son oeuvre comme allégorique. Il est donc vrai qu’il s’élevait contre une certaine interprétation du personnage de Galadriel (Galadriel et TOUT sauf Immaculée Conception !) ou de la “résurrection” de Gandalf… etc.
    Il n’a jamais nié, en revanche, que son livre était imprégné de foi catholique ; il suffit de relire ses lettres, qui ont été publiées, pour s’en convaincre.
    Pour ceux qui voudraient fouiller la question, je vous invite à lire cet essai :
    http://www.jrrvf.com/jrrvf2/precieux-heritage/essais/le-seigneur-des-anneaux/le-seigneur-des-anneaux-mythe-paien-ou-recit-catholique/

  7. Et bien j’ai ouvert mon tome des lettres de Tolkien ce week-end pour finalement me rendre compte que … j’avais tort. Tolkien écrit en effet lui-même que le Seigneur des Anneaux est une oeuvre “fondamentalement catholique”.
    Amicalement à tous!

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