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Thierry Mariani (ex-LR), Jean-Paul Garraud (ex-LR) et Jérôme Rivière (ex-LR) appellent les électeurs et cadres LR à rejoindre le RN

Thierry Mariani (ex-LR), Jean-Paul Garraud (ex-LR) et Jérôme Rivière (ex-LR) appellent les électeurs et cadres LR à rejoindre le RN

Alors que LR est sur le point de se déchirer suite à la prise de position de Valérie Pécresse favorable à une démission de Laurent Wauquiez et que certains préparent de longue date leur ralliement à LREM pour les municipales comme Estrosi à Nice, d’anciens membres éminents de LR ayant rejoint le RN appellent à poursuivre ce mouvement :

L’ancien député UMP de la 10e circonscription girondine de 2002 à 2012, avait annoncé en janvier 2019 qu’il rejoignait le Rassemblement national (…). Dimanche soir, Jean-Paul Garraud notait “l’effondrement des Républicains qui sont minés de l’intérieur et en qui les Français n’ont plus confiance. J’appelle leurs électeurs et leurs cadres à venir rejoindre le RN, comme j’ai pu le faire, pour le bien de la France.” [source]

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Le RN est vraiment en train de devenir un parti populaire qui représente l’ensemble de la France, s’est réjoui sur franceinfo, ce lundi matin, Thierry Mariani, nouveau député européen du Rassemblement national. En pourcentage, le RN c’est deux points de plus qu’aux présidentielles. On n’a jamais eu autant de voix aux européennes, a s’est félicité l’ancien ministre et député LR, qui a rejoint Marine Le Pen en début d’année (…)

Concernant son ancien parti Les Républicains, Thierry Mariani fait un diagnostic du très faible score de François-Xavier Bellamy (8,48%) : Quand dans le même parti on a : Raffarin, qui a fait campagne avec Royal pour la liste Loiseau, des gens qui ont un profil plus à droite comme Laurent Wauquiez et des macronistes repentis comme Estrosi ou le maire de Toulouse, quelle est la ligne politique de ce parti ?, interroge l’ancien député LR. Moi j’appelle Les Républicains qui sont attachés à cette tendance populaire et souverainiste, de nous rejoindre. Aujourd’hui, Les Républicains ont pour seul programme ‘rester ensemble’. Mais rester ensemble n’est pas un programme, a-t-il conclu. [source]

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“(…) L’ancien député UMP Jérôme Rivière, naguère avocat de l’union des droites (…) reconnaît avoir révisé son jugement sur la question : « Avec un PS à 6% et des Républicains à 8%, le clivage droite/gauche n’existe plus. Marine Le Pen l’a longuement expliqué. Je m’interrogeais sur la pertinence de ce raisonnement mais on voit bien qu’elle a parfaitement raison ».

Les Républicains ? « Leur parti est mort, c’est fini. Ils tiennent sur les estrades les propos du Rassemblement national mais une fois au pouvoir en France ou au Parlement européen, ils mènent les politiques des socialistes ou d’En marche. C’est la raison pour laquelle j’en suis parti il y a treize ans. » (…) Jérôme Rivière achève sa démonstration sur une note à la syntaxe toute macronienne : « Deux blocs s’affrontent. Celles et ceux qui pensent que la nation est importante nous rejoindront. » Vu l’échec de la stratégie Wauquiez et la probable offensive de l’aile modérée des Républicains, à l’approche des municipales de l’an prochain, il n’est pas exclu que certains élus suivent la voie tracée par Mariani et Garraud. [source]

 

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6 commentaires

  1. c’est la seule issue pour eux et intelligente qui plus est, et qu’ils ravalent leurs égo et sauvent la France si c’est vraiment ce qu’ils souhaitent. La France est de droite mais pas une droite gauchisante, si les raffarin bertrand et pécresse veulent du marron qu’ils y aillent mais surtout qu’ils arrêtent de traiter les autres d’extrême droite

  2. Bel-ami sera-t-il beau-joueur ?

  3. Macron a fait ses calculs pour 2022. Sa réélection, sans bouleversement majeur, est acquise.

    Curieusement, avec le matraquage écolo QUOTIDIEN que subissent les français, on s’étonne du score de Jadot ou du parti animaliste. Mais ce n’est que le début. Toute la gauche va devenir rouge pastèque et si elle trouve son leader, elle ne sera pas loin du 2ème tour en 2022. Je n’y vois que le seul risque de Macron. Se retrouver éliminé derrière, RN et Verts. Et nous aurons un ou une présidente “verte”.

    Oui, je souhaite voir le départ de Wauquiez, remplacé par Pécresse qui finira le travail à savoir fusionner UDI et LR. Ca accélèrera sa marginalisation.

    Au RN d’en profiter, Marine ne doit avoir aucune ambition pour 2022 et le dire très tôt pour laisser la place à un nouveau leader. Eviter absolument aussi des primaires qui ont tué PS et LR.

    Si le RN veut vraiment gagner un jour, il va falloir grandir et faire quelques concessions.

  4. Il serait sans doute plus pertinent de créer un “Rassemblement Patriotique Français” (RPF devrait plaire à certains), qui ne suppose donc ni ralliement ni allégeance de l’un envers l’autre, mais bien une construction nouvelle, comme auraient dû l’être les “Amoureux de la France”.

  5. Oui, mais attention : d’une part, ces ralliements -et j’insiste sur ralliements- cela sera dans tous les cas insuffisant, et la condition sine qua non est l’adoption de la ligne nationale-populiste du FN/RN… La place des libéraux, qu’ils soient “nationaux” ou centristes, c’est chez LREM… De toute façon, l’approche des municipales va très vite clarifier tout ça et ne soyons pas dupes : l’immense majorité basculera vers LREM ; simple logique de classe, et de gamelle… Le choix du RN est encore beaucoup trop risqué…

  6. Bailly, LR résiduel et les petits partis de droite ne représentent rien en terme de force, pas même une réserve de voix pour le second tour. Le RN doit continuer à se professionnaliser et se renforcer, et surtout poursuivre son implantation dans la France périphérique, ratisser les campagnes, car c’est là que sont ses réserves de voix, dans cette abstention qui reste massive… Sa ligne est la bonne car il ne vise pas un électorat bourgeois urbain…
    A cet effet, il doit sacrifier les municipales, en ne faisant pas de liste dans les grandes villes, mais se concentrer sur les petites villes et la ruralité, pour rebondir ensuite sur les régionales et les départementales, et franchir ainsi haut la main l’obstacle du mode de scrutin majoritaire à deux tours.

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