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Valeurs chrétiennes : Culture

Succès confirmé pour le grégorien, une “musique digne de Dieu”

Après le succès du CD Music for Paradise (440.000 CD vendus à ce jour), les moines de l’abbaye de Heiligenkreuz, en Autriche, ont décidé d’enregistrer un deuxième disque pour le temps de l’Avent et de Noël. Universal Music a contacté les cisterciens au mois d’août pour leur demander de réaliser un nouvel enregistrement. 17 moines ont enregistré, du 8 au 10 septembre, un nouveau disque : ils ont chanté la messe de l’Avent Rorate et la messe de Noël Puer natus est, ainsi que la Missa de Angelis. Le disque sortira le 3 octobre dans un coffret contenant aussi le premier enregistrement.

C’est l’occasion de rappeler ce passage du discours du Pape aux Bernardins :

"Pour prier sur la base de la Parole de Dieu, la seule labialisation ne suffit pas, la musique est nécessaire. Deux chants de la liturgie chrétienne dérivent de textes bibliques qui les placent sur les lèvres des Anges : le Gloria qui est chanté une première fois par les Anges à la naissance de Jésus, et le Sanctus qui, selon Isaïe 6, est l’acclamation des Séraphins qui se tiennent dans la proximité immédiate de Dieu. Sous ce jour, la Liturgie chrétienne est une invitation à chanter avec les anges et à donner à la parole sa plus haute fonction. […] Se trouve ici exprimée la conscience de chanter, dans la prière communautaire, en présence de toute la cour céleste, et donc d’être soumis à la mesure suprême : prier et chanter pour s’unir à la musique des esprits sublimes qui étaient considérés comme les auteurs de l’harmonie du cosmos, de la musique des sphères. les moines, par leurs prières et leurs chants, doivent correspondre à la grandeur de la Parole qui leur est confiée, à son impératif de réelle beauté. De cette exigence capitale de parler avec Dieu et de Le chanter avec les mots qu’Il a Lui-même donnés est née la grande musique occidentale. Ce n’était pas là l’œuvre d’une « créativité » personnelle où l’individu, prenant comme critère essentiel la représentation de son propre moi, s’érige un monument à lui-même. Il s’agissait plutôt de reconnaître attentivement avec les « oreilles du cœur » les lois constitutives de l’harmonie musicale de la création, les formes essentielles de la musique émise par le Créateur dans le monde et en l’homme, et d’inventer une musique digne de Dieu qui soit, en même temps, authentiquement digne de l’homme et qui proclame hautement cette dignité."

Michel Janva

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