Partager cet article

Scoutisme

Scoutisme et management

Chaque semaine, David Abiker parle «entretien d'embauche» avec une personnalité. Cette semaine, il reçoit Adrien Chaboche, secrétaire général des éclaireurs unionistes de France :

"Pour Adrien Chaboche, secrétaire général des éclaireurs unionistes de France, le scoutisme est une école du management, des responsabilités mais également un réseau utile pour trouver du travail. «Il y a beaucoup de scouts dans les entreprises, mais peut-être que parfois les candidats n'osent pas se signaler comme scout dans leurs CV, ils sont peut-être trop discrets», laisse entendre Adrien qui a su convaincre le conseil d'administration de l'association qu'il dirige de le recruter. «En France on a du mal à se revendiquer scouts ce qui n'est pas le cas ailleurs où l'expérience scout est un atout pour trouver du travail». Et quand on lui demande en quoi le scoutisme a pu lui être utile pour manager, cet ancien gestionnaire d'association humanitaire est formel: «J'ai pris confiance en moi, j'ai appris à parler en public, à gérer des conflits, à déléguer, à gérer une équipe, à animer, tout ce que je sais sur le management, je l'ai appris chez les scouts. Et j'aurais tendance à le croire car Adrien parle clair. Il y a chez lui une forme de pudeur et de timidité mais qu'il a réussi à surmonter."

Partager cet article

8 commentaires

  1. Il s’agit de scouts unionistes, un adjectif d’importance!
    Je ne voudrais pas être pessimiste mais je suis pas sûr que cela soit si évident dans le sens scout d’Europe. A moins de l’envoyer à un recruteur qui a été scout d’Europe et que ce n’est pas un recrutement avec un jury d’origine très diversité et dans une entreprise très diversité.
    Par ailleurs les CV anonymes où l’on met scout d’Europe, il y en a encore qui diront que le CV n’est pas anomyme!!!!

  2. Le scoutisme est une grande école de management. Peut être la meilleure. Et concernant le recrutement, ne vous y trompez pas, dans le privé en tout cas, on veut du résultat, et on recherche des bons manager sur qui on peut compter. Je vois mal un employeur se priver d’un bon manager sous prétexte qu’il est scout, pour embaucher un mauvais soit disant moins “marqué” …Dans le public, je ne sais pas…

  3. Le propos relaté est très discutable. Tout d’abord question de principe, c’est réduire le scoutisme à l’utilitarisme que de dire que c’est un bon tuyau pour se placer pour un job. Le scoutisme est une formation exceptionnelle, et le candidat à un job n’a pas à la ramener pour mettre en avant son cursus scout. Cela doit se voir, pas se monnayer.
    Ensuite, il arrive que des types font état de leur cursus scout pour candidater dans une boîte dont le patron a fait du scoutisme, et ils croient naïvement établir ainsi une connivence qui les positionnerait en short list pour le job. Il arrive que ça marche. Mais il arrive aussi que ça agace vraiment le recruteur, qui du coup n’a pas envie de s’embarrasser d’un gars peut être valable, mais dont la technique d’approche cherche la familiarité, donc à éviter.

  4. oui mais il y a le problème du foulard….Le mettre à la visite d’embauche ou pas. C’est cornélien….

  5. Il me semblait que le scoutisme était une école de franchise, dévouement, pureté, où l’on apprend à être généreux, à servir Dieu comme il le mérite, à donner sans compter…
    Je n’avais pas compris que c’était un “bon coup” pour “se placer”, “manager”, bref “bien se vendre”, “monnayer son expérience”. En fait c’est une bonne école de commerce. D’ailleurs puisque c’est monétisable on pourrait en profiter pour faire payer, comme pour les MBA, faire de la marge, et les chefs devraient réclamer leur dû… Y a pas de mal à faire du business quoi ! vive la réussite ! vive le carréirisme ! vive le dieu pognon ! faut vivre avec son temps quoi !
    Désolé, à 35 ans, je ne suis vraiment plus dans le coup…

  6. Borloo et Rocard sont d’anciens scouts….
    Ai connu d’ex scouts qui étaient de fieffés manipulateurs et abuseurs, arrivistes et malhonnêtes : le scoutisme ne prépare aps plus au management que l’appartenance aux associations étudiantes ou au syndicalisme ou à un réseau associatif caritatif. Voire les associations maçonniques pour jeunes. Je pense à celle de SC. PO.
    Ce qui prépare est la prise de responsabilité dès l’adolescence.

  7. pebeo
    “le scoutisme ne prépare pas plus au management que l’appartenance aux associations étudiantes ou au syndicalisme ou à un réseau associatif caritatif. Voire les associations maçonniques pour jeunes.”
    Si, selon l’un de ses pédagogues de terrain, le scoutisme ne fabrique pas que des chefs d’œuvre faute de matière première, il n’en reste pas moins, bien pratiqué, la meilleure école pour la prise de responsabilités à l’âge adolescent . je n’oserai certainement pas le comparer aux associations étudiantes, syndicales ou pire associations maçonniques qui en terme de “management” apprennent surtout, telles qu’elles sont, à se servir des autres et n’ont que peu de rapport, hélas, avec la formation reçue “à l’école des bois” dans un cadre chrétien hérité du Vénérable Père Sevin.

  8. Ce qui ne manque pas de cynisme dans l’interview de M. Chaboche, c’est qu’il justifie de la pertinence de l’experience scoute pour trouver un job, par le fait que lui même en a trouvé un… dans un mouvement scout! Autrement dit, ses propos ne veulent rien dire du tout, sinon à s’autoglorifier et faire la promo de son mouvement.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services