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Immigration

Sarkozy a ouvert le robinet des régularisations

La circulaire Sarkozy enjoignant les préfets de régulariser – sous certaines conditions – les parents sans papiers d’enfants scolarisés en France en 2006 provoque une explosion des demandes. Le ministre de l’Intérieur, qui pensait ainsi régler la question de 800 familles, soit 2 500 personnes, va devoir gérer une véritable opération de régularisation. «Nous enregistrons une vingtaine de dossiers par jour», se lamente un préfet. A Paris XVIIè, environ 1000 étrangers attendaient mardi matin devant un centre de réception des étrangers.

En octobre 2005, face à la mobilisation du Réseau éducation sans frontière (RESF) opposé à l’expulsion des familles, le ministre de l’Intérieur a envoyé une première circulaire aux préfets leur demandant de surseoir jusqu’au 30 juin au départ des familles dont les enfants étaient scolarisés en France. Les associations ont immédiatement interprété cette mesure comme l’ouverture programmée d’une «chasse à l’enfant» à la fin de l’année scolaire. Du coup, de comités de soutien en parrainages d’enfants «menacés», un véritable réseau s’est mis en place.

Au début du mois de juin, le ministre n’a eu d’autre choix que de diffuser une seconde circulaire, demandant aux préfets de régulariser «au cas par cas» les familles d’enfants scolarisés depuis septembre 2005 en France et arrivées sur le territoire national depuis au moins 2 ans. Contrairement à ce que prétendent les associations, les forces de police et les préfets hésitent à les expulser car les reconduites sont complexes à organiser. Aveu d’un préfet :

"Pour faire partir une famille, il me faut dix fonctionnaires. Pour faire du chiffre, il vaut mieux cibler les célibataires."

Michel Janva

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6 commentaires

  1. Toujours la bonne vieille tactique des vagues d’assaut…La démocratie étant fondée sur le nombre, il n’y a pas de solution politique à cette “occupation” bien programmée….Echec et mat.

  2. Sartrotsky, l’internationaliste mondialiste & marxiste apatride, démantèle un peu plus la France, tout en jurant évidemment avoir une politique d’immigration très ferme. Cela va de soi.
    Cet homme du système, en tant que membre du gouvernement, a eu des années pour redresser la France. Cela fait combien d’années qu’il dupe les français ? Faudrait faire le compte, y’aurait des surprises… Qu’a t-il fait au juste des ses mandats, qu’a t-il fait au gouvernement ? Des régularisations massives.
    Et d’aucuns, très sincères (!), nous le présentent comme le sauveur de la France pour les prochaines présidentielles. Pauvre France.

  3. D’accord avec vous Ingomer… Malheureusement le peuple de droite se fera « cocufié » par Sarko en 2007 comme nos parents se sont faits avoir en 1974 par Giscard…
    La France sombre lentement mais sûrement submergée par les populations barbares, envahie par une culture de mort omniprésente (avortement, etc), liée a un hédonisme malsain, étouffée par une fiscalité harassante, culpabilisée et déracinée par une ploutocratie et une technocratie toute puissante et des medias complices … Rajoutez a cela une dose de franc-maçonnerie et de laïcisme, et une pincée de 35 heures et la soupe nauséeuse est prête…
    Et Chirac essaie de nous faire le coup de « Tout va ,tres bien Madame la Marquise »…

  4. Au point où on en est et pour satisfaire les statistiques des préfets tenus de “faire un minimum de chiffre”, on pourrait reconduire à la frontière des milliers de Français politiquement incorrects – sans indemnités évidemment, ce qui ferait faire une grande économie – qui eux bien sûr ne se révolteraient pas et que personne ne viendrait défendre, confisquer leurs biens immobiliers et mobiliers – à nouveau grosse économie pour le budget si mal en point- et y installer ces pauvres sans papiers qui ont droit à toute notre admiration et notre reconnaissance pour l’immense richesse culturelle qu’ils représentent pour notre vieux pays ringard et qui sont pour nos politiques l’avenir radieux de la France. Je caricature à peine. :)) amdg

  5. Comment le piège de la régularisation s’est refermé sur Nicolas Sarkozy. «Le ministre de l’Intérieur a lui-même donné rendez-vous aux associations le 30 juin, persifle un proche de Dominique de Villepin, celles-ci ont eu tout le temps de s’organiser.»

  6. Au sujet des sans papiers.
    L’appellation de sans-papiers est incorrecte. Les étrangers en cause avaient des papiers : visas, titres de séjour ou récépissés de demandes d’asile. Ils connaissaient de ce fait la date de la fin du séjour dont ont leur refuse la reconduction. Cette autorisation non renouvelée, ils prennent volontairement le risque d’être dans l’illégalité. S’ils n’ont pas de papiers c’est du fait de cette situation illégale. L’expression “étrangers illégaux” est plus appropriée que celle de “sans-papiers” qui transforme un manquement à la loi en privation d’un droit.
    Les autorités n’ont pas à fléchir face à la pression des personnes qui encouragent ces illégaux. Les Français ont en effet organisé leur destinée dans le cadre d’un État de droit ce qui postule qu’une situation illégale ne puisse être créatrice de droit, en particulier de droit au séjour.
    Les associations qui tentent d’orienter la gestion de l’immigration ne doivent pas influer sur les décisions du gouvernement représentatif de tous les Français et, de fait, le remplacer pour la délivrance de titres de séjour. Nos concitoyens verraient alors qu’ils sont dessaisis de ce qui caractérise un pays démocratique : confier à des gouvernants la gestion du pays, y compris l’immigration. Les autorités n’ont pas à céder à ces associations, cela d’autant plus que la délivrance d’une autorisation de séjour entraîne des conséquences financières importantes : adhésion à la sécurité sociale, aide sociale. Les militants des sans papiers, s’ils parlent de solidarité, ne prennent pas en charge sur leur propre budget les frais : hôtel, pécule, école, sécurité sociale, garderie, centre aéré et autres, des personnes auxquelles les autorités compétentes refusent des papiers. Ce serait pourtant à eux de payer et non à la collectivité puisque celle-ci, par ses représentants, estime qu’il n’y a pas lieu à délivrance d’un titre de séjour. Il existe un lien entre la démocratie et le système de solidarité obligatoire. Ce sont les représentants du peuple qui décident de l’affectation des sommes prélevés dans le cadre de cette solidarité obligatoire. On peut néanmoins être solidaire en accueillant chez soi ces personnes “sans papiers”, en leur payant la nourriture, les soins. Cela correspond à la définition réelle de la solidarité.
    Les groupes qui tentent d’imposer les étrangers sans papiers obligent en fait leurs concitoyens à prendre en charge l’accueil de personnes non désirées, tout en dédaignant les conséquences que peuvent avoir des arrivées non légitimes, en particulier la montée de l’extrême droite. La régularisation d’illégaux peut en effet amener les Français à critiquer la présence d’étrangers et donc détériorer les relations de ces derniers avec nos concitoyens.
    Les sans papiers créent de plus un trouble spécial dans une société où le citoyen ne peut sortir sans une multitude de papiers. Pour aller en voiture à la pêche à la ligne il lui faut le permis de pêcher, l’assurance de l’automobile, la carte grise, le permis de conduire. Si le fils veut passer cet examen du permis, il doit posséder une attestation de recensement et un certificat d’aptitude à la conduite des vélomoteurs. Il lui faut des papiers pour avoir le droit de passer un examen permettant d’obtenir également un papier. Dans ces conditions les Français peuvent être choqués par le fait que l’on puisse obtenir des papiers avec pour seul motif le fait que les autorités compétentes ne veuillent pas les délivrer.
    Par contre pour eux Français l’obtention d’un passeport, d’une carte d’identité, tient du parcours du combattant. Et chaque fois qu’ils vont chez le médecin ou le pharmacien ils sortent leur carte vitale, un papier parmi les dizaines qu’ils doivent posséder. Les Français semblent être devoir les seuls, dans leur propre pays, à avoir l’obligation d’être des « avec beaucoup de papiers ».
    Notre pays est « sur-administré » ce qui ne peut que rendre encore plus inacceptable la régularisation des sans papiers.
    De plus les Français d’origine étrangère et les étrangers en situation régulière sont victimes d’un effet pervers conséquence de la non-expulsion systématique des étrangers illégaux. Faute de mettre en œuvre la police de l’immigration on devient plus sévère à l’égard des étrangers ou des Français d’origine étrangère qui ont de la famille à l’étranger. Un membre de cette dernière peut souhaiter venir en France pour raison familiale. Cependant si cette personne ne peut justifier d’un travail suffisamment rémunéré on lui refusera un visa. En effet on pense qu’une fois en France cet étranger peut être tenté pour «s’incruster» de devenir un illégal qui tentera de se faire qualifier de sans papiers afin d’obtenir une carte de résident. Le refus d’expulser se fait au détriment des Français d’origine étrangère et de leurs familles restées dans leur pays d’origine. Comme l’on suspecte systématiquement ces dernières de vouloir tricher lorsqu’elles demandent un visa, c’est aux Français d’origine étrangère de se rendre à l’étranger s’ils veulent voir leur famille, le territoire national, leur territoire, étant de fait interdit à leurs proches.
    C’est pourquoi les procédures d’expulsion des étrangers illégaux doivent être mises en oeuvre ainsi que celles réprimant l’aide au séjour irrégulier, et ce même à ceux qui pour essayer d’imposer leur loi dénaturent les dispositions du code pénal créant le délit d’aide au séjour irrégulier en soutenant qu’il s’agit en fait d’un délit de solidarité. Il n’a pas à être tenu compte des personnes et des groupes qui font pression sur les décideurs en les accusant à tort de vouloir réprimer la solidarité. De même les étrangers qui sont incités par des groupuscules à faire la grève de la faim n’ont pas à bénéficier d’un passe droit et ceux qui les manipulent doivent être poursuivis dans le cadre des textes relatifs à la mise en danger d’autrui.
    Il n’est également pas admissible que certains utilisent désormais le principe de la scolarisation de tous les enfants, y compris de ceux qui ne sont que temporairement en France, pour ensuite revendiquer, du fait de cette scolarisation, un droit au séjour permanent. Il s’agit là d’une tromperie aussi bien pour les enfants en cause que pour la France qui voit une procédure généreuse détournée de son objet.
    Depuis des années et avec persévérance les groupuscules inventent des méthodes, l’utilisation des enfants est la dernière, afin de remettre en cause le pouvoir que les citoyens ont délégué aux gouvernants légitimes afin de traiter les problèmes d’immigration. Par ailleurs on peut se demander si les tensions raciales que ces détournements des lois sur l’immigration peuvent générer ne sont pas destinées à conforter certains dans leur souhait de démontrer que leurs concitoyens sont des racistes. Les comités qui soutiennent les sans papiers devraient nous éclairer sur l’ensemble de leurs motivations.
    Pour permettre la liberté de circulation des étrangers respectueux du pays d’accueil il faut une police de l’immigration. Il serait également important que les pouvoirs publics cessent de considérer comme des interlocuteurs valables les associations qui, en mettant en avant les étrangers délinquants comme les sans papiers, compliquent l’intégration des étrangers réguliers et des Français d’origine étrangère. Le problème de l’opportunité de verser des subventions à ces associations se pose également.
    Plus généralement, concernant ce problème des sans papiers, il convient de constater que tous les pays au monde pose comme préalable la délivrance d’une autorisation à tout étranger désirant devenir résidant. Nul ne proteste lorsqu’un tel ou tel pays expulse un Français dépourvu de titre de séjour. Les accusations lancées à chaque expulsion de clandestins décidée par les autorités de notre pays sont sans objet.
    Notre pays est un pays d’immigration qui ne peut accepter que des gens imposent leur présence avec comme seul argument le slogan “j’y suis j’y reste”. Une nation de 60 millions d’habitants composés de gens de toutes origines ne peut vivre de slogans démagogiques.

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