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France : Politique en France

Salles de shoot : Bachelot cède aux revendications du lobby homosexuel

Lu dans Les 4 Vérités :

"Roselyne Bachelot n’en rate décidément pas une ! Elle a pris la semaine dernière la décision ahurissante « d’expérimenter » les « salles de shoot » (c’est-à-dire ces salles où les drogués peuvent s’injecter leur poison sous contrôle médical). La logique de ce dispositif ? Elle est officiellement de lutter contre le sida. On sait, en effet, que les toxicomanes sont un milieu particulièrement touchés par cette maladie et que l’utilisation de seringues usagées facilite la transmission du virus. Mais le bon sens le plus élémentaire consisterait à traiter la dépendance à la drogue, au lieu d’aggraver cette dépendance en facilitant encore l’accès à la drogue, comme le permettent ces fameuses « salles de shoot »!

J’ajoute que je trouve un peu curieux qu’un ministre – et spécialement le ministre d’un gouvernement de droite – cède ainsi à la pression d’associations, dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ne sont guère proches de l’électorat de droite. Car les grands défenseurs de ces « salles de shoot », c’est Act up; c’est Aides ; c’est toutes ces associations d’homosexuels militants, dont le but est clairement, non pas la reconnaissance de la dignité humaine des homosexuels, mais la destruction de tout l’ordre social et familial.

Mais, on peut se demander si Bachelot ne tente pas là un coup de poker politique. Depuis quelques semaines, sa survie au gouvernement est menacée par la longue liste de ses bourdes. En donnant satisfaction au lobby gay (fort peu représentatif, pour autant que je sache, des homosexuels), sans doute espère-telle se rendre « intouchable », le président Sarkozy étant naturellement enclin, à proximité de 2012, à éviter de froisser un lobby puissant, notamment dans les médias… Il reste tout de même incroyable de légaliser ainsi l’usage de la drogue, sans même en débattre ni devant le parlement, ni devant l’opinion publique. Car les « salles de shoot » ne sont rien d’autre qu’une légalisation détournée de la drogue."

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14 commentaires

  1. Que je sache, le président Sarkozy a déjà froissé le lobby homosexuel, et ce type de mesure ne changera rien au vote des homosexuels en 2012.

  2. de la part de Roselyne, vraiment, ça m’étonne
    On ne sait plus à qui se fier

  3. Et on nous fait s… avec la consommation du tabac !

  4. Quel gouvernement de droite? Quel ministre de droite?

  5. Rien sur le fond dans ces commentaires. A croire que personne n’a eu un proche ou une connaissance qui a eu affaire à ce fléau qu’est la drogue!
    Je ne défends pas les “salles de shoot” mais il faut savoir que la souffrance liée à la dépendance est terrible et dure parfois toute la vie même si l’on a réussi à arrêter.
    Il arrive et ce n’est pas rare, que la cause d’un suicide soit liée directement à la drogue plusieurs années après la cessation de prise de stupéfiants.
    La dépendance est soumise à la sensation de bien être total dans lequel se trouve le drogué lors de la prise du produit. Cette sensation se reproduit à chaque prise et ne se modifie pas, engendrant de fait la dépendance.
    Tout le monde n’a pas non plus le contexte favorable ou simplement le caractère pour lutter contre ce fléau majeur. Les conditions de prise de drogue sont lamentables et les encadrer dans un contexte sanitaire favorable et drastique, peut être une solution envisageable dans certains cas.
    La souffrance quand elle est majeure n’a que faire de la morale et de l’éthique. En cas de danger de mort, il convient de la traiter en tenant compte de la faiblesse humaine.

  6. @ Philippe,
    Avec votre raisonnement, on va créer des salles de suicide pour accompagner les gens devant leur souffrance.
    Ce n’est pas en filant du poison aux malades qu’on résout leurs problèmes.

  7. La lutte contre le sida a bon dos :
    – on encourage les dépravations sexuelles MAIS avec préservatif (qui en fait ne protège du Sida)
    – maintenant on encourage la toxicomanie MAIS sous contrôle médicale hygiénique !
    Qui paye les préservatifs ? Qui encaissent ces “subventions” ?
    Qui va payer les locaux de shoot et les médecins/personnels ? Qui va empocher réellement cet argent ?
    Et les personnes malades ? Comme le dit Philippe, qui s’en préoccupe ? Visiblement pas l’Etat ! Au nom d’un pseudo-humanisme, le gouvernement se montre inhumain !

  8. Les salles de “shoot” procèdent de la même logique que le loi Veil: on encadre un acte immoral dans un cadre médical pour, dit-on, limiter la casse. Dans les deux cas la loi approuve un comportement contraire à la loi morale, et on incite précisément les gens un peu faibles à céder à leurs pulsions. Le rôle de l’Etat, de la loi, ce n’est pas de materner les citoyens, c’est de faire respecter l’ordre objectif moral et de combattre sans faiblesse les comportements qui mettent en péril la vie, la santé de soi-même ou des autres.
    La drogue est un mal, point à la ligne. Ce n’est pas manquer de compassion pour les drogués de s’en tenir à cette position et de demander que les forces de l’ordre poursuivent avec la dernière rigueur les marchands de mort. Quant aux consommateurs, il ya d’autres façons de les aider que de leur proposer des shoots tout confort, aux frais du contribuable. Arrêtons de faire peser sur la collectivité les conséquences d’actes dont la responsabilité revient tout de même à ceux qui se sont engagés dans cette spirale de dépendance. Nous vivons trop dans ce principe que la société doit toujours pallier les déficiences de la responsabilité individuelle. C’est du socialisme.

  9. Détrompez vous cher PK. C’est très souvent avec le poison lui même que l’on crée l’antidote. Que croyez vous, que pour un sevrage, il suffise d’arrêter net? Ce serait trop facile et la dépendance à ce titre n’existerait pas.
    Quand aux salles de suicide dont vous parlez, vous semblez ignorer que dans de nombreux cas, la limite entre l’euthanasie et la mort naturelle est très floue.
    La souffrance n’est pas quelque chose de rigide et de défini. Vous semblez considérer que chaque situation est similaire, que tout est blanc ou noir alors que chaque cas est au contraire lié à des facteurs multiples que nous ne maitrisons pas.
    Ainsi dans le cas qui nous intéresse, j’ai simplement affirmé que l’administration d’un produit substitutif à la drogue dans des conditions d’hygiène acceptable et avec suivi médical dans le cadre d’un sevrage par exemple, pourrait être une solution envisageable.

  10. Pour autant que je sache, il n’est pas nécessaire d’être gay pour être drogué ni drogué pour être gay… Cela relève d’un curieux mélange des genres.
    Néanmoins, le diagnostic des 4 Vérités me semble juste, pour les avoir cotoyés un temps, je sais que les buts d’Aides et surtotu Act Up ne sont en fait que de détruire la famille et l’ordre moral. Ils sont fondamentalement libertaires.

  11. Alors là, vraiment, je ne vois pas du tout quel est le rapport entre les toxicomanes et les homosexuels.

  12. @ Phillippe: ce que vous dites sur la sensation de bien-etre qui ne diminue pas est totalement faux: au contraire, le corps s’habitue à la drogue, et il faut des doses de plus en plus fortes pour obtenir le même effet…
    Je m’étonne d’une telle erreur chez quelqu’un qui prétend connaitre le problème…
    Par ailleurs, il existe tout de même des médicaments pour traiter ou du moins atténuer ce manque, mais ils ne peuvent etre efficaces que si la personne a la volonté d’arréter.

  13. @Philippe
    D’accord avec Panouf. Parler de la “sensation de bien être total dans lequel se trouve le drogué lors de la prise du produit”, dire que “Cette sensation se reproduit à chaque prise et ne se modifie pas”, relève de la désinformation.
    La victime de la drogue s’y soumet au début pour se faire plaisir (encore que le bien être ne soit pas “total”, même s’il est présenté comme tel dans les dires d’un sujet qui ne s’appartient plus), puis de plus en plus, il y est soumis, et il recherche des drogues toujours plus fortes, surtout pour… cesser de souffrir de l’état de manque. Il y a alors belle lurette que ledit “bonheur total” est parti fumée!

  14. @Philippe,
    cher Philippe, je m’occope avec mon épouse depuis maintenant 20 ans de personnes toxico ensitutaion psy très lourde dans le cadre associatif et je ne peux pas admettre votre raisonnment.
    Ns ne pouvons pas admettre ces salles de “shoot” qui seraient d’1 certaine manière un abandon de notre poloitique de lutte contre la drogue.
    Plutôt que de financer ces salles de “shoot”, nous devrions privilégier et financer plus largement les structures de SEVRAGE comme le font avex succès nos voisins Italiens!

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