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France : Laïcité à la française

Sables d’Olonne : la Cour administrative d’appel de Nantes confirme le retrait de la statue de Saint-Michel

Sables d’Olonne : la Cour administrative d’appel de Nantes confirme le retrait de la statue de Saint-Michel

Installée en octobre 2018 place Saint-Michel aux Sables d’Olonne, devant l’église Saint-Michel. Dans son arrêt la juridiction administrative d’appel de Nantes estime que l’installation d’un emblème religieux

“sur un emplacement public est interdite par l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat”.

Elle confirme le jugement en première instance du tribunal administratif du 16 décembre 2021.

Le maire de la commune Yannick Moreau a réagi vendredi matin dans un communiqué :

“La ville déplore cette décision et regrette que le caractère patrimonial, culturel, artistique et historique de cette œuvre n’ait pas été reconnu par la Cour administrative d’appel”. “C’est pourquoi la collectivité va saisir le Conseil d’État et tout faire pour convaincre la plus haute juridiction administrative que cette statue a toute sa place au cœur du quartier Saint-Michel dont elle est l’emblème”.

En mars dernier, le maire avait organisé une votation pour recueillir l’avis des habitants. Une très grande majorité des votants (94,51%) s’était dite favorable au maintien de la statue.

Ce dimanche 18 septembre, l’association pour la sauvegarde de la statue, Reconquête et Génération Z appellent à une manifestation place Saint-Michel à 14 heures.

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18 commentaires

  1. Je regrette, une fois de plus, que l’on se contente de dire de mentionner “la juridiction administrative d’appel de Nantes” sans préciser le NOM du magistrat qui a rendu cet arrêt.
    Il est aujourd’hui évident qu’une bonne partie des juges français sont injustes et pervers et qu’ils rendent des jugements totalement aberrants et nocifs pour le bien commun.
    il n’y a aucune raison que ses fonctionnaires qui sont payés par NOS impôts et qui rendent la justice en NOTRE nom jouissent d’un anonymat qui les soustrait à tout contrôle.
    Nous n’avons pas beaucoup de pouvoir contre les pourris infiltrés dans la magistrature, mais nous avons au moins celui de NOMMER les responsables des décisions qui nous frappent.
    Or cela est très utile :
    – d’abord pour leur faire honte, en attirant sur leur patronyme la honte qu’il mérite,
    – ensuite pour COMPARER leurs diverses décisions (ce qui permet-tra de voir dans quelle mesure ils favorisent systématiquement les non-catholiques [musulmans, juifs, athées ou francs-maçons] par rapport aux catholiques, ou les coupables par rapport aux victimes
    – enfin, pour pouvoir enquêter sur leurs abus de pouvoir et leurs éventuels intérêts occultes (par exemple : appartenance aux sectes maçonniques ou à d’autre lobbies).
    Je rappelle que le seul fait de mentionner le NOM du juge est très utile pour pouvoir ensuite établir des rapprochements révélateurs grâce aux moteurs de recherche.
    Si le nom n’y est pas, comment pourra-t-on remarquer que le même juge qui se montre toujours très sévère et impitoyable face aux Français catholiques manifeste en revanche un laxisme constant envers les migrants d’une autre religion ?
    Pour pouvoir comparer et rapprocher, il faut commencer par nommer – chaque fois qu’on le peut.
    Merci à chacun de ce qu’il pourra faire en ce sens.

    • Excellente remarque, même si on sait depuis quelque temps que poser la question “Qui ?” est un acte affreux, raciste, antisémite, homophobe, fasciste et j’en passe …. Alors, QUI ?

    • Difficile parce que ce n’est pas un jugement de référé à juge unique, mais un arrêt en formation collégiale. Il serait en revanche intéressant d’avoir le nom du rapporteur public qui n’a pas pas trouvé de motif d’infirmer le jugement de premier ressort en refusant de soutenir que la statut avait un caractère culturel plus que religieux, seule manière de la sauver. Est-ce du militantisme de la part des juges ou seulement du légalisme – du conformisme intellectuel si vous préférez – qui n’est pas moins redoutable. Le juge de gauche construit les raisonnements les plus alambiqués pour obtenir le résultat qu’il souhaite, le juge légaliste – parfois de droite – nous envoie parfois dans le mur au motif de rester honnête et objectif

  2. Ça y va en ce moment à cette rentrée ! Je connais 2 témoignages en collège (public) où on a demandé à des enfants de retirer leur minuscule croix, pour l’un d’entre eux, la demande est renouvelée à chaque cours par le prof de sport, la gamine tient bon car sa prof principale n’y voit pas d’inconvénient.

    • Je crois qu’il est interdit de porter des bijoux (bracelets, colliers, …) en classe de sport car cela pourrait s’avérer dangereux pour celui qui le porte et pour les autres en cas de contact (sport en équipe, judo, …).

      Il ne faut pas non plus voir le mal partout !

    • Si la croix est petite, les enfants ont effectivement tout à fait le droit de la porter. Après, comme le dit Meltoisan, cela dépend du sport et j’enlève évidemment ma médaille de baptême quand je monte sur un tapis d’art martiaux ou de sport de combat, mais à l’école, cela m’étonnerait que ce soit nécessaire

  3. @vladu
    Remarque très judicieuse.
    Les noms des magistrats devraient être indiqués dans les articles.
    Les jugements et arrêts ne sont pas anonymes, le nom des membres de la Cour et du président signant l’arrêt y sont bien mentionnés.
    On se demande donc POURQUOI l’anonymat systématique des magistrats dans la presse, y compris sur des blogs de réinformation !

  4. Tant il est vrai qu’une statue de Saint Michel Archange est bien plus dangereuse pour la ripoublique laik qu’un plug anal sur une place à Paris ou un “vagin de la reine” dans les jardins du chateau de Versailles!!
    Comme disait Audiard,la différence entre un C.. et un voleur c’est que de temps en temps, ce dernier se repose…

    • Mais souvenez-vous que le même Audiard eut ce trait de génie : “Les C…, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait !”

  5. Presque 95 % favorables au maintien de cette statue ! cela ne vous suffit donc pas , messieurs de la ripoublique ? Vox populi , vox Dei…… on verra bien si ce dicton est respecté ou non ! ! !

    • Pour un juge, peu importe le nombre, ce qui compte, c’est la contradiction ou non avec un principe inscrit dans le droit. L’une des parades consiste à déplacer les statues dans un lieu privé, mais visible de l’espace public, là, le juge ne dit rien comme dans l’affaire de la statue de Notre-Dame-des-Innocents exposée dans le jardin du Grand Hôtel des Ambassadeurs de Menton lors de la Biennale d’art contemporain sacré en 2019. La statue y est encore.

  6. L’Archange Saint-Michel, avec ou sans statue à son effigie, pose encore à tout l’univers la question cruciale : “QUI EST COMME DIEU?” ,
    L’homme à la suite de Lucifer, peut encore fanfaronner en répondant “MOI!” et… ne pas supporter la statue de celui qui terrasse le père du mensonge, logique!
    La désillusion sera extrêmement douloureuse lorsque Jésus-Christ paraitra dans Sa Gloire.
    La vocation et le triomphe de Saint-Michel seront révélés.
    Certains seront effarés alors que d’autres rendront grâce à Dieu du don immense qu’Il a fait à l’humanité d’un un tel défenseur, de notre archange tant aimé qui porte la question fatale à tout orgueil dans son prénom: Mîkhâ’êl .

  7. à quand la destruction du mont saint michel?

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