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France : Politique en France

Rythmes scolaires : le gouvernement n’assume pas sa réforme

Du moins financièrement. Le gouvernement avait laissé entendre qu'il reconduirait en 2015-2016 le fonds destiné à aider les communes à supporter le coût de la réforme des rythmes scolaires, que l'Association des maires de France évalue en moyenne à 200 € par élève et par an. Il n'en est rien. Les édiles ont découvert, au détour d'une petite phrase du projet de budget 2015, que seules les communes les plus pauvres recevraient un coup de pouce l'année prochaine. L'AMF supplie donc les parlementaires d'amender le texte.

Le maire de Ganzeville, conforté par la justice dans son refus d'ouvrir l'école le mercredi, pourrait faire des émules. L'occasion peut-être, de rappeler à ce gouvernement d'idéologues ce qu'est le principe de subsidiarité.

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3 commentaires

  1. Attention, s’ils insistent pour maintenir la réforme, sans la payer, c’est pour faire entrer ensuite des associations (qui ne demanderont rien, puisqu’elles sont subventionnées) qui feront la promotion de vous savez bien quoi.
    Les rythmes scolaires, c’est la revanche des ABCD de l’égalité : ce qui n’est pas entré sous forme de programme officiel entrera sous forme d’actvités périscolaires.

  2. Les « nouvelles » activités scolaires n’en sont pas et dire le contraire c’est ne pas savoir comment cela se passe dans les écoles !
    Dans celle en face de chez nous, nous entendons lorsqu’elles ont lieu les enfants jouer dans la cour, est-ce ça les « nouvelles » activités scolaires pour ouvrir l’esprit des enfants ? Bien sûr que non !
    Qui va payer cette folie ? NOUS !
    Va-t-on avoir un retour de pédalier lorsque la majorité changera ? Là est aussi la question.
    En profitera-t-on pour revoir l’enseignement du « genre » qui n’existe pas ? (d’après [la Franco-]marocaine)

  3. Les gamins sont laissés 3/4 d’heure le soir dans la cour de récré à hurler mais dès que les grands froids arriveront, ils vont tomber malades. Ils demandent des parents volontaires pour les garder in situ (sic) voire même aux instits de faire des heures supplémentaires non payées. Les LGBT voudraient-ils sans doute pouvoir faire leur “propaganda” (cf le zizi sexuel http://www.contre-info.com/non-a-lexposition-pour-enfants-zizi-sexuel) en activités périscolaire…
    Il nous suffit à présent de nous assoir tranquillement au bord de l’oued et nous verrons passer le cadavre de notre ennemie…
    Fiasco total que cette réforme débile

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