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Rétrospective 2006 (1) : internet et révolution médiatique

La multiplication grâce à l’internet de l’accès à l’information écrite, audio et vidéo tend à faire de l’information non plus un marché de l’offre mais de la demande. Cela entraîne deux réalignements :

Une perte d’audience pour les médias traditionnels, au profit de l’internet

Pour la presse écrite, le phénomène n’est pas nouveau, mais s’est amplifié – l’internet dépassant en 2006 les médias "papier". Le phénomène n’épargne pas les médias audio-visuels.

Un alignement de l’offre médiatique sur le pays réel

Aujourd’hui, les Français consomment en majorité des médias beaucoup plus "à gauche" qu’eux. Progressivement et sans doute lentement, la multiplication et la fragmentation de l’offre d’information réduira ce décalage, les consommateurs migrant vers des médias plus proches de leurs opinions.

Les catholiques et les conservateurs, qui forment dans le pays réel une famille d’idées importante niée par les médias, sont ceux qui ont le plus à gagner à un tel réalignement.

En 2006, les prémices de ce phénomène se sont précisés.

1. Le développement de la blogosphère catholique/conservatrice

2006 a marqué la réelle émergence d’une "blogosphère" catholique/conservatrice – c’est-à-dire non plus des blogs oeuvrant de manière isolée, mais d’un véritable réseau informel.

Cette émergence a été quantitative : certains blogs on développé leur audience de manière importante. Le Salon Beige (lancé en novembre 2004) a triplé sa fréquentation en 2006; Vox Galliae (lancé en décembre 2005) a multiplié la sienne par huit. De nombreux autres blogs prometteurs sont apparus, tels que e-Deo ou Chrétien dans la Cité.

Mais un autre pas, qualitatif cette fois, a été franchi avec l’arrivée dans la blogosphère de journalistes établis : après Patrice de Plunkett qui a ouvert son blog en décembre 2005, Yves Daoudal, Philippe Maxence et Jeanne Smits ont ouvert les leurs en 2006.

Le lecteur aura sans doute déjà apprécié les effets de ces développements : le travail collectif informel de cette blogosphère permet déjà un traitement de l’actualité immédiate gagnant en rapidité, en discernement et en précision. Ainsi, comme le remarquait Patrice de Plunkett, c’est l’internet catho qui a fourni la meilleure couverture du voyage du Pape en Turquie.

2. Au-delà des blogs: l’interactivité, l’audio et la vidéo

Ce développement n’a pas été limité à la formule du blog à proprement parler – ni à la forme écrite.

Le Forum catholique, qui a vu sa fréquentation et son impact augmenter nettement, a par ailleurs franchi une étape qualitative avec la création de "rendez-vous" hebdomadaires permettant d’interroger des personnalités catholiques.

D’autres pionniers se sont lancés, de manière parfois expérimentale, dans la concurrence directe des médias audio-visuels établis par la diffusion de programmes quotidiens sur internet : citons Bafweb, qui a un temps tenté l’expérience d’une web-radio, avec en particulier une couverture originale des événements autour du CPE; ou, plus loin de nous, le lancement au Royaume-Uni, par des blogueurs conservateurs, d’une Web-TV dont il sera intéressant de suivre l’évolution.

Il semble toutefois que ces formules peinent encore à trouver un public important : le mode d’utilisation actuel de l’internet ne se prête peut-être pas à des programmes réguliers et longs. Pour les voir s’imposer, il faudra sans doute attendre le développement de la convergence entre l’ordinateur et le poste de télévision pour permettre un meilleur confort d’écoute et de visionnage.

Mais 2006 a bien vu l’explosion de la vidéo en ligne : non pas dans le cadre de "chaînes" sur internet, mais sur des plateformes de partage de vidéos amateurs telles que YouTube ou DailyMotion. De telles vidéos, réalisées ad hoc et relayées par la blogosphère conservatrice, ont permis de diffuser auprès de milliers d’internautes des entretiens avec des personnalités (Vox Galliae, Cançao nova, Les 4 Vérités, Chrétienté Info), des reportages sur des événements passés sous silence par les médias (Marche nationale pour la Vie 2006) ou des clips humoristiques (exemple : la BAF sur la Guevara-mania).

3. Impact et perspectives

Ces évolutions ont eu un impact de plus en plus visible en 2006 : dans le domaine de l’action, des mobilisations-éclair comme celle autour de la Chapelle Royale de Versailles n’auraient pas été possibles sans l’internet. Lors les débats autour du Téléthon, la presse a également remarqué le rôle joué par des sites tels que Liberté Politique et le Salon Beige.

En 2007, l’impact de ces contre-médias devraît se renforcer. Plusieurs "poids lourds" principalement hors-internet (Présent, Radio courtoisie, KTO) promettent d’accroître leur présence sur la Toile, ce qui devrait accélérer les synergies qui se développent déjà.

Ce mouvement pourrait être à la fois accéléré et perturbé par les échéances électorales du premier semestre 2007.

  • Accéléré, parce que la demande d’information, et d’information alternative, de la part des internautes devrait croître à cette occasion.
  • Perturbé, parce que les périodes électorales sont les plus préjudiciables au sens du "combat commun" qui devrait animer les catholiques. Toute initiative sur internet risque d’être lue pendant cette période principalement sous le prisme d’arrières-pensées partisanes. Comme le remarquait Polémia, le référendum constitutionnel, davantage marqué par un débat d’idées, était plus favorable à la blogosphère.

Une question demeure : comment le système politico-médiatique répliquera-t-il à cette remise en cause ? Des voix s’élevent pour demander un plus grand "contrôle" de l’internet. L’UE et le Ministre de la Culture semblent prêts à dégaîner…

Henri Védas

* Faute de meilleur terme, je désigne sous l’appellation "conservateurs" ceux qui, sans nécessairement se dire catholiques, rejoignent les catholiques dans l’essentiel des combats temporels, notamment pour la vie et la famille.

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16 commentaires

  1. Bien vu, bien dit. Bravo à toute l’équipe du Salon Beige ! Et bonne continuation.

  2. Bonjour,
    “je désigne sous l’appellation “conservateurs” ceux qui, sans nécessairement se dire catholiques, rejoignent les catholiques dans l’essentiel des combats temporels, notamment pour la vie et la famille”
    Cette appelation “conservateur” pour désigner les catholiques est classique. Pourtant, les conservateurs ne sont-ils pas à proprement parler plutôt ceux qui ont intérêt à ce que rien ne bouge, ceux qui veulent conserver les institutions politiques de la France telles quelles, bref, les conservateurs ne sont-ils pas les “républicains” “démocrates” des grands partis UMPS ? Eux, ils ont tout intérêt (leurs porte-monnaies surtout) à ce que rien ne change. Il me semble donc qu’au lieu du terme de “conservateurs” pour désigner les catholiques, nous devrions proposer un autre terme que “conservateurs”, – lançons l’idée, sur le Salon Beige d’un nouveau terme pour désigner les catholiques et tous ceux qui les rejoignent “dans l’essentiel des combats temporels, notamment pour la vie et la famille”, pourquoi pas ? – par exemple le terme de “progressistes” jusque-là attribué aux gauchistes socialistes ou communistes, comme l’a compris Alain Soral (qui parle d'”idées progressistes” “au FN” et pas ailleurs, motif de son vrai ralliement) pourraient à présent désigner les catholiques et même les royalistes, après la preuve de l’échec de la république, dans tous les domaines…. Fantastique retournement de sémantique n’est-il pas ? Surtout quand on sait que les “progressistes” de gauche s’approprièrent ce terme pour eux et affublèrent les catholiques du terme de “conservateurs”… quand ce n’est pas celui de “réacs…”
    Et heureuse intuition d’Alain Soral que sur ce point je trouve génial.
    Ingomer.

  3. Merci beaucoup pour cet article de fond qui permet de faire un premier bilan de l’internet catholique, pour qui, sans aucun doute, 2006 aura été une année de véritable émergeance.
    Espérons que ce phénomêne continuera et s’amplifira encore en 2007 !
    Il est vrai que les catholiques en général n’ont pas habitude de s’informer ou de débattre sur internet, il me paraît donc important de promouvoir cette pratique dans nos entourages respectifs. Sans croire à une démocratie sur internet, je suis persuadé que ce nouveau média a une influence positive sur les autres médias et permet une relative libération du discours.
    Mes meilleurs encouragements pour cette année !

  4. Merci et félicitations à Henri Védas pour cette excellente synthèse, complète et clairevoyante.
    Tous mes voeux les plus cordiaux à l’indispensable SB.

  5. Deux mots :
    – excellente analyse, et j’y ajoute un terme : celui de “communauté”. La wéboblogosphère (néologisme inventé à l’intant) est à l’esprit “communautariste” ce que la poule est à l’oeuf. Interaction qu’il faut savoir suivre et analyser, ce que fait très bien le présent article.
    – conservateurs ? étaient-ils conservateurs, de Mun, La Tour du Pin, tous les catholiques sociaux qui réagissaient devant les ravages du capitalisme post-révolutionnaire ? est-ce être conservateur que d’affirmer la primauté de la vie au milieu d’une culture de mort, associant hédonisme et exclusion ? S’il faut trouver un nouveau mot, je crois qu’il faudrait le tirer du concept de “nature” : nature de l’Homme (créature aimée de Dieu, fondamentalement libre), loi naturelle … nature des relations sociales qui doivent avoir pour but l’épanouissement des personnes et non leur écrasement ; nature du changement, qui est une réalisation, un passage de la puissance à l’acte, et suppose donc une observation de l’être …

  6. Jean-Luc: “étaient-ils conservateurs, de Mun, La Tour du Pin, tous les catholiques sociaux qui réagissaient devant les ravages du capitalisme post-révolutionnaire ?”
    Non, évidemment, ce sont bien des catholiques français qui les premiers (avant les socialistes qui n’existaient pas) dans les années 1840 proposèrent des lois sociales pour lutter contre les ravages du libéralisme. Dès 1841 c’est le vicomte Alban de Villeneuve-Bargemont qui fait voter la loi réglementant le travail des enfants réclamée aussi par le comte de Montalembert, autre grand aristocrate catholique. C’est Villeneuve-Bargemont qui pose le premier devant la chambre française, le problème ouvrier dans toute son ampleur (22 décembre 1840). Alors que l’idée de la lutte des classes n’est lancée qu’en 1843 par Flora Tristan dans sa Lutte ouvrière. En 1850 et 1851, c’est le catholique victomte Armand de Melun qui fait voter le premier grand train de lois sociales : logements insalubres, caisses de retraite, délit d’usure, assistance judiciaire, assistance hospitalière, contrats d’apprentissage. En 1852, c’est le même qui rédige le décret légalisant et développant le grand mouvement mutualiste.
    Aujourd’hui, les vrais progressistes, ce ne sont pas les imposteurs de la culture de mort, ce sont les catholiques défenseurs de la vie.
    Alors, le mot “nature” est bien trouvé effectivement. J’y avais pensé. Il renvoie “loi naturelle” et “droit naturel”, au Décalogue à respecter et donc aux lois de Dieu. Alors les “naturalistes” ? Pourquoi pas. Si d’autres idées viennent, elles sont les bienvenues ! Mais le problème du mot “naturalistes” est qu’il peut aussi renvoyer à l’erreur maçonnique du “naturalisme” qui nie qu’il y ait des dogmes et qu’il puisse y en avoir. “Le premier principe des naturalistes, c’est qu’en toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine. Cela posé, il s’agit des devoirs envers Dieu, ou bien ils en font peu de cas, ou ils en altère l’essence par des opinions vagues et des sentiments erronés. Ils nient que Dieu soit l’auteur d’aucune révélation. Pour eux, en dehors de ce que peut comprendre la raison humaine, il n’y a ni dogme religieux, ni vérité, ni maître en la parole de qui, au nom de son mandat officiel d’enseignement, on doive avoir foi. Or, comme la mission tout à fait propre et spéciale de l’Eglise catholique consiste à recevoir dans leur plénitude et à garder dans une pureté incorruptible, les doctrines révélées de Dieu, aussi bien que l’autorité établie pour les enseigner avec les autres secours donnés du ciel en vue de sauver les hommes, c’est contre elle que les adversaires déploient le plus d’acharnement et dirigent leurs plus violentes attaques.” (Léon XIII, Humanum genus, 1884).

  7. En effet, le terme “conservateurs” n’est pas très bon. Surtout aujourd’hui, où on achète plus facilement ce qui est “sans conservateurs ni additifs de synthèse” ! Je trouve ce terme un peu “sclérosant”… Le terme “traditionnalistes” est meilleur, mais ne convient pas non plus, car certaines communautés ou personnes qui vont à la Messe Paul VI ont tout de même un esprit “traditionnel” (Communauté Saint-Martin, Famille Missionnaire de Notre-Dame, Famille Chrétienne, etc.). “Progressistes” ne conviendrait pas non plus, car le progrès n’est pas un but en soi.
    @ Henri Vedas : Bref, puisque le Salon Beige a démontré sa capacité à organiser des votes en ligne (plus de 800 participants, ce n’est pas mal), pourriez-vous, s’il vous plaît, en réponse au message d’Ingomer, et pour corriger ce vilain terme de “conservateurs”, organiser un vote en ligne pour inventer (ou déterminer) un nouveau terme destiné à définir toutes ces personnes qui ne se sentent pas progressistes, et qui sont soit traditionnalistes, soit “d’esprit traditionnel”, indépendamment du rite liturgique qu’ils préfèrent, qui désirent ardemment un relèvement de la France hors des sentiers battus d’avance que l’on nous propose à longueur d’ondes nationales (donc plutôt des catholiques de droite, ou bien des royalistes), et de manière générale toutes les personnes qui ont en commun à la fois ferveur, grand respect de la liturgie et des sacrements, obéissance au Pape, sens patriotique, recherche de la vérité face à la désinformation généralisée, sens moral, recherche du Vrai, du Bien, du Beau, etc.
    Et qui généralement sont des lecteurs du Salon Beige !
    Vous pourriez procéder de la même manière que pour l’élection du laïc catholique de l’année : une première phase (plus longue SVP) de brainstorming et de proposition de termes, et une deuxième phase (avec plus de choix SVP) de vote.
    Ce serait l’occasion de prendre les devants face aux gauchistes qui nous affublent de termes qui ne nous conviennent pas mais que nous subissons et finissons par accepter. Cela contribuerait au rapprochement de tant de catholiques sous une bannière minimale, qui sont bêtement divisés alors que nous aurions bien besoin d’être unis face à l’adversité (le diviseur, c’est Satan).
    Qu’en pensez-vous ?

  8. faut il récuser le terme de “conservateur” parce que le progressiste ne l’aime pas ?
    Peut être dans un contexte terroriste de pensée unique, mais justement cette révolution médiatique permise par l’internet nous permet de nous réapproprier le langage, puis la culture.
    Je pense donc que ce terme conservateur peut être illustré de très belle façon . En tout cas il me semble bien que les catholique sociaux étaient conservateurs, ils étaient même souvent royalistes légitimistes et cela ne les empéchait pas d’être dynamiques !

  9. Pourquoi ne pas simplement donner des lettres de noblesse à cette étiquette qui ne vient pas de nous : “conservateurs” ?
    Jouons sur les plates-bandes des médias et donnons un sens positif au conservatisme.
    Etre conservteur, c’est être :
    – pro-vie, donc anti-guerre injuste et par là pro-paix (cf également le message de Sa Sainteté le Pape Benoit XVI pour la journée de la Paix)
    – cultivé, reconnaissant de la culture, de la connaissance de l’histoire pour éviter les erreurs du passé, etc.
    – respectueux mais sans compromis : des différences sans la tolérance, des religions sans perdre de vue le salut par l’Eglise Catholique, etc.
    – soucieux des faibles : dans un esprit chevaleresque et “romantique” et montrer combien les nons-conservateurs appliquent la loi du plus fort dans le mépris des faibles et donc dans le refus de la tolérance qu’ils prônent !
    UdP,
    Boris

  10. @ Boris
    Nous pourrions en effet faire ce que vous conseillez, et donner ses lettre de noblesse au mot “conservateur”… mais concrètement, qu’est-ce qui changerait ? Les catholiques ne réagiront pas, les média (même catholiques) non plus, et rien n’avancera.
    Alors que si nous trouvions un nouveau terme (néologisme ou pas), cela permettrait de réveiller les catholiques “conservateurs” et de les sensibiliser à leur proximité (plutôt qu’à leurs différences). Malheureusement, à notre époque surtout, les slogans, le marketing, les média, etc. contribuent fortement à faire avancer les choses.

  11. Jésus était-il conservateur ? Lui qui est venu “non pas pour juger mais pour sauver”….les Evangiles sont composés de mots simples faciles à comprendre pour les gens de l’époque et terriblement d’actualité pour qui sait les savourer dans la prière,le silence et l’amour du prochain.

  12. pourquoi pas les “biophiles”,ceux qui aiment la Vie?

  13. Contrairement aux USA, où les mots “conservateur” et “libéral” sont fréquemment utilisés par les catholiques les plus romains, ces mêmes mots ont en Europe et surtout en France une connotation totalement négative. Inutile de rêver à leur réhabilitation au prix d’une provocation intellec tuelle alambiquée et incommunicable.
    Pourquoi ne pas dire “catholiques sociaux”, ce qui concilie le sens de la tradition, (qui n’est pas le conservatisme et s’y oppose à bien des égards), avec la vertu de justice et le respect de la dignité et de la liberté humaines qui caractérisent la doctrine sociale de l’Eglise ?
    Par ces deux mots, se trouve valorisé notre héritage de mille ans de réflexions théoriques et de réalisations concrètes sur le plan économique et social : la mise en oeuvre de l’Evangile au service des sociétés humaines à travers leur histoire.

  14. Bravo,
    il aurait été souhaitable de mentionner comme site très régulièrement à jour, http://www.lunivers.info.
    Merci

  15. Mes Chers Amis, ce débat sur le terme de “conservateurs” est formidable !
    Je souscris à tout ce que dit Ingomer sur les catholiques sociaux, évidemment ! quel génie politique, à l’époque ! A nous de le reprendre, le Souverain Pontife nous y aide !
    Il faut un nouveau mot pour nous qualifier. Pour ma part, je ne “conserve” ni Giscard, ni ses successeurs, ni l’abandon des plus faibles (que l’on confie bravement à la charité étatique) … Non, nous ne conservons plus, nous créons !
    Le souscris au refus qu’exprime Ingomer du mot “naturaliste”, ses observations historiques et philosophiques sont exactes.
    Mais, ce qui nous unit, ce qui est beau, ce qui est vrai, c’est quand même la nature ! Nous cherchons le respect des finalités du Créateur !
    On pourrait penser à “réalistes” (de “res”, la chose -telle qu’elle EST, principe d’identité -) mais c’est peut-être insuffisant à exprimer notre tournure de charité politique …
    A vos méninges !

  16. oui les “sociaux-réalistes” ? sur le modèle de “sociaux-démocrates” ? “social-réalisme” ? j’aime bien aussi les “sociaux-libres” car il n’y de liberté que dans la vie et la vérité. Et c’est Dieu qui libère, pas l’homme.
    D’autres idées sont les bienvenues et ensuite le Salon Beige pourrait organiser un sondage en fonction des trois ou quatre mots retenus pour contrer celui de “conservateurs” qui aujourd’hui ne peut être attribués qu’aux “démocrates” “libres” et “laïcs” et autres “progressistes” qui eux ont tout intérêt précisément à ce que rien ne change.
    Le coup de génie d’Alain Soral aura été de dénoncer l’imposture de ce terme, en disant qu’il est lui un vrai “progressiste” (qu “il n’a pas renier”…) en rejoignant les idées du FN et celles que défend ce parti (respect de la vie contre culture de mort, patriotisme contre mondialisme), qui du coup sont les vraies idées progressistes.
    Maintenant, effectivement, les catholiques “progressistes” renvoient trop aussi à “catholiques modernistes” par opposition aux traditionalistes. Le terme “progressiste” n’est donc pas approprié, d’autant que le progrès n’est effectivement pas ‘une fin en soi’ (surtout s’il se construit en dehors du Christ comme on l’a vu jusqu’à aujourd’hui.)
    Les Français sont de toutes façons de notre avis puisque (au total) 83% d’entre eux seraient “favorables à un changement des institutions”… via un sondage de l’Expansion.
    http://christroi.over-blog.com/article-5139529.html

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