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Homosexualité : revendication du lobby gay

Roselyne Bachelot aux ordres du lobby homosexuel : vers un nouveau scandale du sang contaminé ?

Rb_2Roselyne Bachelot veut lever l’interdiction pour les homosexuels de donner leur sang. Le ministre de la santé estime qu’il s’agit là d’une "démarche discriminatoire qui n’est pas tolérable". Cette interdiction datait de 1983 afin d’écarter les populations à risque pour limiter les cas de contamination par le virus du sida

Le plus choquant dans cette affaire est que madame Bachelot reconnaît par ailleurs que les homosexuels représentent une population à risque. Elle regrette "l’augmentation préoccupante des pratiques à risque" et pense "surtout aux homosexuels et bisexuels à partenaires multiples dont les prises de risques, conscientes ou non, sont nombreuses".

Le professeur Willy Rozenbaum, président du Conseil national du sida (CNS) estime que "si on se place sur un plan strictement arithmétique, sur le papier, il n’est pas totalement illégitime d’envisager ce type d’interdiction (…) Les homosexuels constituent une population à forte prévalence de VIH". Il rappelle également que cette interdiction s’appuie sur le principe de précaution "qui est inscrit dans la Constitution". N’oublions pas non plus que Xavier Bertrand lorsqu’il était ministre de la Santé s’était prononcé il y un an pour la levée de cette interdiction…

Vous avez dit rupture ?

Philippe Carhon

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15 commentaires

  1. c’est honteux ! je ne trouve pas d’autres mots. C’est de la folie et de l’inconscience pure et simple !
    Elle devrait quitter son poste pour oser dire de telles paroles.
    Là au contraire, si cela se fait, je la considère comme coupable et responsable

  2. “Péter les plombs”: expression familière pour signifier une “rupture”PCC Petit Larose.Dans ce cas précis,démence criminelle…!

  3. Au risque de vous surprendre, je suis d’accord avec Mme Bachelot.
    Actuellement, tout sang donné est testé. Suite justement à l’affaire du sang contaminé, les précautions sont prises et des tests VIH sont effectués.
    Ce n’est pas parce que la proportion de contaminés est plus importante chez les homosexuels que les tests ne sont plus fiables. Un don de sang contaminé par le VIH sera detecté.
    Il y a des comportements à risques également chez les hétérosexuels (drogue, vagabondage sexuel, etc.)
    Ce n’est pas le fait d’être homosexuel qui est une pratique à risque, mais le fait de multiplier les rapports!
    Dans le questionnaire avant de donner son sang, il est demandé le nombre de partenaires sexuels (terme assez sordide, je l’avoue!). Si un hétérosexuel a a plusieurs “partenaires” son don sera refusé! Un homosexuel fidèle ou abstinant ne va pas voir son sang être contaminé par génération spontané!
    Il faut que les tests VIH continuent à être faits de façon systématiques, éventuellement renforcés si le donneur est homosexuel, mais refuser ces dons pour la seule raison que les donneurs sont homosexuels ne se justifie pas.

  4. Quoi d’étonnant? L’extension de la culture de mort est, consciemment ou non, au programme, et elle sera “tous azimut”. Ce n’est malheureusement qu’un début.

  5. on marche sur la tête !

  6. Tout à fait d’accord avec paul. Il semble que Mme Bachelot n’applique ses prérogatives qu’au maintien et à l’amplification du mal publique (par opposition au bien publique).
    Comment un tel gouvernement ose-t-il donner des leçons de morale aux autres, quand il est pire que beaucoup.
    Je vous propose à tous de faire une neuvaine pour la conversion de Madame Bachelot.

  7. Je suis interdite de don de sang. je ne me sens pourtant pas discriminée ! Je comprends les risques, et laisse à mon époux et mes enfants le soin de faire ce don. j’ai été transfusée suite à l’accouchement de mon 1er enfant. lors de la 3ème naissance les médecins voulaient à nouveau me transfuser, j’ai catégoriquement refusé, et refuserai toujours, surtout si les risques augmentent avec l’apport de sang “à risque”.
    à quand le lobby des mamans transfusées refusant les dons dangereux ???

  8. Cela s’appelle le nivellement par le haut des chances……de se contaminer. Une discrimination seropositive positive en quelque sorte.

  9. En tant qu’ancien donneur, je ne comprends pas le plaisir que tirent les homosexuels à donner leur sang.
    En dépit du sandwich jambon-beurre (maintenant le jambon doit être proscrit !) cette intervention se faisait comme un devoir et non un comme moment “trop cool”.
    Dommage que les recherches sur l’eau de mer (style Quinton) aient été prohibées. Que de soucis en moins, sanitaires et financiers.

  10. Merci Philippe,
    À bas la discrimination séropositive!
    http://rdl.hautetfort.com/media/01/00/26ad789dad534532df40e0cb98059a8c.jpg

  11. Je pense qu’il faut bien replacer cette décision dans le contexte qui vis aujourd’hui à écarter du Don du Sang non plus des populations mais des individus ayant des conduites à risques.
    Je rappelle par ailleurs que tous les dons du sang sont contrôlés par un sérologie VIH. Aujourd’hui attraper le VIH par le don du sang est quasiment impossible (risque virtuel du 1/3millions) et ceci beaucoup plus du fait des contrôles sur les dons que de l’exclusion de certaines populations. Donc si un homo qui est sûr d’être séronégatif et qui n’a pas eu de rapports à risques donne son sang, a priori cela ne change rien, soyons logiques !

  12. à “lecteur”
    sauf que quelqu’un peut avoir une sérologie négative et être infecté puisque la séro-conversion se fait en plusieurs semaines…

  13. Si l’individu est infecté mais sa sérologie s’avère négative, cela signifie-t-il que son sang peut déjà transmettre le virus? Avis aux spécialistes.

  14. Oui, il y a la “fenêtre” avant que le VIH ne soit détecté dans le sang. En effet, quand on fait un test VIH, on recherche la présence d’anticorps. Notre organisme a besoin de quelques semaines afin de fabriquer ces anticorps, d’où ce délai avant que la maladie ne soit detectée.
    Pour autant, les virus sont présents et actifs.
    C’est pour cette raison qu’il est demandé aux donneurs le nombre de partenaires sexuels dans l’année, et les pratiques à risques lors des derniers mois.
    Bien évidemment, un donneur pourrait mentir.
    Ce risque de mensonge existe, mais il est le même que le donneur soit homosexuel ou non!
    Toujours est-il qu’au vu des précautions prises, il serait je pense dommage de se priver “par principe” du don des homosexuels alors que le nombre de dons est insuffisant.
    Ce sont les pratiques qui sont à risques, pas les populations. Des homosexuels fidèles ou abstinents ne pourrons jamais être porteurs du virus.

  15. à Philippe : oui.
    C’est pour cela que après une situation à risque il faut faire une sérologie immédiatement puis à 3 mois (par exemple pour un professionnel de santé exposé).
    Cependant dans le cadre du don du sang on utilise les meilleures méthodes de détection qui permettent la détection du virus en moyenne 12 jours après la contamination.
    Mais pendant ces 12 jours, les questions de routine posées aux donneurs visent à écarter toute personne ayant eu un rapport à risque…

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