Partager cet article

Pays : International

Référendum algérien = prétexte à l’abandon de la lutte contre le terrorisme

Suite au référendum algérien sur la réconciliation nationale, Valeurs actuelles dresse le portrait d’une Algérie où la violence islamiste n’est pas maîtrisée. Or, le président Bouteflika ne cesse de le répéter comme pour s’en persuader : l’Algérie est pacifiée. Les faits sont autres : trois jours après le référendum deux personnes ont été tuées et trois autres blessées dans un attentat à la bombe dans la province de Médéa… Le même jour,dans la province de M’sila, des islamistes du GSPC ont décapité un berger de 62 ans.

Le succès du référendum sur la réconciliation nationale (97,36 de oui et 79,76 % de participation) n’y changera rien. D’autant que la Kabylie s’est quasiment abstenue (12 % pour le oui) et que les irrégularités ont été nombreuses. Alors que le ministère de l’Intérieur annonçait des scores records dans les villes les plus touchées par le terrorisme, l’AFP constatait, au contraire, que peu de gens s’étaient déplacés. À tel point que des bus, frappés du portrait de Bouteflika, faisaient la navette entre les quartiers populaires et les centres de vote pour ramener quelques électeurs de plus vers les urnes.

Depuis janvier, pas un seul mois n’a échappé à son lot d’assassinats, d’embuscades ou d’attentats. Pour préparer le référendum, l’armée a multiplié les ratissages, allant même jusqu’à utiliser l’artillerie lourde en juillet. Ces opérations n’ont pas empêché les islamistes de poursuivre leur campagne de terreur : ils ont assassiné le maire adjoint d’une commune ainsi que quatre employés municipaux. Les jours précédant la consultation, les terroristes ont accentué la pression et multiplié embuscades et attentats provoquant la mort d’une quinzaine de personnes, pour la plupart des militaires en convoi ou en opération.

Voulant ignorer cette réalité et abandonnant, sous prétexte du référendum, la lutte contre le terrorisme, le pouvoir algérien va libérer des centaines de terroristes (entre 800 et 1000). On connaissait Bouteflika l’amnésique. Le voilà devenu irresponsable et criminel.

Michel Janva

Partager cet article

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services