"Je suis choqué par la situation : c'est une dégringolade pour la France alors que nous étions pionniers, en 1987, avec la première greffe mondiale de sang de cordon effectuée par le Pr Eliane Gluckman chez un enfant atteint d'un dysfonctionnement de la moelle osseuse. La médecine régénérative peut être une vraie révolution. […] les législateurs ne peuvent-ils pas trouver un système qui puisse permettre de poursuivre la recherche sur cette potentialité thérapeutique et protéger en même temps les citoyens d'une dérive autocentrée ? Il s'agit vraiment d'un manque d'imagination".
Manque d'imagination ou volonté de promouvoir la recherche destructrice sur l'embryon ?
Ethos
A saint … où naquirent tous nos enfants, j’ai systématiquement offert pour que l’on congèle leurs cordons à la naissance.
J’ai toujours essuyé les refus les plus catégoriques, sinon des dénégations embarrassées.
J’avais pourtant de l’énergie à revendre devant le spectacle de la nature, dans une clinique catho…
trolltetram
@Ethos
ayant pris les devants, et face à la quasi inexistence de banques de sang de cordon ombilical en France, je me suis décidé , au final, à “offrir” à ma fille et à mon gendre, la conservation du sang du cordon ombilical de mon petit fils, via une société privée britannique…
Et dans la perspective de l’arrivée d’un second, c’est à nouveau cette solution que je prendrai: le retard et les blocages français en la matière sont un scandale.
c
Les intérêts financiers de “l’industrie” de l’embryon doivent en France être bien plus fort que ceux du cordon. Mais la France a une guerre de retard. C’est consternant.
C.B.
En France, ce qui coince face à la conservation du placenta et du cordon, c’est qu’il n’est idéologiquement acceptable que s’il est anonyme (crainte que certains se prémunissent en fourmis contre des aléas imprévisibles?). Donc, si c’est conservé en vue d’une éventuelle utilisation par on ne sait qui, à la rigueur on peut discuter, mais dans le cas contraire, pas question.
Et même quand vous proposez un don anonyme, on vous regarde d’un air ahuri.