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Culture de mort : Avortement

Retraites : les cotisants sont dans les poubelles des hôpitaux…

L'humeur de Pasquin, dans l'Homme Nouveau :

"Valse des chiffres, de fausses promesses :
âge, cotisations, indemnités. Les experts se
battent, de gauche, de droite. Les syndicats
s’insurgent. Manquent encore les lycéens sur
le sujet et les classes maternelles pour que le
théâtre, printanier et récurrent, commence. Touche
pas à ma retraite ; non ; si ; faut les sauver ; pas
comme ça ; faire payer les riches ; répartir ; capitaliser
; imposer ; régimes spéciaux ; pénibilité ; secteurs
publics ; privés ; justice ; travail,… Pendant ce
temps, la pyramide des âges mute en champignon
atomique. « Papy boom » ? Belle expression ! Comme
si les vieux se reproduisaient entre eux. La réalité,
c’est le terrible « baby crash ». Il n’y a plus de
cotisants. Ils sont dans les poubelles des hôpitaux,
les incinérateurs des services d’orthogénie.
« Un
enfant si je veux et quand je veux ». À 200 000
interruptions volontaires de cotisants par an
depuis bientôt 35 ans, cela fait de la cotise à
la poubelle
. Presque sept millions de cotisants.
La plus grande caisse de retraite du pays disparue
.
On a sauvé les banques et la Grèce, mais là c’est
foutu. On aurait tous pu prendre nos retraites à
45 ans ou multiplier nos indemnités. Oui mais
le cotisant, pour qu’il paie environ 25 ans de retraite
à la génération d’avant, il aurait fallu au moins
le porter neuf mois, le supporter vingt ans et peutêtre
l’aimer un peu
. Avortement libre et gratuit.
Maintenant c’est la retraite qui est libre et gratuite.
Pas certain que la future génération ait très
envie de payer pour nous. Ils revendiqueront alors
l’euthanasie libre et gratuite."

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7 commentaires

  1. La réalité dépasse hélas!dès maintenant la fiction la fiction..Les retraités “modestes”comme on dit pour ne pas oser dire pauvres,sont dans des situations financières en peau de chagrin.Tout augmente mais les pensions ne suivent pas.Plus moyen de se payer des lunettes, des soins dentaires,bientot du chauffage etc…Que dire de la misère silencieuse des veuves qui ont des pensions de reversion dérisoires ou des mères qui n’ont droit à rien du tout..Pour eux le cauchemar n’est pas pour demain;c’est au jourd’hui et c’est sans issue.Hélas…Les choix des gouvernements sont faits.Pouce en bas..Morituri vos salutant…Mr At.et Mi.. ,les grands conseillers du prince..

  2. Attention, Pasquin va connaître la même diabolisation qu’Eric Zemmour !
    Quel souffle.

  3. “On aurait tous pu prendre nos retraites à 45 ans ou multiplier nos indemnités.”
    Euh… non. La baisse de la natalité rend évidemment plus difficile le financement des retraites.
    Mais le facteur principal, c’est l’allongement de la durée de vie et le raccourcissement simultané de la durée de vie au travail (études plus longues, départ à la retraite plus précoce).
    Même si la natalité n’avait pas baissé, le système de retraite actuel aurait été condamné.

  4. Très bien dit. Évoquer l’insoluble problème des retraites, sans le relier à la contraception et surtout à l’avortement est une imposture que nos gouvernants commettent quotidiennement.
    Les cotisants sont effectivement passés dans les poubelles des avortoirs, mais ils sont aussi au bout de leur laisse, sur leur coussin, ou dans leur cage. C’est très bien d’aimer les animaux, mais les 57 millions d’animaux domestiques présents en France (dont 17 millions de chiens et chats) représentent aussi, pour partie, des substituts d’enfants.
    Je ne vise pas ici les personnes âgées et les personnes seules, mais combien de “couples provisoires” ne voulant pas engager l’avenir par un enfant, le remplacent par un chien ou un chat à câliner… Malheureusement ces amis des hommes ne cotisent pas…
    Bien évidemment on ne fait pas des enfants pour payer nos retraites, mais il n’en demeure pas moins que “Un enfant quand je veux, si je veux! = Une retraite? Un petit peu si on peut!”
    Entre la sécurité à long terme et le plaisir à court terme, nos contemporains, à la remorque de féministes débiles et d’idéologues pervers, ont privilégié le plaisir et le confort à court terme. Maintenant, à cause de leur myopie d’origine idéologique, tout le monde va devoir payer.
    Le principe du plaisir est non seulement – au minimum – amoral, il est infirme sur le plan de l’intelligence et ne mène qu’à la catastrophe, il n’est même pas capable d’assurer sa propre survie ! La preuve en est sous nos yeux et l’épreuve est pour demain.

  5. Que sont donc les 40 millions d’animaux domestiques qui ne sont ni chiens ni chats ?
    Vaches, brebis, chèvres, chevaux, ânes… ?
    Ce sont alors des animaux “de rente” qui font ce qu’ils peuvent en matière de cotisation !
    Pour les cochons d’inde et les crocodiles (à part quelques uns), on doit pouvoir en remettre dans l’autre catégorie!
    Ce qui veut dire que – 17 + 7 = 24 millions – cela fait une grosse moitié des ménages (ou soit-disant tels) de France, stérilisés ou pourris par goût du plaisir immédiat ou au moins l’absence d’effort !
    Etonnez-vous d’être en crise économique quand le travail essentiel, dans la moitié des foyers, consiste à écrire pour recevoir des aides que l’autre moitié ne parvient même pas à fabriquer!!

  6. Je ne trouve pas ce texte très sain : il sous entend que le principal problème de l’avortement est le sombre avenir de nos retraites. Mais le problème moral, éthique, est infiniment plus grave ! Je désaprouve totalement ceux qui se battent contre l’avortement en utilisant l’argument financier ou du poids de la France qui baisse à cause de cela. Il faut se concentrer sur le plus petit nombre d’arguments.

  7. Ce n’est pas la panacée mais je crois qu’il est important de faire connaitre ce lien vers l’ADV : un guide pour aider les femmes enceintes : un petit outil bien utile pour ceux qui seraient amener à conseiller des femmes en toute situation de précarité fragilisant la grossesse : http://www.adv.org/jesuisenceinte/

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