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Bioéthique / Culture de mort : Avortement / Europe : politique

Renvoi du rapport Estrela : l’avortement n’est pas un droit

Communiqué d'Alliance Vita :

"Alliance
VITA se réjouit que le Parlement européen n’ait pas adopté la
proposition de résolution « sur les droits sexuels et génésiques », et
l’ait renvoyé en commission. Elle demande aux députés européens de se
mobiliser pour le rejet définitif de ce texte.

Pour le docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA : « L’expression « droits sexuels et génésiques »
est, pour nous, foncièrement ambiguë. Sans claire définition, elle est
notamment utilisée dans ce contexte pour banaliser, au nom de la santé,
la question délicate de l’avortement ou encore légitimer la procréation
artificielle hors indication médicale, pratiques qui ne relèvent pas de
la compétence de l’Union européenne. De plus, la résolution s’attaque
au droit à l’objection de conscience des soignants et aux droits des
parents, et demande à l’Union européenne de financer l’avortement dans
sa politique extérieure d’aide au développement. L’avortement
apparaît indûment dans ce texte comme un droit, en contradiction avec
une interprétation stricte du droit international et de la législation
européenne. Je souligne que cette interprétation abusive ne correspond
pas aux réserves émises par nombre d’États, acteurs primordiaux du droit
international, et sachant qu’aucune convention et qu’aucun traité
international à portée universelle n’en fait mention. »

Cette
proposition de résolution intervient à la veille de la clôture de l’une
des toutes premières initiatives citoyennes européennes, portant le nom
UN DE NOUS. Près de 1 400 000 personnes l’ont signée et demandent
notamment l’arrêt du financement par l’Union européenne des programmes
menaçant l’être humain déjà conçu.

Pour
Caroline Roux, secrétaire générale d’Alliance VITA qui coordonne cette
initiative en France : « Il aurait été incohérent d’aborder ces sujets
au moment où les citoyens européens interpellent l’Union pour qu’elle se
positionne plus clairement. Ce type de résolution qui concerne la vie
intime des citoyens européens doit absolument prendre en compte cette
mobilisation sans précédent, grâce aux nouveaux outils de démocratie
participative mis en place par l’Union européenne. »

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