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Culture de mort : Idéologie du genre

Remettre en question le postulat du féminisme victimaire

Lu sur Atlantico :

H "L'idéologie du genre est diffusée par les mouvements radicaux féministes qui propagent également le féminisme victimaire. L’idéologie du genre et le féminisme victimaire avancent de fait main dans la main. Les deux partent du même postulat idéologique : une domination du masculin sur le féminin, une domination qui serait à la fois historique, sociale et psychologique. A partir de ce postulat qui est devenu aujourd’hui une idée reçue fermée au débat dans les champs médiatiques, culturels et politiques, ces mouvements féministes ont façonné l’idée que pour résorber cette domination, il convenait de "réduire" le masculin et le féminin. "Réduire" dans le sens d'effacer, de faire disparaître pour laisser la place à un transgenre fort douteux. Ainsi est née l’idéologie du genre et son fantasme subversif. Avec quelques succès, il convient de le reconnaître, tant les discours victimaires et l’égalitarisme forcené font aujourd’hui recette. […]

[C]e débat autour de l’idéologie du genre doit être aussi l’occasion de remettre en question le postulat de base de cette idéologie et du féminisme victimaire : la domination du masculin sur le féminin. (…) Sans rentrer trop dans les détails, voici donc des lignes de fond et des arguments factuels sur l’identité masculine qui permettent de remettre en question le postulat d’une domination de tous les êtres de sexe masculin :

  • La domination ou la violence n’est pas intrinsèque à l’homme. C’est une idée reçue idéologique qu'il convient de combattre. C’est un argument sexiste de prétendre que tous les hommes sont dominateurs ou violents. Au sens strict, cela constitue une discrimination de tenir de tels propos. La vérité est qu’il existe des hommes dominateurs/violents mais que tous ne le sont pas. Homme et femme doivent par principe être traités avec une égale dignité : pas plus la misandrie que la misogynie ne sont acceptables – voir le site du Groupe d’Études sur les Sexismes pour aller plus loin.
  • Les pédopsychiatres sont alarmistes sur le devenir de certains jeunes garçons en perte de référents masculins (absence ou renoncement du père, volonté de toute puissance de la mère parfois, suite à une séparation dans 60% des cas le ou les enfants ne reverront plus leur père car le conflit avec la mère est trop aigüe et que le père se résigne).
  • Éducation : aujourd’hui sur 150 000 élèves qui quittent le système scolaire chaque année sans bac, 100 000 sont des garçons (…). Certains lycées (c’est le cas de Saint-Jean-de-Passy à Paris) ont remis en cause la mixité dans les classes pour permettre de donner une pédagogie éducative adaptée pour les garçons et leur permettre de relever un niveau de fait fortement à la baisse (…)
  • Suicide : chaque année en France, il y a plus de 10 000 suicides. Dans les 2/3 des cas ce sont des jeunes hommes ou des hommes qui sont concernés, soit plus de 18 suicides d’hommes chaque jour en France. De tels chiffres ne peuvent laisser indifférent. […] InfoSuicide donne sur ce sujet une analyse et des quelques chiffres.
  • Des jeunes filles sont soumises à des difficultés propres qu’il n’est évidemment pas question de nier, ni d’éluder : anorexie, soumission à la mode dès le plus jeune âge, comportement de lolita, prostitution forcée, volontaire ou occasionnelle…. De multiples projets et initiatives viennent à l’aide des jeunes filles, des jeunes femmes et des femmes : numéros d’appels réservés, Secrétariat d’État à la condition féminine, commission parlementaire dédiée, associations multiples, la HALDE…). Aucun projet ne prend en compte les garçons et les hommes spécifiquement, comme si l'identité masculine n'avait pas ses propres faiblesses, ses propres demandes. SOS hommes battus est la seule exception qui confirme la règle en France. […]

Les lignes de fond et les éléments factuels qui viennent d’être présentés est un appel pour faire émerger un vrai débat sur l’identité masculine et ce hors de toute caricature et de toute idéologie, avec justesse et sans tabou. Il a été écrit quelque part que « sans de vrais hommes, point de vraies femmes ». Permettre à l’opinion, et notamment aux jeunes générations, d’entendre un nouveau son de cloche à propos des hommes est devenu une nécessité. Diffuser une image moins dégradée du « masculin » et mettre plus en avant ses valeurs positives, tel est un enjeu fort pour l’avenir. Chacun peut y contribuer avec un peu de courage et la volonté de faire évoluer les idées reçues propagées jusqu'à aujourd'hui sans débat aucun."

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5 commentaires

  1. Vous pouvez ajouter la loi à cette liste : si une femme veut divorcer, l’homme n’a plus rien à dire : il se fera briser en petits morceaux par le juge, avec la bénédiction de l’État : tout lui sera retiré : ses enfants, son salaire et ses biens.

  2. Je ne vois pas en quoi le gender est subversif, au contraire cela devient la norme qui s’impose.

  3. Les écolos anti-taurins devraient occuper les arênes où ont lieu ces horreurs au lieu des églises qui, elles servent au culte.

  4. Statistiques :
    2/3 des commentaires n’ont rien compris au problème.
    1/3 est carrément hors-sujet.
    Courage, MJ !

  5. Féminisme et machisme vont de pair : ce ne sont jamais que les deux faces d’une même médaille.
    S’il est vrai que trop d’hommes se comportent comme des lavettes, il est sans doute tout aussi vrai que la femme n’a probablement jamais été aussi piétinée, depuis que l’on lui balance son égalité avec l’homme, d’où le droit de celui-ci à la traiter comme un rustre…
    Quand on voit comment, dans les familles éduquées, étaient traitées les femmes dans les générations précédentes, on se demande comment celles-ci ont pu dégringoler à ce point de leur piédestal… Les hommes, de leur temps, étaient pourtant tout sauf des serpillères !
    On dira ce que l’on voudra, mais voilà ce que crée une société utilitariste, où toute éducation véritable, toute culture digne de ce nom, tout raffinement, est considéré comme superfétatoire ou juste bon pour soigner les apparences…
    Nous en avons un symptôme parmi tant d’autres chez toutes ces “bonnes familles” où depuis au moins les années soixante-dix, un garçon un tant soit peu intelligent se devait nécessairement de ne pas “gaspiller” ses dons dans une formation à forte dominante littéraire.
    L’expérience aura pourtant démontré – et si amplement ! – que les générations d’hommes précédentes ont eu une colonne vertébrale, ont été capables de jugement et de force d’âme, précisément parce qu’elles étaient pétries non seulement d’une solide formation chrétienne, mais encore parce que cette formation doctrinale et morale s’appuyait sur une formation humaniste des plus exigeantes (humaniste étant entendu au sens véritable du terme, bien entendu).
    Et ces générations ont pourtant donné de grands scientifiques…
    Que l’on se souvienne de ce colloque organisé à l’ENS vers 1995 si mes souvenirs sont bons, colloque où des scientifiques de renom faisaient part de leur désarroi en raison de leur absence de formation philosophique, au sens large du terme…
    “A quoi sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ?” (Mt XVI 26)
    Finalement, on revient toujours à la même question.

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