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France : Politique en France

Regard critique sur les têtes d’affiches

Europae Gentes pose un regard critique et comparatif sur les deux stars des médias :

  • Ségolène Royal :

"Ministre déléguée à l’Enseignement scolaire du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle relance les zones d’éducation prioritaire (ZEP) qui ont montré toute leur inefficacité en novembre 2005. Dans le domaine de la santé, elle est responsable de la mise à disposition gratuite de la pilule du lendemain dans les lycées. De plus, depuis qu’elle est à la tête de la région Poitou-Charente, elle a créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d’accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes. On peut donc, à juste titre, en faire la championne de la libéralisation de la femme".

  • Nicolas Sarkozy

"Concernant la laïcité et la place du religieux dans notre société, Nicolas Sarkozy adopte une position très libérale qui détonne dans un paysage politique habituellement très laïque, position que tient naturellement Ségolène Royal. Dans son ouvrage «La République, les religions, l’espérance», il propose de réguler la société par les religions. Qu’en est-il réellement ? Faisant le constat juste de la montée de l’individualisme, il souhaite pouvoir s’appuyer sur les communautés religieuses pour désengager l’Etat du rôle de régulateur social. C’est en soi une heureuse idée tant que la religion encouragée est en phase avec le socle identitaire naturelle de notre Nation, c’est-à-dire en phase avec ses mentalités et son corpus de traditions, c’est-à-dire celui qui a façonné notre histoire et notre manière d’appréhender la politique. L’Europe a une longue expérience des rapports entre le religieux et la vie de la cité au travers du christianisme qui lui a permis de définir le partage des rôles (spirituel / politique) dans son principe de laïcité. Qu’en est-il si cette religion est l’Islam ? Alors que chez elle il y a confusion entre le spirituel et le temporel ? Gardons à l’esprit qu’il propose de financer les lieux de culte avec l’argent public. Qu’en est-il si cette religion n’est pas une religion mais une secte ? Dans son livre «La République, les religions, l’espérance» il parle de la reconnaissance des «nouveaux mouvements spirituels», expression commune à de nombreux groupes. La représentante en France de la scientologie affirme avoir bénéficié d’une certaine clémence depuis l’arrivée du ministre de l’intérieur. On se rappelle à cet égard l’entrevue qu’il avait eu avec Tom Cruise, un membre du mouvement, le 30 août 2005. Face à la légitimation du «spirituel» dans le discours de Nicolas Sarkozy, les catholiques enthousiastes tels que Christine Boutin devraient sans doute afficher plus de prudence."

Michel Janva

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