Partager cet article

France : Politique en France

Regain de souverainisme à l’Assemblée nationale ?

Drapeau Le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, qui a placé hier un drapeau français dans l’hémicycle -pour la première fois dans l’histoire parlementaire-, a été interpellé aujourd’hui par le ministre des Affaires européennes, Catherine Colonna, qui a souhaité aussi la présence d’un drapeau européen. Après avoir répondu à une question d’un député sur l’UE, elle a déclaré, en s’adressant à M. Debré :

"Je forme le voeu que vienne le jour où le drapeau européen soit représenté aux côtés du drapeau français car, après tout, nous sommes dans l’Europe depuis 50 ans et il serait bon que nous le marquions de manière visible et en en étant fiers, comme je le suis".

M. Debré a interrompu la ministre en lançant: "ça, c’est la responsabilité de l’Assemblée nationale" et lui a rappelé que son temps de parole était épuisé. Puis il est revenu ensuite sur ce sujet, après que le député UDF, Jean Dionis du Séjour, l’ai également interpellé.

"L’absence du drapeau européen n’est en rien symbolique. Le bureau de l’Assemblée nationale a considéré que cet hémicycle est le lieu emblématique de nos débats nationaux et de l’élaboration de la loi nationale, en fonction de quoi, nous n’avons mis que le drapeau français".

Sauf que… Combien de lois nationales débattues à l’Assemblée ne sont que la transposition de directives européennes ?

Michel Janva (merci à EP)

Partager cet article

3 commentaires

  1. Hum… le retour salvateur du Saint Amour de la mère Patrie. La messe dominicale, le marché qui sent bon, le chant du coq et les poignées de mains sincères et franches… Vivement que tout cela revienne dans notre bon pays.

  2. Tout cela sent les élections et comme par hasard on flatte la fibre cocardière et l’on oubliera la France “éternelle” comme la nommait le général de Gaulle dès le lendemain des élections où le(a) futur(e) président(e) aura réussi à embobiner une majorité de veaux.
    A moins que…

  3. Merci Monsieur Debré,
    on attendrait néanmoins un peu plus de courage politique sur le refus des modifications de la Constitution.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services