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Culture de mort : Avortement

Refuser la communion aux politiques pro-avortement

Daniel Hamiche rapporte les propos tenus en janvier 2007 de Mgr Paul S. Coakley, évêque de Salina (Kansas) :

"C’est un scandale que tant de politiciens catholiques, qui possèdent un si grand pouvoir pour influencer notre nation pour le bien, refusent la responsabilité qui provient de ce pouvoir […] C’est triste, comme vous l’avez remarqué, que beaucoup de nos politiciens catholiques aient été au premier plan dans la promotion des prétendus droits à l’avortement. Je pense que beaucoup d’évêques prennent la chose très au sérieux et s’efforcent, comme c’est leur devoir, de les rencontrer en tête à tête pour les former afin de les aider à prendre conscience des conséquences de leurs actes et ce qu’ils vont entraîner d’abord pour leur santé spirituelle, pour le salut de leur âme, et pour leur pleine communion avec l’Église. Chaque évêque doit relever ce défi et je me garderai bien de porter un jugement sur un quelconque de mes frères évêques. J’ai mes propres problèmes chez moi, mais je pense que nous nous efforçons de prendre cette affaire très au sérieux parce qu’elle est devenue une source de scandale.

Q. Quelques évêques […] ont dit que les choses en étaient arrivées à un tel point aujourd’hui qu’ils refuseront la Communion à ces personnes […]. Qu’en pensez-vous ?

R. Je suis d’accord. Je pense qu’il faut cependant déterminer à quel point on peut être sûr d’avoir affaire à des personnes qui sont dans un état de refus obstiné de reconnaître un péché grave et manifeste. Je pense que nous avons l’obligation comme évêques et comme curés d’essayer de les aider à convertir leurs cœurs. Leur refuser la Communion ne devrait probablement pas être la première mais l’aboutissement d’un processus grave.

Q. Donc ce n’est pas quelque chose que vous excluez ?

R. Oh ! absolument pas. Je crois que c’est quelque chose que le Droit canon sanctionne et c’est pourquoi j’estime que de nombreux évêques n’ont pas d’autre choix que de prendre cette décision. Je pense que dans de nombreux cas c’est devenu la bonne décision et le seul choix".

MJ

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3 commentaires

  1. Ca tombe sous le sens.

  2. Une question me vient :
    Peut-on refuser de faire la paix du Christ à quelqu’un dont on reproche un manquement ?
    Cela m’est arrivé récemment…

  3. A péché public, pénitence publique.
    La communion, ensuite.
    Que celui qui a des oreilles, qu’il entende.

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