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Bioéthique

Refus de l’insémination post mortem : une décision juste dans l’intérêt de l’enfant

Communiqué de l'ADV suite à une récente décision de justice :

"L'Alliance pour les Droits de la Vie salue une décision juste, prise dans l'intérêt de l'enfant, dans la décision de la cour d'appel de Rennes de rejeter la demande de Fabienne Justel de récupérer le sperme congelé de son mari décédé pour pouvoir se faire inséminer à l'étranger.
Pour Tugdual Derville, Délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie : « Derrière la peine respectable et émouvante d’une femme qui veut absolument concevoir un enfant de son mari défunt, se révèle un douloureux blocage psychologique, un refus de faire son deuil. Ce ne serait pas aider cette femme que de céder à sa demande. Par ailleurs, concevoir un orphelin de père n'est pas conforme aux droits de l'enfant. Tout être humain a besoin de s’inscrire dans le temps naturel de la vie, en étant conçu de deux parents vivants

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3 commentaires

  1. C’est tout à fait vrai!Ayant élevé seule mes six enfants à la mort de leur père, dont une qui était encore bébé, je peux vous assurer que ce n’est pas un cadeau à faire à des enfants que de les élever sans père et eux pourrait encore mieux le dire que moi…

  2. Comme vous le disiez pour le HellFest, il semble que que quelque chose qui est vrai dans une histoire ne le soit plus dans une autre.
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/06/elle-donne-sa-vie-pour-son-b%C3%A9b%C3%A9.html#comments
    Il est donc plus moral de mettre un monde un enfant orphelin de mère, plutôt que le contraire?
    Je suis en accord avec la décision du tribunal. Je ne comprends pas juste pas le “un poids, deux mesures” (formulation plus juste0 dans ces deux affaires.
    [Ce n’est pas pareil : dans le cas de la mère qui donne sa vie pour son enfant, celui-ci existe déjà. Ici, l’enfant n’existe pas et la mère voudrait le concevoir par pur caprice, sans père. MJ]

  3. Les techniques de procréation médicalement assistée ont fait perdre de vue que la conception d’un enfant n’est pas juste une activité chimique comme la fabrication d’un gâteau.
    Peu de diffusion est accordée aux études qui ne vont pas dans le sens de “un enfant, si je veux, quand je veux, comme je veux, et zéro défaut évidemment”. Seules celles qui peignent dans le sens du poil sont évoquées.
    La situation d’un enfant qui nait orphelin de père (parce que son père est décédé entre la conception et la naissance) ou de mère (morte en couches ou dans quelques cas exceptionnels ayant préféré donner la vie plutôt que de conserver -peut-être- la sienne) ne sont pas du tout du même ordre.

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