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France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Education

Réduire les redoublements pour des raisons financières ?

Unknown-3La gestion de l'Education nationale ne se fait pas en fonction du bien des élèves mais désormais en fonction du budget de l'Etat. L'Etat veut à la fois garder le contrôle quasi-total du système scolaire et tenter de faire des économies. Alors qu'en libéralisant le système scolaire, par le biais par exemple du chèque-éducation, il ferait ces économies sans que cela ne nuise à l'instruction. Or plus il dépense, moins il instruit…

Le coût du redoublement est estimé à environ 2 milliards d'euros par an. Le budget de l'Éducation nationale est de 65 milliards environ. C'est le 1er budget de l'Etat avec le remboursement des intérêts de la dette publique, l'un alimentant l'autre… 

L'Institut des Politiques Publiques (IPP) propose donc de supprimer de façon partielle ou totale le redoublement dans les différents degrés de la scolarité, en lien avec la volonté actuelle du ministère de limiter fortement le nombre de redoublants. Pour une économie de 2 milliards par an… à partir de la rentrée scolaire 2027.

Sur la fin du redoublement, Anne Coffinier écrivait :

"cette décision revient à casser le thermomètre pour pouvoir déclarer le malade de l’Education nationale guéri. Elle conduit tout droit à un nivellement par le bas. A noter aussi que dans sa magnanimité, Najat Vallaud Belkacem n’oublie pas l’enseignement privé sous contrat qui se verra lui aussi interdire de faire redoubler les élèves qui en auraient besoin. Cette décision ministérielle constitue une ingérence caractérisée dans la liberté pédagogique des professeurs en général et de l’enseignement privé sous contrat en particulier.

[…] Les opposants au redoublement pensent que ce dernier est ineffectif et souvent stigmatisant pour l’élève. C’est en effet souvent le cas. Pour autant, le non redoublement n’a jamais prouvé sa supériorité sur le redoublement. Les pays qui ne pratiquent pas ou peu le redoublement recourent à l’enseignement en groupes de niveaux homogènes, la spécialisation précoce des élèves dans les matières où ils sont bons, la différentiation précoce des filières  – à l’opposé du mythe du collège unique, et l’accompagnement des élèves faibles dès l’apparition des toutes premières difficultés…. Autant de dispositifs qui n’existent pas en France. […]"

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12 commentaires

  1. Réduire les redoublements, c’est aussi obtenir un meilleur classement PISA : la plupart des actuelles mesures de Najat (suppression des notes)s’explique par là.

  2. Mais il y a des années déjà qu’un frein a été mis au redoublement, cela n’est pas nouveau, et déjà dans un souci d’économie. Et on “appâte” les proviseurs et les principaux pas des primes qui leur sont versées si moins de redoublement, moins de conseils de disciplines….C’est pourquoi les profs ne sont pas soutenus dans leur demande d’autorité ou de soutien de la hiérarchie…car, eux, ne touchent rien !

  3. Entièrement d’accord avec la fin de l’article, le redoublement n’est pas la panacée, mais c’est toujours mieux que faire passer les élèves à l’ancienneté dans la classe supérieure ; si l’on veut limiter le redoublement, il faut en finir avec un égalitarisme mal compris et diversifier les filières dès le collège.
    L’argument financier ne me semble pas convaincant : à court terme, si un élève ne redouble pas sa sixième par exemple, cela fera un élève de moins en sixième, mais à long terme ça ne change pas grand chose, les élèves qui redoublent font rarement de longues études. Faire des économies c’est bien, mais ça ne peut pas tenir lieu de toute politique.

  4. C’est pareil pour la santé… le malade n’est plus le centre du médecin mais bien son coût… Nombre d’euthanasies déguisées sous la forme de la compassion ont des buts inavoués financiers : les états pauci-relationels “coûtent” cher… et cela libère ensuite des lits…
    Société sans Dieu… Société sans âme… Société atroce.

  5. le problème c’est l’école donc plus vite ils en sortent plus tôt ils auront une chance d’apprendre quelque chose

  6. qu’est-ce qu’elle connaît la marocaine? avec de tels ineptes il n’est pas étonnant que la rééducation nationale coûte aussi cher. C’est bien connu , c’est plus facile de lobotomiser des gens incapables de réfléchir et de leur ingurgiter le socialisme qu’à des gens qui ont appris à réfléchir

  7. En Grande Bretagne, on passe un examen par matière au niveau de la troisième. Si certaines matières principales n’obtiennent pas la moyenne, elles doivent être repassées l’année suivante ou en cours d’année. Ainsi un élève ne redouble pas toutes les matières, seulement celles non comprises. Cela permet à chacun d’aller à son rythme. L’important n’est pas de briller en classe mais tout simplement d’apprendre !
    D’autre part, il faut redonner aux parents l’initiative des réformes. Ils n’ont pas à suivre aveuglément les idéologues politiques. Les véritables responsables des enfants sont bien leur père et mère. Le chèque-éducation est bien plus démocratique que ce qui existe aujourd’hui. Mais veut-on vraiment la démocratie ?

  8. Au-delà de la question des redoublements (Peut-être est-ce stigmatisant, mais ne pas savoir lire, écrire et compter à 15 ans parce-qu’on a pas redoublé, je ne suis pas persuadé que ce soit mieux vécu), le vrai problème en France est la culture du diplôme et par ricochet le rabaissement permanent des filières parallèles. L’apprentissage dès l’âge de 13 ou 14 ans permettrait d’offrir un avenir à beaucoup d’enfants perdus dans le système scolaire. Mais pour ça il faudrait déjà :
    – que l’artisanat soit mis en valeur et soutenu (y compris financièrement, il y a suffisamment d’argent mal utilisé ailleurs)
    – qu’on cesse cette politique idiote qui consiste à vouloir faire de chaque français un doctorant, ou à tout le moins un bachelier : cela fait perdre 10 ans à ceux qui n’en ont pas les capacités, et cela abaisse la valeur des diplômes obtenus.
    – enfin, que la culture de recrutement et de progression des entreprises françaises sorte de la logique du plus diplômé : à 40 ou 50 ans, on vous demande encore vos diplômes, et ils ont plus d’importance que ce que vous avez réalisé…

  9. Pour comprendre la charia ils en sauront toujours assez : pas besoin de redoubler. Cohérente, cette vache folle ripoublicaine

  10. Le but : fabriquer encore plus d’incultes débiles, c’est à dire plus facilement manipulables, conditionables, formatables,
    pour mieux déconstruire la France

  11. L’argent ne manque pas, il faut tenir compte des doublements, redoublements, retriplements…..de l’invasion immigration, et tout rentrera dans l’ordre, ou plutôt sortira de ce désordre une fois pour toutes.

  12. On supprime le redoublement mais on laisse des générations entières trainer dans les universités sans le moindre espoir de décrocher un diplôme…
    Qui ne voit pas qu’on se moque de nous ?
    De plus le budget de l’Éducation nationale est un des plus pharaoniques de la planète et avec cela ils savent UNIQUEMENT fabriquer des ILLETTRÉS !!!!

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