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Valeurs chrétiennes : Education

Record ?

Le taux de réussite du bac 2014 atteint un record de 87,9 %, en hausse de 1,1 point par rapport à 2013.

Après avoir annoncé que l'épreuve de physique-chimie du bac S a bénéficié d'un barème amélioré, que l'Inspection générale a donné des consignes aux correcteurs de revoir la notation, en vue de remonter les notes, et que le ministère de l’Éducation a demandé de noter l'épreuve de maths sur 24, cela fait un peu bac au rabais.

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23 commentaires

  1. le bac général, dont le S, a diminué de 1 point

  2. Record de cancres.

  3. @Nif
    C’est donc encore plus désolant et montre une fois encore le niveau déplorable de l’éducation nationale…

  4. “Un peu bac au rabais” ? Un peu plus que d’habitude. Ou plus flagrant encore qu’à l’ordinaire. C’est tout ! Les “bacheliers” font 20 fautes à la page….. par exemple. Et ce depuis un grand moment !

  5. A quand la génération 80 % de docteurs ?
    le bac = brevet d’aptitude de connaissances (je sais lire, écrire une phrase simple et compter) n’a la valeur que celle des nostalgiques lui donne. Ce n’est plus un sésame ni la marque d’une réussite sociale … ou intellectuelle.

  6. On a vu quantité de tweets mentionnant “avec mansion” !

  7. Avant 2017 la réussite dépassera 100% !!!

  8. Statistiques en histoire-géographie dans l’académie de Lille ces dernières années :
    en moyenne, 8 pages par candidat et 50 fautes d’orthographe dans l’ensemble de la copie.

  9. Parce que pour la physique chimie, faut du concret, mais pour les matières dits littéraires ( y compris les langues), cela se fait au pif la notation pour être dans les normes du rectorat: copie qui semble à peu près mauvaise (10%) contre copies qui semblent un peu meilleures.
    C’est consternant pour les jeunes qui ont un potentiel et qui doivent ce la couler douce, c’est consternant pour ceux qui croient avoir un niveau qu’ils n’ont pas, c’est consternant pour ceux qui seraient peut-être excellents en ayant fait un apprentissage valable dès 14 ans et avec une vraie formation pratique non limitée à cause de tas d’interdiction, du genre pas monter sur un escabeau ou servir dans un restaurant après 22h ou ne pas travailler chez un boulanger pendant les horaires de nuit.
    Bref ces sont des générations sacrifiées à des idéologues forcenés et démagogiques qui ont pris le pouvoir depuis 1968 (mais dont les enfants sont dans des écoles spécifiques) dans l’éducation nationale, car évidemment mais c’est maintenant tellement flagrant que cela devient impossible à nier, cela fait des années que nous étions sur cette pente descendante.

  10. Ni les logements ni les diplômeses ne “tombent du ciel” et ils ne s’ acquièrent pas sans effort…
    Et pourtant, il y a un “droit au logement”; alors décrétons le “droit au bac”…qui sera donc attribué automatiquement avec la nationalité française!
    J’ai souvent répété à mes étudiants (après la “colique frénétique” de Mai 68) lesquels étaient tentés de suivre les meneurs qui décrétaient entre autre “non à la sélection”: “méfiez vous les diplômes sont comme les billets de banque, plus on en imprime, moins ils ont de valeur!”

  11. “Bac au rabais” ?
    Non … à peine !

  12. Il faut faire une demande écrite préalable pour ne pas être reçu

  13. Sans compter que cela se produit l’année 2014 où la France a obtenu le pire Classement PISA de son histoire.

  14. J’accueille une stagiaire du niveau Master 1 de mai à septembre; elle m’a présenté un organigramme de notre organisation, avec une faute d’orthographe énorme, en orthographiant secrétaire, “secraitaire” !
    Il y en avait d’autres !
    Je précise qu’elle est sérieuse, ponctuelle, discrète, et qu’elle sait rendre compte. C’est une victime de notre système éducatif. Que le monde entier rejette !

  15. Il se trouve que j’ai présidé un jury de bac L (littéraire) cette année. On parle toujours des consignes de clémence données par les inspecteurs au correcteurs. Elles existent, mais l’essentiel n’est pas là. La réussite universelle (dans mon jury, seulement 10 échecs sur 144 élèves, et encore, sur les dix trois ne se sont pas présentés) est obtenue par les moyens suivants :
    – Des sujets d’une facilité déconcertante. Par exemple, en histoire, le sujet de composition reprenait le titre d’un chapitre du cours (“La Chine et le monde depuis 1949”) qu’il suffisait de répéter sans problématique ni réflexion nécessaire.
    – Des méthodes comptables curieuses. Par exemple, sous prétexte que seules les notes entières sont acceptées, toutes les notes sont arrondies au point supérieur. De la sorte, dans le cas d’une langue vivante qui est examinée à l’écrit et à l’oral, le candidat obtient deux notes dont on fait la moyenne, laquelle est arrondie au point supérieur. S’il a obtenu 13 à l’écrit et 13,5 à l’oral, il obtient une moyenne de 13,25… et une note de 14.

  16. Ne vous inquiétez pas! Bientôt il n’y aura plus de notes car c’est trop compliqué à gérer et ça brise ceux que l’éducation nationale n’arrive même pas à mettre au niveau des médiocres moyens. Alors basta plus de notes et le problème est réglé! Personne ne sait plus rien et ne sait même plus s’étalonner face aux autres mauvais et tout va très bien madame la marquise. On restera le cancre du rapport PISA derrière Tout le monde mais on aura le bac avec mention et avec la bénédiction des professeurs! Là c’est le Hic, car surtout il ne faudra pas montrer d’autres valeurs que celles des soixante-huitards attardés car sinon pas de diplôme. Mais ce n’est pas trop grave car ils sont arrivés au point où ils ne dispensent même plus leur savoir (qu’ils n’ont pas) vu que ce sont les élèves qui doivent le trouver eux-mêmes, les professeurs n’étant plus là que pour les aider à le trouver. Bon courage…

  17. Pour compléter la remarque de “c | 10 juil 2014 18:37:11”
    Les quelques élèves conscients de leurs lacunes et limites (éventuellement pas différentes de leurs condisciples) qui n’ont pas l’habitude de se faire mousser ou qui refusent de brasser du vent restent sur le côté.
    Comment programmer les analyseurs de CV pour identifier ces non-diplômés qui valent tellement mieux que leur absence de diplôme?
    Les quelques professeurs qui maitiennent un haut niveau d’exigence ont souvent la vie très difficile.

  18. Le Bac a été tellement dévoyé qu’il ne signifie plus rien, ne pas l’avoir avec un taux d’obtention de 90 %, c’est un cataclysme et l’avoir ne donne pas grand chose puisque c’est un lieu commun.
    la sélection se fait après.
    le Bac est aujourd’hui une fumisterie.
    Autant le supprimer, cela fera des économies.

  19. Toujours plus !
    l’objectif c’est 110% de réussite au bac …
    Sous Hollande le nombre de bacheliers augmente comme celui des chomeurs .

  20. @ sibuet: j’enseigne entre autres en L. Autre paradoxe: la filière S est considérée comme la voie royale, il arrive même que des parents y mettent leurs enfants contre leur gré. Or, pour les jeunes, c’est bien la filière L qui est considérée comne la plus difficile car plus aléatoire (philo, lettres, langues avec d’énormes coefficients. Ils ont raison: c’est certainement le bac le plus difficile. Or il attire en même temps les élèves les moins bons (puisque les professeurs de maths ont la haute main sur l’orientation en fin de 2d) et les esprits les plus intéressants. Ce sont donc des classes très hétérogènes. Les parents devraient s’ennorgueillir d’avoir des enfants capables de faire une bonne L! C’est bcp plus difficile d’y obtenir sa mention! Mais il est vrai que les soi-disant grands lycées parisiens n’ont même pas de L: ds les milieux de la bourgeoisie même chrétienne il vaut mieux un porte-monnaie bien rempli après l’essec ou hec, que de savoir réfléchir ou pire que d’être passionné par notre littérature.
    J’ajoute que les élèves toutes filières confondues sont la plupart volontaires et intelligents. Ils pâtissent de ne pas bien maîtriser notre langue, ce qui a un impact sur tt les autres matières. Mais le français… C’est moins important que les maths. Alors…

  21. Merci à Sibuet pour cette explication.
    Un véritable casse-tête ubuesque : comment sortir de cette situation inextricable ? A l’Education nationale vous ne pouvez pas vous révolter ? Cela ne révulse-t-il pas vos collègues même socialistes de voir brader ainsi des années et des années d’acquisition de savoir pour ne plus rien transmettre ?
    A quand les concours d’entrée dans les facs ? Sinon, vous récolterez des analphabètes comme étudiants !
    Mais l’inquiètude est encore ailleurs : même les concours des grandes écoles dégringolent ! Regardez sciences-po : les candidats sont capables de commettre plusieurs erreurs de connaissances à l’oral d’admission (cas avéré et connu personnellement) et le jury soit ne relève pas car lui-même ignore la vraie réponse et les erreurs passent car proférées avec assurance par le candidat, soit n’approfondit pas et ne voit point que le candidat, à part une phrase creuse, ne connaît absolumment plus rien sur le sujet. Ces gens-là sont admis cette année. Pas la faute des étudiants, ils profitent du système et quelque part même eux sont déçus de si peu de rigueur, mais qu’est devenue la qualité de sélection et l’exigence d’excellence ? Si nous bradons les derniers joyaux qui sont encore debout (ou pas encore couchés, disons), que va-t-il rester dans ce pauvre pays en termes d’éducation ? Rien, simplement les meilleurs iront étudier ailleurs et les médiocres finiront d’achever le système. En attendant, l’esbrouffe continue.

  22. L’Education nationale comme nos universités sont considérées dans le monde comme des institutions éducatives bananières.
    Regardez combien les étudiants français, ceux qui ont des connaissances, regardez comme ils vont se former à l’étranger et regardez combien les étudiants étrangers venant chez nous viennent plus chercher un art de vivre (pour combien de temps) qu’une solide formation.
    Notre système instructif pour ne pas dire éducatif est en ruine et le monde entier le sait.
    C’est d’ailleurs notre pays qui est en ruine.

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