Dans une question écrite au ministre de l'Education nationale, Jean-Frédéric Poisson dénonce
"la légèreté avec laquelle cette affaire est traitée par le ministère, qui se contente de déclarer qu’il ne fera plus la promotion du site internet complet de Ligne Azur, mais d’une page spécifique renvoyant au numéro de téléphone de l’association. Le problème reste intact. Car comment imaginer que le discours tenu aux élèves sur la ligne téléphonique de l’association puisse être différent des contenus qu’elle a pu ou pourra mettre en ligne ? Comment l’Éducation nationale peut-elle maintenir sa confiance à une association qui tient un discours tel que le Conseil d’État l’a décrit ? Cet arrêt doit engager l’Éducation nationale à une réflexion plus sérieuse sur les partenariats qu’elle noue avec ce type d’associations. Qui les anime ? Qu’est-ce qui est dit aux enfants ? Quelle est leur véritable légitimité ? Quels sont les critères réels d’agrément ?
Après SOS Homophobie, qui s’était vue retirer son agrément en 2012 pour atteinte au principe de laïcité et de neutralité du service public, Ligne Azur est la deuxième association dont le discours est condamné par la justice. Pourtant, l’Éducation nationale redonne toujours son agrément après quelques corrections cosmétiques. Vincent Peillon avait aussitôt redonné son agrément à SOS Homophobie dès 2013.
Jean-Frédéric Poisson demande au ministère de l’Education nationale de rendre compte des méthodes qu’il emploie pour vérifier le contenu des messages véhiculés par les associations dont il fait la promotion, et des critères sur lesquels il se base pour donner des agréments à ces associations. Au vu de la gravité des faits qui sont reprochés à l’association ligne Azur, il demande à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche que des excuses soient faites aux parents et que le soutien du ministère de l’Education nationale à cette association soit totalement retiré."
Valérie d'Aubigny
Marre de l’hypocrisie et de la tiédeur.
Voilà un député courageux qui va jusqu’au bout !
Les familles lui disent merci.
Unautreregard
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a réfléchi au sujet des excuses qui lui ont été demandées par Jean-Frédéric Poisson. Et en collaboration avec le président de la République et la ministre de la justice ils ont formulé une réponse – la voici:
http://www.lefigaro.fr/medias/2014/10/17/PHO69b00ff8-5615-11e4-ab69-d14bddea9e1e-805×453.jpg
C’est un gouvernement qui a porté le dialogue national à un niveau jamais avant atteint.
ol
Bravo et allons plus loin : attaquons Peillon pour incitation à la débauche et diffusion d’images pornographiques auprès de mineurs.
isabelle
L’éducation nationale est totalement soumise, tout en bas d’un système pyramidal expliqué ici : https://www.youtube.com/watch?v=cugo9GFwC7M
JEJ
Cela signifie que LE Ministre et ses services s’assoient sur l’autorité du Conseil d’Etat et se considèrent comme au dessus.
[Le ministre utilise comme prétexte le fait que la ligne Azur ait anticipé la décision du Conseil d’Etat et supprimé les passages incriminés.
L.T.]
Le pécheur
L’homosexualité n’est certe pas une maladie… Mais ce n’est pas non plus une identité définitivement acquise. C’est une forme de sexualité qui découle d’une préférence qui peut être plus ou moins exclusive et qui peut plus ou moins évoluer dans la vie d’une personne. C’est ce que les psys “indépendants” de tout militantisme peuvent vérifier dans leur pratique.
Si les militants LGBT aiment à dire que c’est à cause de l’homophobie que beaucoup de personnes ont eu une vie “hétéro” avant de se découvrir gay… Ils préfèrent passer sous silence les personnes non moins nombreuses mais plus discrètes qui sont passés d’une homosexualité qui ne les a pas épanouis, à une vie hétérosexuelle.
Ces personnes emploient parfois improprement le terme de guérison puisque l’homosexualité n’est pas une maladie psychiatrique. Cependant si les personnes “redevenues hétéros” ont guéri de quelque chose… C’est souvent de l’erreur et du lavage de cerveau qui leur a été fait à une époque où jeunes et vulnérables, on a réussi à les convaincre qu’ils étaient forcément gays s’ils se posaient des questions sur leur sexualité.
La réalité c’est que chez beaucoup de jeunes adolescents il peut y avoir des moments de doutes ou de questionnements. Ces doutes seront d’autant plus entretenus dans leur durée par la banalisation sociale de l’homosexualité. Répondre au doute et au questionnements en assénant à nos jeunes une “identité sexuelle” (concept épistémologiquement très criticable au demeurant) toute faite, prête à porter est la dernière des choses à faire pour les aider à se trouver.
Or… Ces lignes Azur… Qui est au bout du fil? Des professionnels? Non. Juste des militants LGBT sans qualifications véritables. On est alors en droit de penser que s’ils appellent, nos jeunes qui se posent des questions seront l’objet d’encouragements prosélytes à cesser de se poser des questions et à accepter un étiquetage identitaire gay.
C’est le drame de cette politique des bons sentiments avec un gouvernement qui manque de professionnalisme en se laissant berner par le militantisme bruyant, et qui imagine que les militants LGBT sont plus qualifiés pour parler objectivemnt de ce qu’est l’homosexualité que les spécialistes diplômés qui n’ont pas d’idéologie à vendre.
Le résultat est là : nos jeunes en situation de doute vont être entretenus dans la confusion par des solutions toute faites qu’on va leur servir, au lieux d’être réellement aidés à se trouver eux-mêmes, et à construire leur rapport singulier à la sexualité en étant aidé par une réflexion éthique.